Dans un contexte économique en constante évolution, la diversification de son épargne est devenue une préoccupation majeure pour de nombreux investisseurs. Face à la complexité croissante des marchés financiers et à la variété des options d'investissement disponibles, trouver les bonnes plateformes pour diversifier son portefeuille peut s'avérer être un défi de taille.
Ainsi, on peut tout naturellement se demander s’il est possible d’investir facilement, de manière régulière et diversifiée, sans frais et avec une plateforme intuitive, tout en optimisant son épargne !
C’est ce que promet BienPrêter, la première plateforme de CrowdFactoring en France ayant financé plus de 3.000 projets pour un montant de près de 61,5 millions d’euros !
Alors, qu’en est-il de cette plateforme française ? Peut-on lui faire confiance ? J’ai testé et analysé pour vous cet intermédiaire qui pourrait peut-être révolutionner votre manière d’investir.
Mais avant d’y investir, découvrez sans plus attendre cette plateforme que j’utilise à titre personnel depuis maintenant près de 4 ans ainsi que mon propre portefeuille !
Le CrowdFactoring késako ?!
On a pratiquement tous entendu parler du CrowdFunding ou financement participatif en français. Mais avez-vous déjà entendu parler du CrowdFactoring ?
Je suis sûr que très peu d’entre vous savent ce que c’est concrètement.
Mais avant, pour rappel, le CrowdFunding est une classe d’actif qui est une composante de l'univers des innovations financières, rendue possible notamment par le progrès technologique et la digitalisation de la finance, donnant lieu à l'émergence d'un nouveau secteur connu sous le nom de FinTech.
Ce terme, qui combine les mots "finance" et "technologie", est à l'origine d'une révision du modèle financier, suite à la crise des subprimes de 2008.
Cela s'est particulièrement manifesté en réponse aux difficultés rencontrées par les entreprises en période de reprise, qui cherchaient des sources de financement alternatives. De cette vocation est née une sous-catégorie de la FinTech, la finance alternative, dont découle le financement participatif, également appelé "financement par la foule" ou CrowdFunding en anglais.
Le financement participatif fait l'objet de nombreuses définitions et se réfère à "une technique de financement basée sur le marché où les fonds sont collectés auprès d'un grand nombre de personnes en petites quantités par l'intermédiaire de plateformes en ligne pour se connecter avec les emprunteurs, que ce soit pour financer une entreprise, un projet spécifique ou d'autres besoins tels que des créations artistiques, par exemple."
Ainsi, le CrowFunding est une notion simple à comprendre. Il s’agit de lever des fonds, c’est-à-dire récolter de l’argent, généralement en petite quantité, auprès d’une multitude de personnes pour financer un projet ou une entreprise, en dehors des méthodes de financement traditionnelles telles que les banques.
D’ailleurs, pour l’anecdote, même si la démocratisation de la Finance Participative a été rendue possible grâce au développement du numérique et d'internet, permettant de relier les personnes entre elles plus facilement et plus rapidement, l'idée de base de cette méthode de financement innovante n'est pas un phénomène nouveau.
En effet, dès 1885, le crowdfunding avait été utilisé pour financer l'assemblage du piédestal de la Statue de la Liberté. À l'époque, alors que Grover Cleveland, gouverneur de New York, refusait d'utiliser l'argent de la ville pour financer l'érection de la Statue et que le Congrès ne pouvait s'entendre sur une source de financement, Joseph Pulitzer, éditeur du journal "The New York World", utilisait sa réputation pour faciliter de petites contributions financières réalisées par de nombreux individus, permettant ainsi de réaliser l'ouvrage.
En l'espace de 5 mois, la campagne de dons avait atteint 102.000 dollars, l’équivalent de 3,2 millions de dollars en 2023.
Cet événement peut donc être décrit comme le premier cas de financement participatif moderne, puisqu'un média de masse, en l'occurrence un journal, fut utilisé pour atteindre "la foule" et lever des fonds.
