Poutine VS Occident : Après un an de guerre | La dure Réalité !

Fin janvier, la publication du rapport prévisionnel annuel du Fonds Monétaire International pour 2023 comportait une information qui a surpris: l'institution prévoit désormais que l'économie russe se mettra à croître de 0,3% en 2023. Pour se faire une idée, il s’agit d’un niveau de croissance supérieur à celui de l’Allemagne !

Cela illustre à quel point l’effondrement de l’économie russe n’a pas eu lieu comme l'avait prédit l’OCDE.

Après un an de guerre en Ukraine, comment est-il possible que le FMI lui-même ait changé ses prévisions aussi rapidement ?

Pourquoi les sanctions contre la Russie n'ont-elles pas été à la hauteur des attentes ? Quelles ont été les réelles conséquences économiques sur la Russie et sur les pays occidentaux ?

Une guerre économique

Il y a 1 an, une alliance d'États, dirigée par le G7, a répondu à l'invasion russe de l'Ukraine en déclarant la guerre économique à la Russie.

Le but de ces sanctions était ainsi de paralyser la capacité de Poutine à financer l’effort de guerre.

Or, la machine de guerre de Poutine prépare de nouvelles offensives et l'armée ukrainienne soutenue par le G7 manquerait de ressources.

Une chose est sûre, avant la guerre, il existait une forte dépendance commerciale entre les alliés européens et la Russie.

La base de cette guerre économique a été de rompre les relations économiques entre les deux blocs politiques.

Mais il faut savoir que les pays qui ont le plus à perdre en cas de rupture des relations commerciales sont les pays européens.

De manière très schématique, on pourrait dire en gros que l'Europe dépendait de la Russie pour les matières premières et notamment énergétique sous forme de pétrole et de gaz tandis que, dans le même temps, la Russie dépendait fortement de l'Europe pour les médicaments ainsi que pour les machines de pointe et les microprocesseurs.

Les sanctions européennes

Suite à l’invasion, les alliés ont annoncé deux types de sanctions contre la Russie : des sanctions financières et des sanctions commerciales.

Cela a eu 2 implications : 

  1. D'une part le bloc occidental a dû chercher de nouveaux partenaires alternatifs à la Russie pour assurer son approvisionnement énergétique
  2. D'autre part, la Russie a dû également trouver de nouveaux débouchés  pour ses produits énergétiques, notamment vers les pays qui ne lui ont pas imposé de sanctions

En revanche, à moyen, long terme, nous avons vu que la Russie pourrait également souffrir compte tenu du risque de manquer de machines, de biens d'équipement et de composants.

Or, ces équipements ne sont pas faciles à remplacer et donc, au fur et à mesure que les biens d'équipement russes se détériorent, la productivité interne du pays pourrait finir par en souffrir.

Mais en réalité, bien qu’en théorie il y  a eu une rupture des relations commerciales entre le bloc occidental et la Russie, dans la pratique, bon nombre de ces relations commerciales sont maintenues mais au travers d’intermédiaires.

Par exemple, l'Union Européenne a cessé d'importer du gasoil russe mais, en réalité, ce que fait la Russie c’est qu’elle exporte du pétrole brut vers l'Inde, les raffineries indiennes raffinent ce brut russe en gasoil, gasoil qui finit par être considéré comme d’origine indienne par les européens, comme si tout lien avec la Russie avait soudainement disparus. 

De plus, pour pouvoir gagner sur les deux tableaux, ce qu’a fait la Russie c’est de riposter, à son tour, avec des sanctions commerciales visant le continent européen. 

De cette manière, la crise énergétique russe a provoqué l’envolée des prix de l'énergie en Europe.

Ainsi, la flambée des prix de l'énergie signifiait que, même si la Russie vendait moins de gaz, elle gagnait énormément d’argent.

Cela dit, un défi de taille devait être surmonté, notamment en ce qui concerne l’importation de microprocesseurs indispensables au bon fonctionnement de nos appareils électroniques quotidiens.

1.Pour se faire, une première façon est de procéder au développement de ce que l’on appelle la politique de substitution des importations.

