À la fin de l’année 2024, la dette publique mondiale, c’est-à-dire la somme des dettes publiques de tous les États de la planète, atteindra les 100 000 milliards de dollars.
D’après le dernier rapport semestriel du Fonds Monétaire International intitulé Fiscal Monitor et au titre évocateur “Putting a Lid on Public Debt”, soit littéralement “freiner la dette publique”, la dette mondiale devrait même dépasser les 100 % du PIB mondial d’ici la fin de la décennie.
Quelles seront les conséquences de cette explosion de la dette publique mondiale et à quoi s’attendre dans les années à venir ?
Les Défis de la Dette Publique Mondiale
C’est désormais une quasi certitude, la dette publique mondiale atteindra cette année 100 000 milliards de dollars, soit 100 billions de dollars, soit 100 millions de millions de dollars, ou pour se faire une idée, 100 suivis de 12 zéros !
C’est du moins l’estimation que vient de faire le FMI dans son dernier rapport sur la situation fiscale internationale.
D’après le FMI, la dette publique mondiale continuera d’augmenter au cours des prochaines années, pour atteindre d’ici la fin de cette décennie l’équivalent de 100 % du PIB mondial.
En d’autres termes et pour faire simple, la planète se dirige vers une situation où la dette publique totale équivaudra à la valeur de tout ce que la planète produit en une année.
Autrement dit, c’est comme si, pour pouvoir rembourser le stock de dette globale, il fallait liquider la totalité de ce que le monde entier produit sur une année entière, sans rien consommer entre-temps.
Le rapport met en avant que depuis la pandémie, les niveaux de dette publique mondiale sont en hausse rapide et ironie de l’histoire, les principaux responsables de cette hausse de la dette publique mondiale seront les deux plus grandes économies du monde : les États-Unis et la Chine.
1° Les États-Unis, parce qu’ils augmentent leur stock de dette publique et ce, sans trop de contraintes, dans la mesure où le dollar est la monnaie de réserves internationale et, pour rappel, pour qu’une monnaie qui joue le rôle de réserve maintiennent sa valeur dans le temps compte tenu de la demande mondiale, doit augmenter son offre continuellement.
2° Et la Chine, qui se trouve actuellement en difficulté économique, qui a mis en place de nombreux plans de relance, notamment pour lutter contre la crise immobilière et une baisse de la consommation interne qu’elle enregistre depuis maintenant plusieurs années et dont la dette publique dépassera également les 100 % de son PIB d’ici la fin de la décennie.
L’augmentation de la dette publique mondiale pourrait avoir des répercussions économiques majeures, et non des moindres. Cela est d’autant plus préoccupant que, selon le rapport, les “dettes non identifiées” représentent un volet essentiel et complexe des finances publiques mondiales, surtout pour les économies émergentes et en développement.
Pourquoi est-ce un enjeu crucial ?
Parce que ce type de dette inclut des engagements financiers qui ne sont pas comptabilisés dans les évaluations traditionnelles de la dette publique en raison de leur nature complexe et de leur comptabilisation incertaine, mais qui peuvent subitement se transformer en obligations réelles et particulièrement lourdes pour les gouvernements.
On peut comparer cette situation à celle d’un navire comme le Titanic, naviguant dans une mer apparemment calme, mais inconscient de l’énorme iceberg caché sous la surface.
Les dettes non identifiées sont précisément cet iceberg d’apparence invisible mais qui pourrait gravement endommager, voire faire couler les finances publiques des pays qui n’y sont pas préparés.
Les conséquences seraient potentiellement graves puisqu’elles supposeraient :
Premièrement, : Tout comme le Titanic a soudainement heurté l’iceberg, les gouvernements risquent de devoir mobiliser des fonds en urgence pour couvrir ces dettes non identifiées, souvent à des taux plus élevés et plus coûteux, alourdissant d’autant plus le fardeau fiscal.
Deuxièmement, une réduction de la marge de manœuvre budgétaire : Pour éviter le naufrage financier, les gouvernements devront réaffecter des fonds destinés à d’autres secteurs essentiels comme l’éducation ou les infrastructures ce qui pourrait affecter le bien-être général de la population, limitant les investissements de long terme.