Aujourd'hui, le crowdfunding est évidemment accessible à un plus grand nombre de personnes, mais fonctionne toujours selon les mêmes principes de base.
Et c’est là qu’émerge notamment le CrowdFactoring et la plateforme BienPrêter !
Le CrowdFactoring est tout simplement une branche d’une CrowdFunding avec une contraction des mots “crowd” ou “foule” en français et “factoring” ou “affacturage” en français.
Pour faire simple, l’affacturage, est une technique financière par laquelle une entreprise cède ses créances à une société d’affacturage en échange d'une avance de trésorerie. En d'autres termes, la société d'affacturage achète les factures émises par une entreprise, généralement à un certain pourcentage de leur valeur nominale, avant leur échéance.
BienPrêter la nouvelle opportunité de 2024 ?!
Pour comprendre le modèle de Bienprêter, il faut donc s’appuyer sur le modèle traditionnel de l’affacturage. Étant donné que l’un des freins du développement des PME est bien souvent lié à la gestion de leur trésorerie, pour fluidifier celle-ci, Bienprêter propose de financer les créances commerciales de ses emprunteurs via un financement participatif.
L’emprunteur peut ainsi obtenir le financement de sa créance très rapidement et rembourser selon les conditions définies par Bienprêter. Attention, néanmoins, contrairement à l’affacturage, ni Bienprêter, ni les prêteurs ne deviennent propriétaires de la créance.
Par exemple, imaginons qu'une entreprise vend des marchandises pour un montant de 100.000 euros. L’entreprise émet une facture de 100.000 euros devant être payée par le client sous 30 jours. Le problème, c’est qu’entre le moment où la facture est émise et le moment où le client paie le montant à l’entreprise, cette dernière pourrait avoir besoin de l’argent dès maintenant.
Pour ce faire, l’entreprise peut décider de se tourner vers une société d'affacturage qui va lui avancer les fonds pour financer ses besoins en trésorerie en l’échange du paiement d’intérêts.
Eh bien, c'est exactement ce rôle que joue la plateforme BienPrêter, première plateforme de Crowdfunding spécialisée dans le financement de créances commerciales en France. La plateforme rencontre un important succès du fait de ses taux très élevés, allant de 6 à 13 pour cent sur de courtes durées.
De plus, la plateforme est agréée auprès de l’Autorité des Marchés Financiers en tant que Prestataire de Services de Financement Participatif.
Lancée le 26 novembre 2018, Bienprêter s'est positionnée sur un créneau du financement participatif jusqu'alors inexploré par d'autres plateformes de crowdfunding, à savoir le financement de créances commerciales. Ce positionnement se révèle particulièrement pertinent, répondant au besoin numéro un des PME, à savoir la gestion de leur trésorerie. Une fois de plus, la finance participative démontre son côté innovant, mais surtout très pragmatique, en répondant de manière optimale aux besoins de développement des entreprises.
La plateforme affiche des performances de haut niveau, avec des taux de rendement parmi les plus élevés sur des durées très courtes, offrant ainsi aux investisseurs d'excellentes performances depuis son lancement. Bien que les montants financés soient encore relativement faibles par rapport aux leaders du marché puisque de 75 à 85.000 euros en moyenne sur les projets, Bienprêter connaît une croissance annuelle à deux chiffres, ce qui est remarquable.
Le nombre élevé de projets proposés à la communauté chaque mois constitue un atout majeur dans une logique de diversification de son portefeuille.
Depuis son lancement, Bienprêter n'a cessé d'augmenter le nombre de projets offerts. Initialement, cela constituait un léger point faible, car la plateforme, victime de son succès, rendait difficile l'investissement en raison de la rapidité avec laquelle les projets étaient financés. Il fallait être réactif pour réussir à placer son argent.