À l’origine, l'objectif d’une telle politique était le rattrapage technologique des pays moins développés grâce à l'utilisation de barrières tarifaires élevées pour permettre la production locale de marchandises qui étaient auparavant importées, cela permettant ainsi de réduire sa dépendance vis-à-vis de l’étranger.

Aujourd’hui, il s’agit donc d’une politique contrainte qui semble porter ses fruits. 

2. Ainsi, la seconde façon dont la Russie esquive les sanctions commerciales est par le biais d'un fournisseur alternatif. 

Des rapports récents indiquent que les exportations de circuits intégrés en provenance de la Chine et de Hong Kong se sont envolées.

Comme on peut le voir, les importations du Kyrgyzstan, d'Arménie ou du Kazakhstan augmentent au détriment des importations de Russie et de Biélorussie.

Et cela est d’une importance capitale étant donné que ces différents pays d’Asie centrale sont des pays limitrophes avec la Russie et pourraient donc servir d'intermédiaires entre l'Union européenne et la Russie.

L’explication serait que, dans une certaine mesure, ces pays agissent comme des intermédiaires commerciaux entre la Russie et l'Union européenne.

C'est-à-dire que l'Union européenne exporte des machines vers le Kyrgyzstan, ce pays les reconditionne et les exporte ensuite vers la Russie.

La Russie ne les achète pas officiellement à l'Union européenne, mais elle le fait via le Kyrgyzstan, tout comme l’Union européenne n’importe pas du gasoil russe, mais elle le fait via l’Inde.

C’est précisément pour ces différentes raisons, qu’en réalité, la rupture des liens commerciaux entre le bloc occidental et la Russie ne s’est pas avérée si catastrophique que ce à quoi nous nous attendions.

Évidemment, cela ne signifie pas que les sanctions n'ont eu absolument aucun effet.

Comme nous l’avions vu, l’interposition d’intermédiaires, que ce soit l'Inde ou les pays d'Asie centrale, provoque une hausse des coûts.

1 an de conflit : quelles leçons ?

Un an après le début du conflit et après l’imposition de sanctions commerciales qui gagne la guerre économique ?

1. L'inflation:

Les deux économies ont clairement été frappées par une inflation vertigineuse qui tend à se calmer, comme nous avons eu l'occassion de le voir dans un précédent article.

En Russie, l’inflation a doublé : elle est passée de 6,7 % à 13,7 % entre 2021 et 2022.

Au sein de la zone euro, elle a presque quadruplé: elle est passée de 2,59 % en 2021 à 8,38 % en 2022.

2. En ce qui concerne le PIB:

La performance économique de la Russie a pris de court la plupart des analystes occidentaux : la plupart des prévisions ont dû être révisées car elles se sont avérées être fausses. Pour autant, sa croissance a été négative avec une contraction de près de 14%.

Du côté européen, l’économie a moins souffert que prévu notamment grâce à un concours de circonstance au travers du remplissage des stocks de produits énergétiques et d’une météo qui s’est avérée être particulièrement clémente ce qui a permis à la zone euro de croître de 3,5 % soit, une contraction de moins 4,5%.

Ainsi, bien que l’économie russe ait étonnamment surpris la plupart des analystes, le bloc occidental s’en est tout de même mieux sorti. 

3. L'effort de guerre:

Il est clair que les sanctions n'ont pas paralysé la machine de guerre russe ! 

De même, l'arme énergétique de la Russie n'a pas découragé les Européens d'imposer des sanctions à la Russie et de soutenir l'Ukraine, comme les Russes l'avaient espéré.

On peut donc clairement dire qu’au sein de cette catégorie le résultat est plus que mitigé. Même si l'économie russe a été la plus durement touchée, les sanctions occidentales n'ont pas atteint leur objectif ultime d'arrêter la machine de guerre de Poutine.

Bain de Sang à Venir : La Banque Centrale Européenne au Bord de la FAILLITE ? Libre et riche

Pour la première fois depuis 15 ans, en 2022, la Banque Centrale Européenne n'a réalisé aucun bénéfice !