Et, troisièmement, une perte de crédibilité et une hausse des taux d’intérêt : Face à de telles dettes imprévues, les marchés pourraient percevoir une fragilité financière, entraînant une hausse des taux d’intérêt pour de futurs emprunts. Cette perte de crédibilité complique davantage la situation, créant un cercle vicieux où les dettes deviennent de plus en plus difficiles à rembourser.
En somme, comme le Titanic face à son iceberg, les gouvernements risquent de se heurter à des obstacles financiers cachés qui, s’ils ne sont pas anticipés, pourraient causer des dommages durables à leur stabilité économique.
Le problème, c’est que ces dettes non-identifiées sont des passifs financiers qui échappent aux estimations officielles de la dette et incluent principalement des engagements difficilement prévisibles.
Ce sont notamment :
Des engagements conditionnels qui dépendent de la survenance d’événements spécifiques, tels que les garanties de prêts, les obligations financières des entreprises publiques en difficulté, et les fonds de recapitalisation bancaire en cas de crise financière.
Des dépenses extrabudgétaires : Parfois réalisées par des fonds spéciaux ou des entités publiques autonomes, ces dépenses ne sont pas toujours intégrées dans les comptes budgétaires standards, rendant leur suivi difficile.
Ou encore des incohérences statistiques : Ces dernières proviennent d’erreurs de collecte de données, d’imprécisions méthodologiques ou de modifications des normes de comptabilisation.
À partir de ces différents constats, deux scénarios sont envisagés par le FMI quant au futur que cet accroissement de la dette pourrait supposer dans les années à venir.
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Les Scénarios Envisagés par le FMI
Deux scénarios sont envisagés par le Fonds Monétaire International :
1° Le premier scénario, c’est celui où l’offre de dette publique mondiale dépasse la demande de dette publique mondiale.
Au cours des prochaines années, les nouvelles émissions prévues par le FMI pour atteindre cette dette équivalente à 100 % du PIB global, pourrait dépasser la demande du secteur privé (ménages, entreprises, et jusqu’à un certain point, les intermédiaires financiers et le système financier).
Or, si, dans les prochaines années, l’offre de dette publique mondiale dépasse la demande, cela entraînera davantage d’inflation à l’échelle planétaire.
Les gouvernements dépenseront davantage sans que le secteur privé ne lui accorde le financement nécessaire, ce qui tendra à provoquer de l’inflation. La seule façon d’éviter qu’une surémission de dette publique ne génère de l’inflation serait de rendre plus attractive la détention de cette dette par le secteur privé, en lui offrant notamment des rendements plus intéressants au travers de taux d’intérêt plus élevés.
Cela encouragerait alors le secteur privé à acheter cette dette publique, réduisant ainsi les tensions inflationnistes en l’incitant à épargner davantage à des taux d’intérêt plus élevés pour permettre aux gouvernements de dépenser plus sans créer d’inflation.
En résumé, si l’offre mondiale de dette publique augmente davantage que la demande privée, cela entraînera soit une inflation soit une hausse des taux d’intérêt pour contrer cette inflation.
En d’autres termes, aux prix et taux d’intérêt actuels, si l’offre de dette publique excède la demande, soit l’inflation augmentera, soit les taux d’intérêt grimperont pour absorber cet excédent de dette sans générer d’inflation.
Face à cette première situation où l’offre de dette publique dépasse la demande, les gouvernements se trouveront donc face à un dilemme :
-Si les gouvernements ne veulent pas augmenter les taux d’intérêt pour ne pas alourdir la charge de la dette, c’est l’inflation qui en résultera,
-Si les gouvernements ne veulent pas que l’inflation augmente pour ne pas réduire le pouvoir d’achat de ses citoyens, ce sont les taux d’intérêt qui augmenteront.
Dans tous les cas, face à ce dilemme, il y aura forcément un ajustement de la demande à l’offre soit, au travers d’une méthode non-forcée via des taux plus alléchants soit, au travers d’une méthode forcée via une dilution de la valeur réelle de la dette publique grâce à l’inflation.
Ainsi, dans ce premier scénario, où l’offre de dette publique mondiale dépasse la demande, la question se résume donc à savoir si cet équilibre se réalisera avec ou sans hausse des taux d’intérêt et avec ou sans inflation.