Elle fait également partie des rares plateformes à avoir maintenu un taux de défaut de 0 pour cent. Autrement dit, la plateforme est toujours parvenue à rembourser l’intégralité des montants investis par les prêteurs qui sont désormais plus de 20.000 sur la plateforme.
En outre, son modèle de Crowdfactoring lui permet de ne pas être sous la pression de la crise immobilière que nous connaissons actuellement à la différence de nombreuses plateformes qui se trouvent actuellement en difficulté.
Désormais, avec une forte augmentation du nombre de projets et des montants financés, il est devenu beaucoup plus facile de prêter.
Autre point positif, l’interface de la plateforme fait partie de ses points forts.
La charte graphique est sobre et très efficace, le tout de manière ergonomique et quasi irréprochable. On y retrouve les principaux codes du crowdfunding.
Depuis son lancement, Bienprêter est à l’écoute de sa communauté et réalise de nombreuses améliorations.
Comme on peut le voir avec un exemple de projet spécial pour noël, les fiches projets sont claires et composées d’une description du projet, des détails techniques sur le projet, des détails sur la procédure de remboursement, le type de projet, à savoir si le prêt est du type amortissable ou In fine, ainsi que des informations sur l’entreprise qui souhaite financer sa créance. Il y a également la présence d’un avis de Bienprêter sur le niveau de risque du projet qui est détaillé en fonction de plusieurs points dont notamment la note financière de l’emprunteur, celle du débiteur ainsi qu’une note sur le délai de remboursement.
Il nous est également possible de connaître le montant à financer, ici 47.758 euros, le taux d’intérêt annuel, ici 15 pour cent ainsi que la durée, de 14 mois dans ce cas de figure, ou le type de garantie dont les spécificités sont expliquées dans une partie dédiée.
C'est d’ailleurs l'une des marques de fabrique qui a permis à Bienprêter de se distinguer de ses concurrents étant donné que la quasi-totalité des projets proposés est accompagnée d'une garantie du type caution personnelle, hypothèque légale spéciale du prêteur de deniers, ou encore nantissement de la créance.
Cette mesure a ainsi largement contribué au succès de Bienprêter grâce aux garanties proposées.
50€ offerts à l'inscription !
Pour couronner le tout, on peut même réaliser une simulation de prêt.
À titre personnel, j’ai plus de 200 euros qui dorment sur le compte prêt à être investis. Lors de la date fatidique, si je place la totalité de ce montant, selon le simulateur, je percevrai à la fin des 14 mois, l’équivalent de 35 euros d’intérêts, soit un taux de rendement brut de 15 pour cent. Ce qui correspond à un rendement total de 17,50 pour cent et lorsque l’on annualise le rendement, celui-ci est bien de 15 pour cent.
En effet, 30 euros d’intérêts seront perçus sur les 12 premiers mois et 5 euros sur les deux derniers mois, soit un montant de 35 euros sur un total de 14 mois.
Bienprêter indique également le montant des prélèvements sociaux qui s’élèveront ici à 10,50 euros, c’est-à-dire le Prélèvement Forfaitaire Unique de 30 pour cent sur les gains.
Ainsi, le rendement net sera 12,50 pour cent, soit un rendement annualisé de 10 pour cent, ce qui reste malgré tout particulièrement élevé même après le passage des impôts. Si vous n’êtes pas imposable, vous pourrez choisir l’imposition au réel et votre imposition ne sera que les Prélèvements Sociaux de 17,20 pour cent au lieu de 30 pour cent du PFU.
Voici un petit récapitulatif :
En ce qui me concerne, jusqu’à présent, j’ai investi environ 13.300 euros dans 128 projets sur la plateforme pour un peu plus de 1.700 euros d’intérêts perçus, soit un taux de rendement interne de 12,28 pour cent !
Un point particulièrement intéressant pour alimenter son compte, c’est qu’il est possible de réaliser soit des virements, soit des apports par carte bancaire afin de pouvoir investir quasi instantanément. Voici un exemple avec un apport de 500 euros en préparation pour les projets à 15 pour cent.