Compte tenu du resserrement monétaire actuel, les pertes de la BCE se poursuivront au moins jusqu'en 2024/2025 et probablement au-delà…

Qu'est-ce que cela signifie concrètement et quel impact cette situation aura-t-elle sur la zone euro et notre monnaie communautaire ? 

La BCE dans la tourmente ?!

3  chiffres importants: 

  1. 698,8 milliards d’euros : c’est la taille du bilan de la BCE qui a augmenté de 18,7 milliards d’euros par rapport à l’année 2021 
  2. 1,6 milliards d’euros : c’est le montant dans lequel la Banque Centrale Européenne a dû taper pour venir compenser les pertes d’argent qu’elle a engendrée et, finalement, 
  3. 0 euro : c’est le bénéfice de la BCE 

Pour la première fois depuis 15 ans, la Banque Centrale Européenne n'a réalisé aucun bénéfice, mais, en plus, elle a dû taper dans ses réserves pour éviter d’enregistrer des pertes.

Compte tenu de l’évolution actuelle, les analystes prédisent des années de pertes suite au renversement de ses politiques monétaires ultra-accommodantes.

Cela n’est un secret pour personne, les banques centrales ont énormément gonflé leurs bilans au cours des dernières décennies.

Cet outil vise à poursuivre leurs objectifs de stabilité macroéconomique et financière.

Le problème, c’est que, en agissant de la sorte, les banques centrales ont sciées la branche sur laquelle elles étaient assises.

Mais comment se fait-il que la banque centrale, celle qui a pourtant le monopole de l'émission monétaire, subisse des pertes ?

A priori, l’entité n’aurait qu’à faire tourner sa “planche à billets” ?

En réalité, parler de planche à billets n’a pas vraiment de sens…

Le fonctionnement et le rôle de la BCE

Par conséquent, si le but est d’asseoir et renforcer la crédibilité de sa monnaie, la banque centrale ne peut pas émettre librement de la monnaie pour annuler ses pertes.

Du coup, sa situation actuelle n’est en réalité pas si différente de ce qu’il peut arriver à n’importe quelle autre entité : si ses revenus sont supérieurs à ses dépenses, alors elle gagne de l’argent. À l’inversement, si ses revenus sont inférieurs à ses dépenses alors, elle perd de l’argent

En fait, l’activité de la BCE, outre son unique mandat de stabilité des prix en maintenant l’inflation à moyen terme sous et proche des 2%, consiste à toucher des revenus sur ses actifs et reverser une partie de ses revenus en remboursant ses dettes sur son passif. La différence étant le bénéfice.

Le problème, c’est que l’actif de la BCE est rempli de dettes d’États peu rémunératrices mais, dans le même temps, du côté du passif, la BCE doit rembourser des intérêts.

Il faut savoir que lorsque la banque centrale verse des intérêts aux banques commerciales, elle transfère une partie de ses bénéfices au secteur bancaire

Elle ne crée pas de l’argent pour l’occasion contrairement à ce que certains croient !

Elle prend l’argent que les États paient dans le cadre du remboursement de leur dette et en redistribue une partie aux banques. Le surplus faisant office de bénéfices ou de pertes.

Le hic, c’est que la plupart des obligations d'État détenues par la Banque Centrale ont été émises à des taux d'intérêt très bas, souvent même nuls. 

Dans le même temps, la BCE paie un taux d'intérêt de 2,5% sur les réserves bancaires.

En effet, les augmentations récentes des taux d'intérêt ont des implications importantes pour les profits et les pertes des banques centrales. 

Les hausses de taux d'intérêt entraîne également des paiements d'intérêts plus importants par les banques centrales aux banques commerciales. 

Ces paiements d'intérêts pourraient être encore plus importants étant donné que la BCE a annoncé de nouvelles hausses des taux.

Malgré tout, cela reste encore difficile à anticiper dans la mesure où, en même temps que les taux d’intérêt sont censés croître, la BCE a mis en place son resserrement quantitatif: le Quantitative Tightening.