2° Le second scénario est celui où l’offre mondiale de dette publique ne dépasse pas la demande, même aux taux d’intérêt actuels.
La dette publique étant considérée comme un actif financier sans risque de contrepartie, elle reste très prisée par de nombreux agents économiques.
Ainsi, tant que leur richesse continue de croître et que l’économie mondiale progresse, la demande pour ces obligations est susceptible d’augmenter.
Cet attrait s’explique notamment par le rôle de la dette publique dans la diversification des portefeuilles, en permettant aux investisseurs de renforcer leurs positions grâce à son utilisation fréquente comme collatéral ou garantie pour des emprunts.
De plus, des réglementations incitent souvent, de manière implicite, les institutions financières à accroître leur détention de cet actif pour respecter les différents ratios auxquels elles doivent se conformer.
Dans ce contexte, même avec une hausse marquée des émissions de dette publique dans les années à venir, il est envisageable que la demande privée reste suffisamment forte pour absorber cette dette aux taux d’intérêt actuels, voire à des taux plus bas.
Mais cela ne se fera pas sans conséquence et pourrait signifier, dans un tel cas de figure, que la dette publique émise par des États aussi influents que les États-Unis et la Chine concurrencerait la dette émise par d’autres États moins importants et dotés de capacités fiscales et de poids économiques plus faibles.
Par exemple, un investisseur français cherchant à inclure des obligations dans son portefeuille pourrait préférer des obligations américaines à celles de son propre gouvernement.
Dans ce contexte, l’euro pourrait subir une pression inflationniste, même si le dollar américain reste stable, voire déflationniste.
Le gouvernement français, pour éviter l’inflation et la dépréciation de l’euro face au dollar, devrait donc augmenter les taux d’intérêt sur sa dette publique pour inciter les investisseurs à préférer sa dette à celle des États-Unis.
Le FMI précise d’ailleurs que, dans certains pays, la dette devrait augmenter plus rapidement qu’avant la période de pandémie, notamment en Chine et aux États-Unis, mais aussi dans d’autres pays comme le Brésil, la France, l’Italie, l’Afrique du Sud et le Royaume-Uni. En revanche, pour la plupart des pays, ce n’est pas le cas.
Or, compte tenu de l’état de nos finances publiques actuels et des incertitudes politiques, il y a fort à parier que les investisseurs préféreront la dette publique, notamment américaine, aux dettes publiques françaises, italiennes, brésiliennes ou sud-africaines.
Cela est d’autant plus vrai que certains pays ont des marges de manoeuvres réduite et c’est aussi pour cette raison que le FMI indique que :
“les ajustements dans les économies avancées ayant déjà de lourdes charges fiscales (par exemple, la France) devraient davantage s’appuyer sur une réorganisation des dépenses (par exemple, via des révisions globales des dépenses) dans le cadre d’une réduction générale des dépenses publiques”.
Ainsi, même si le stock mondial de dette publique peut ne pas dépasser la demande globale, il est possible que l’offre de dette de certains gouvernements nationaux excède la demande pour leurs titres, surtout si les États-Unis et la Chine inondent les marchés financiers avec leurs obligations.
Cela pourrait donc entraîner un déplacement de la demande de dettes de pays émergents ou moins solides financièrement vers les obligations américaines et chinoises.
Dans tous les cas, quel que soit le scénario, il est raisonnable de penser qu’au cours des prochaines années, une part de plus en plus importante des revenus publics sera dédiée au paiement des intérêts de la dette.
Ce qui est certain, c’est que les dirigeants politiques de presque tous les pays se sont accoutumés à l’endettement public, dépensant bien au-delà de leurs recettes fiscales.
Or, la dette publique ne finance pas réellement les dépenses courantes, mais en reporte simplement le paiement. Tant que le secteur privé est disposé à accepter ce report, les gouvernements peuvent continuer à dépenser plus qu’ils ne perçoivent, sans contrainte budgétaire apparente.
Cependant, si cette disposition du secteur privé venait à se réduire, le moment viendra où il faudra bien rembourser ces reports, soit par une hausse des impôts, soit par une baisse des dépenses, soit par davantage d’inflation, qui agit comme un impôt caché.
En fin de compte, malgré les discours des démagogues inflationnistes prônant la dépense sans limite, tout finit toujours par se payer.