Comme on peut le voir, en l’espace de 30 secondes, l’argent se trouve fraîchement sur le compte, prêt à être investi le jour venu.
Un autre aspect important concerne le reporting fourni par Bienprêter qui est assez complet, voire beaucoup plus complet que celui de certaines plateformes existant depuis plusieurs années.
En effet, il comprend une liste des projets dans lesquels nous avons investi, avec accès aux contrats et échéanciers, un relevé de compte,
l’accès aux informations personnelles, de nombreuses statistiques personnelles sur les investissements réalisés, telles que les répartitions sectorielles et géographiques, les rendements, les montants prêtés, ainsi qu’une vision du remboursement des échéances et des indicateurs de diversification !
Il faut savoir qu’en fonction du type de projet, c’est-à-dire amortissable ou in fine, les remboursements s'effectuent soit de manière mensuelle, avec chaque mois un versement d'une partie du capital et des intérêts, soit à la fin du projet. À la perception de la créance commerciale, l'emprunteur remboursera au prêteur la totalité des échéances mensuelles restantes à percevoir du présent prêt, majorée d'un taux de frais de remboursement anticipé de 1 pour cent sur le capital restant dû.
Depuis le lancement de Bienprêter, de nombreux projets sont remboursés par anticipation, en moyenne au bout de 8 mois. Ce point est très appréciable, car il permet non seulement de bénéficier de la prime de remboursement anticipé, mais également d'apporter une certaine liquidité au placement et donc de pouvoir rapidement réinvestir l’argent dans d’autres projets afin de profiter de l’effet boule de neige de l’intérêt composé !
En outre, Bienprêter ne prélève aucun frais d’entrée ou de gestion pour les prêteurs. La plateforme gagne de l’argent uniquement grâce aux coûts associés pour les entreprises cherchant un financement. Ces frais permettent ainsi à la plateforme de se rémunérer tout en offrant une source de financement aux entreprises.
En bref, pour terminer cet avis sur Bienprêter, je dirais qu’il s’agit d’une plateforme très avantageuse, avec une charte graphique et une interface récemment mise à jour. À mon sens, elle représente un acteur qui a son rôle à jouer pour la diversification de nos investissements.
Parmi les différents avantages, voici quelques points négatifs que je mettrais en avant. Les montants restent parfois encore un peu faibles, il faut donc être très réactifs pour placer son argent sur des projets avec des performances élevés. Disons que la plateforme est victime de son succès. Auparavant, un robot d’investissement était présent et avec l’agrément PSFP, il n’est plus possible de l’utiliser, ce qui est dommage puisqu’il nous était possible d’investir de manière automatique. Autre point, il n’existe malheureusement pas d’application mobile bien que le site soit responsive et peut donc être utilisé sans aucun problème sur le téléphone.
En guise d’amélioration, la possibilité d’investir en DCA tous les mois afin de diversifier ses investissements serait appréciable !
Évidemment, pour rappel, les performances passées ne présagent pas des performances futures et tout comme je ne recommande pas d’y placer la totalité de son patrimoine sur Bienprêter ou quelle que soit la classe d’actif, je n’y place qu’une partie de mon patrimoine. Le crowdfunding doit évidemment être considéré comme une solution de diversification parmi la multitude de solutions existantes !
Toujours est-il qu’à titre personnel, après avoir testé plusieurs plateformes, j’utilise désormais uniquement et exclusivement Bienprêter. Cerise sur le gâteau, j’ai eu l’occasion de rencontrer l’équipe que nous voyons régulièrement et qui se trouve actuellement à Trets, juste à côté de nos bureaux à Fuveau, proche d’Aix-en-Provence, ce qui est à mon sens un gage de qualité supplémentaire par rapport à une plateforme dont l’équipe se trouverait à l’étranger.