Lorsque la BCE réalise des profits, elle les redistribue à ses actionnaires, c’est-à-dire les États à hauteur de leur détention capitalistique. 

C’est l’article 33 des statuts du Système Européen des Banques Centrales, relatifs à la répartition des bénéfices et des pertes nets de la BCE qui dispose que : 

“Le bénéfice net de la BCE est transféré dans l'ordre suivant : 

a) un montant à déterminer par le conseil des gouverneurs, qui ne peut dépasser 20% du bénéfice net, est transféré au fonds de réserve générale dans la limite de 100% du capital ; 

b) le bénéfice net restant est distribué aux détenteurs de parts de la BCE proportionnellement aux parts qu'ils ont libérées”. 

Dans tous les cas, une chose est sûre : on peut clairement dire que le pari de la BCE que les taux d'intérêt resteraient bas se retourne désormais contre elle et elle le reconnaît dans son dernier rapport. 

Ce paradoxe est tout simplement la conséquence des changements de politique monétaire.

Pour autant, pour le moment, il est précipité de crier au catastrophisme compte tenu du matelas de sécurité que l’institution a construit au cours des années précédentes dans le but d’absorber les pertes futures.

Un problème supplémentaire: ces ressources financières ne sont pas nécessairement stables et une valeur sûre à proprement parler dans la mesure où elles sont composées de titres qui peuvent prendre ou perdre de la valeur.

On comprend vite que si la BCE doit venir taper régulièrement dans ce matelas…

Le futur de la zone euro compromise ?

En soit, ces pertes, ne signifient probablement pas l'éclatement de la zone euro, mais elles ne doivent surtout pas être ignorées compte tenu du fait qu’elles pourraient en être l’élément déclencheur.

D'une part, parce qu'elles proviennent en partie d’une politique monétaire très laxiste qui a davantage profité aux pays les plus endettés et les moins solvables et, d’autre part, parce que ce sont désormais, les pays qui ont le moins de dettes et les plus solvables qui en paient le prix.

L’on assiste donc actuellement à la fragmentation entre les pays du nord et les pays du sud, exactement comme nous l’expliquons depuis maintenant près de 2 ans !

Un autre risque est d’ordre politique et à trait à l’indépendance des institutions monétaires. En d’autres termes, si les banques centrales continuent de perdre de l'argent chaque année, les États pourraient devoir injecter du capital supplémentaire au pire moment…

Dans le cas contraire, c’est l'indépendance de ces organismes qui serait remise en question, ce qui pourrait exacerber le poids de l’État au travers de ce que l’on appelle la “fiscale dominance” et donc l’étatisation de la société !

Finalement, il faut bien rester conscient que la capacité d’une banque centrale à opérer normalement même en cas de capital négatif n’est valable que si elle reste crédible aux yeux des marchés financiers et du système bancaire

Comme le reconnaît la Banque des Règlements Internationaux, aussi connue pour être la banque centrale des banques centrales, dans un récent rapport, plusieurs banques centrales ont déjà enregistré de nombreuses pertes. 

Selon la BRI, les banques centrales peuvent atténuer le risque de mauvaise perception grâce à une communication efficace avec les parties prenantes. 

Le problème c’est que la crédibilité de la BCE n’est pas glorieuse… Une plus grande fréquence de communication a plutôt eu tendance à éroder la confiance déposée dans l’institution : 

En cas de mauvaise gestion macroéconomique et de manque de crédibilité de l'État, les pertes peuvent éroder la réputation de la banque centrale.

Cela est d’autant plus problématique que la BCE elle-même a reconnu que “les banques centrales accepteraient volontiers des pertes sur leurs bilans qui entraîneraient en fin de compte des pertes pour le contribuable moyen” …

On peut donc conclure que, s’il est vrai que, techniquement parlant, une banque centrale ne peut pas faire faillite, la monnaie elle, le peut.

Or, le principal produit que gère une banque centrale est précisément la monnaie et elle a pour vocation de veiller à sa stabilité.

Les risques de défiance vis-à-vis des banques centrales et des monnaies que ces dernières gères sont donc clairement des signes mettant en exergue leur faillite à mener à bien leur mission.

La Fin de l'hégémonie du dollar : La stratégie des BRICS pour Écraser l'Occident | Libre et riche

Les achats d'or de la part des Banques Centrales ont atteint un record historique sur les 55 dernières années. Ce sont les Banques Centrales des pays émergents qui se sont avérées être les principales acquéreuses.

En fait, cette situation reflète parfaitement les tensions géopolitiques internationales !

Depuis la fin de la guerre froide, les États-Unis restent l'hégémonie incontestée, désormais, l’ordre mondial est sur le point d’être bouleversé…

Au cours de l’histoire, nous assistons à l’ascension et le déclin des empires. 

La raison de ces prédictions audacieuses est que, lors de sa récente visite en Arabie saoudite, le président chinois, Xi-Jinping, a présenté un nouveau plan qui menace le dollar américain

De plus, nous assistons au renversement de l’ordre mondial avec un rapprochement un élargissement des BRICS, originellement constitués du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine ainsi que de l’Afrique du Sud.

En quoi consiste concrètement ce nouveau plan pour mettre fin à la domination du dollar et des États-Unis ?

Les BRICS sont-ils sur le point d’imposer un nouvel ordre mondial ?

Le dollar: un privilège exorbitant

3 points sont à retenir du dernier rapport du World Gold Council : 

  1. La quantité d’or achetée par les  Banques Centrales en 2022 est de 1.136 tonnes, soit le volume d'achat le plus élevé depuis 1967,
  2. l'incertitude géopolitique et la forte inflation sont les principales raisons de détenir de l'or,
  3. les Banques Centrales des pays émergents sont les acheteuses principales.

La raison de ces achats est simple : la volonté de la part des pays émergents de mettre fin au privilège du dollar.

Les 2 privilèges du dollar:

  1.  Les États-Unis peuvent dépenser plus d’argent qu'ils n’en gagnent au niveau international

Ce sont les États-Unis qui émettent des dollars, ils ne manquent donc jamais de cette monnaie. De plus, comme la demande de dollars est importante à l'échelle internationale, les États-Unis peuvent dépenser plus qu'ils ne le pourraient.

  1. Les États-Unis peuvent infliger d'énormes dégâts à leurs ennemis en les excluant du système financier international qui est basé sur le dollar. 

Vouloir mettre fin à la dominance du dollar est une chose, y parvenir en est une autre !

Si les États-Unis y sont parvenus, l’explication se trouve en réalité dans l’établissement d’étroites relations.

Après la seconde guerre mondiale et l’instauration des accords de Bretton Wood l’imposition du dollar comme référence était une évidence. Cependant la fin de la convertibilité du dollar en or à partir de 1971 aurait pu faire chuter le dollar. L’instauration du pétro-dollar est venue contrecarrer la situation.

En effet, en 1979 est née la Commission mixte américano-saoudienne sur la coopération économique. 

Avec cet accord, l'Arabie Saoudite s’engageait à vendre son pétrole au reste du monde dans une seule devise: le dollar. 

En échange, les Etats-Unis fournissaient une garantie de sécurité à l'Arabie saoudite.

Ainsi, pour exister, chaque nation doit détenir des dollars. 

On se souvient d’ailleurs de ce qui est arrivé à Saddam Hussein, après avoir annoncé que l'Irak commencerait à vendre du pétrole en euros. 

Les États-Unis ont tout simplement décidé d’envahir l’Irak, afin de renverser Saddam Hussein. Ainsi, trois mois plus tard, le pays recommençait à vendre du pétrole en dollars.

Mais la situation géopolitique internationale pourrait bien faire tourner le vent en faveur d’un bloc émergent : les BRICS.

La fin d’une hégémonie ?!

Comme le reconnaît le FMI, c’est-à-dire le Fonds Monétaire Internationale, la part du dollar dans les réserves internationales baisse depuis le début du siècle.

On observe également une hausse récente et encore modeste du Renminbi.

De plus, on observe depuis maintenant plusieurs années que les BRICS réduisent peu à peu leur exposition au dollar américain au travers de ce que l’on appelle le phénomène de “dédollarisation”. L’objectif est d’augmenter leurs réserves d’or.

Ainsi, on observe clairement la volonté de ces pays de venir réduire l’influence du dollar américain.

Cependant, pour à mettre fin à la puissance du billet vert et rendre plus attrayant le Renminbi ou une monnaie BRICS, trois différents défis devraient être relevés : 

  1. la nouvelle devise devrait pouvoir être utilisée à l'échelle internationale
  2.  il faudrait pouvoir attirer l’épargne mondiale en actifs libellés dans cette nouvelle devise. 
  3. il faudrait que les pays étrangers puissent facilement obtenir cette devise en la rendant liquide.

Le Renminbi la future monnaie ?

Bien que l’utilisation de la devise chinoise augmente, le dollar américain continue d’être utilisé dans 88 % des transactions. 

Dans son discours tenu auprès du Conseil de Coopération du Golfe, Xi Jinping a indiqué sa volonté de promouvoir l’utilisation du Renminbi.

En plus de permettre d’esquiver les sanctions internationales et de rendre le renminbi utilisable au niveau international, puisque la Russie, le Venezuela et l'Iran acceptent déjà les paiements en renminbi, cela porterait un énorme coup au pétrodollar.

En effet, parmi les pays du golf se trouve notamment l’Arabie Saoudite.

Or, actuellement, les relations entre Riyad et les USA sont particulièrement tendues.

Peu de temps après son arrivée au pouvoir, Biden ordonnait la fin de la vente d'armes aux saoudiens.

Sauf que, la Russie a envahi l'Ukraine et les sanctions énergétiques vis-à-vis du Kremlin donnent un coup d’avance à l’Arabie Saoudite.  

Ainsi, Biden a vite tourné sa veste. 

L’Arabie Saoudite, se trouvant en position de force, a donc tout simplement refusé d'augmenter la production de pétrole.

De plus, l’Arabie Saoudite a désormais la volonté d’adhérer aux BRICS !

Il s’agirait donc d’une réelle opportunité pour mettre fin à l’hégémonie du dollar

Si le pétrodollar venait à prendre fin, cela permettrait de rendre la monnaie BRICS utilisable au niveau international.

Les points faibles du Renmibi

Bien que rien n’est sûr pour le moment, une chose est certaine, c'est qu’à partir du moment où certains pays commencent à accepter une devise, un cercle vertueux s’installe, et la devise en question commence à être de plus en plus acceptée, ce que l’on appelle couramment “l’effet réseau”.

En revanche, il reste très difficile de placer son argent en Renminbi

En effet, les banques et les courtiers occidentaux n'offrent pas d'accès aux marchés financiers chinois. De plus, la Chine restreint toujours fortement l'accès à ses marchés financiers pour les étrangers. 

C’est d’ailleurs ce qui pourrait limiter la possibilité qu’a l’Arabie Saoudite d’accepter la devise chinoise comme moyen de paiement de l’or noir

En effet, il est facile à Riyad de réutiliser les dollars reçus. 

Malgré tout, cette sensation de sécurité américaine est de plus en plus remise en cause. 

De plus, Xi Jinping a clairement fait comprendre qu’il serait disposé à ouvrir davantage les marchés chinois aux pays exportateurs de pétrole du golf.

On peut donc dire que, pour que la Chine puisse promouvoir sa devise ou que la monnaie BRICS gagne en liquidité, il faudrait qu’elle ouvre son marché.

En ce qui concerne l’octroie de prêt, la Chine réalise déjà ce type d’action, notamment dans le cadre des nouvelles routes de la soie.

Les Vraies Raisons de l'Envolée du Bitcoin ! | Libre et riche

Près de 50%, c’est le pourcentage de revalorisation du Bitcoin depuis le début de cette année 2023.

Nous assistons à la résurgence d'un actif dont un grand nombre de personnes avait pourtant prédit la disparition.

D’ailleurs, comme on peut l’observer sur ce graphique (présent sur ce site), le Bitcoin aurait dû mourir plus de 471 fois !

Comment expliquer l’énorme revalorisation du Bitcoin ?

Pourquoi cette hausse pourrait ne pas durer, notamment si l’inflation continue de monter ?

Et à quoi s’attendre d’ici les mois à venir ?

Bitcoin : grand retour … ?

En ce début d’année, le Bitcoin s’est revalorisé de 50% passant d’une valeur d’environ 16.600 dollars à près de 24.600 dollars !

Comme on peut le voir sur ce graphique, tandis que le Bitcoin s'est apprécié de près de 50%, le Nasdaq, a performé de 14 %, le S&P500 d’environ 7 %...

Quelles sont les raisons sous-jacentes ayant conduit à cette très forte revalorisation ? 

L’inflation se modère

D'abord, le prix du bitcoin a beaucoup augmenté parce que l'inflation a commencé à se modérer.

Cela semble paradoxal dans la mesure où, le Bitcoin est souvent vendu comme une couverture contre l'inflation. On pourrait donc s'attendre à ce que le bitcoin s’apprécie au gré de l'augmentation des prix des biens et des services.

Or, à en croire l’expérience des deux dernières années, c’est l'exact inverse qui s’est produit. 

Lorsque l'inflation a explosé, le Bitcoin s’est effondré ! Maintenant que l'inflation semble ralentir, le Bitcoin s’apprécie.

S’il est vrai qu’à long-terme, cet actif est susceptible de fournir une couverture contre l'inflation, cela n’est clairement pas le cas à court-terme.

Toute classe d’actif est nécessairement en concurrence avec l’ensemble des instruments d’investissement disponibles sur le marché.

En d’autres termes, bien qu'ils ne soient pas forcément des substituts parfait au Bitcoin, certaines classes d’actif offrent d'autres caractéristiques qui peuvent être plus attrayantes que le Bitcoin lui-même.

Pourquoi un scénario inflationniste est susceptible d’impacter négativement le prix du Bitcoin ?

L’environnement inflationniste que nous vivons actuellement a poussé les banques centrales à remonter les taux d'intérêt directeurs et donc cette hausse se répercute également sur le coût de la dette publique des différents États.

Autrement dit, les État se retrouvent à devoir payer plus d’intérêts pour s’endetter. La contrepartie de ce surcoût c’est que les investisseurs perçoivent ainsi une rémunération plus élevée.

Ainsi, si de prime abord, ce comportement de mise en concurrence des actifs et notamment des obligations d’États avec le Bitcoin peut sembler paradoxal, dans la mesure où, a priori, de nombreux investisseurs placent leur argent dans cette cryptomonnaie précisément pour échapper au joug des États, il n’empêche que, la majorité des investisseurs sont, pour ainsi dire, opportunistes et cherchent tout simplement à obtenir la meilleur performance possible.

Le capital investit dans les classes d’actif qui perdent en attractivité va donc avoir tendance à être retiré au travers d’arbitrages afin de le rediriger vers les classes d’actifs qui gagnent en attraction.

Et c’est exactement ce qu’il s’est passé à partir de la fin de l’année 2021 et tout au long de l’année 2022 avec le Bitcoin ainsi que d’autres actifs comme la bourse et notamment les entreprises technologiques.

De ce fait, tout naturellement, lorsque les flux de capitaux sortent d’un actif, ici le Bitcoin, son prix se met à chuter et alors d’autres facteurs à prendre en compte sont susceptibles d’aggraver la chute des prix…

Par exemple, tous les investisseurs qui avaient placé leur argent dans tel ou tel instrument, en faisant usage de l’effet de levier, c’est-à-dire en s’endettant, notamment au travers de produits dérivés, commencent à souffrir des “margin calls” ou appels de marge en français.

Les “margin calls” ont donc un impact direct sur la capacité qu'ont les intermédiaires financiers à donner la possibilité aux investisseurs d’investir en faisant usage de l’effet de levier.

… ou grand retournement ?!

Aujourd’hui, il semblerait que l’on assiste à une phase de désinflation, c’est-à-dire une modération de l’inflation. Autrement dit, les prix poursuivent leur hausse mais à des taux plus faibles.

La crise inflationniste de 2021 et 2022 surmontée, c'est donc le phénomène inverse qui se produit et le prix du Bitcoin remonte.

En effet, nous serions proche du pic et les investisseurs s’attendent à ce que les banques centrales modèrent la hausse des taux d’intérêt d’ici quelques mois, avant de stopper complètement la hausse et éventuellement les baisser de nouveau car si l'inflation n'est plus une menace, mieux vaut les baisser afin de stimuler l'économie et c’est effectivement ce que l’on observe actuellement.

Or, si ce qui a précisément tué le prix du Bitcoin au cours des deux dernières années était justement la hausse des taux d'intérêt pour lutter contre l'inflation, une baisse des taux devrait provoquer le processus inverse, augmentant ainsi le prix de la cryptomonnaie.

Le comportement du Bitcoin

En fait, aujourd’hui, le comportement suivi par le Bitcoin ressemble étroitement au comportement affiché par une classe d’actif spécifique que sont les entreprises de croissance et notamment Tesla.

Les entreprises de croissances : entreprises dont la capitalisation boursière ne dépend pas tant des résultats actuels et de la richesse créée en ce moment, mais dans leur capacité à générer de la valeur dans le futur. Elles sont  influencées par l’évolution des taux d’intérêt

Ainsi, si cette croyance qui prévaut actuellement sur les marchés se réalise, que la crise inflationniste est déjà terminée et que les banques centrales, commencent à baisser leurs taux d’intérêt, alors le prix du Bitcoin pourrait poursuivre son ascension.

Il convient d’être extrêmement prudent et critique vis-à-vis de cette croyance. 

2 raisons d'être prudent

1.Parce qu’il s’agit d'anticipations qui peuvent être erronées… Si les choses n'évoluent pas comme cela était prévu, alors le prix du Bitcoin pourrait de nouveau prendre un sacré coup !

Par exemple, aux États-Unis, en janvier, l’inflation s’est avérée être plus élevée que prévu et, en France, la dernière publication de l’INSEE indique que l’inflation a atteint de nouveaux records historiques comme nous l'avions précisé dans un précédent article.

2.Même si la bataille contre l'inflation venait à être victorieuse, les banques centrales pourraient refuser de baisser les taux. 

En effet, si l’économie continue d’être en surchauffe notamment du côté du marché du travail alors, une baisse des taux pourrait ne pas être immédiate.

Par exemple, aux États-Unis le taux de chômage est de 3,4 % et au sein de la zone euro, il est à 6,6 %. 

Dans un tel contexte, les banques centrales savent pertinemment que l’inflation peut très vite reprendre… 

Dans un tel cas de figure, si les banques centrales ne baissent pas les taux d'intérêt, alors même que l'inflation est maîtrisée, la hausse du prix du Bitcoin pourrait n’être que temporaire.

Par conséquent, il convient d’être prudent concernant le comportement du Bitcoin depuis le début de l’année et considérer cette évolution comme référence pour prédire son évolution future pourrait être profondément erronée.

Pour que le prix du Bitcoin continue de monter, les taux d'intérêt, tant dans la zone euro qu’aux États-Unis, doivent commencer à baisser. Ceci implique donc une inflation maîtrisée.

Or, la désinflation temporaire à laquelle nous assistons depuis la fin de l’année 2022 n’est pas synonyme de maîtrise de l’inflation.

En ce sens, bien que le Bitcoin ait extrêmement bien performé depuis le début de l’année, rien n’a jamais été plus vrai que le fameux adage les performances passées ne présagent pas des performances futures”.

En revanche, une chose est sûre, toutes les personnes qui, il y a encore de cela quelques mois à peine, prédisaient la mort du Bitcoin ils se sont une énième fois, trompé.

La Chine sur le point de s'écrouler | Les conséquences seraient graves ... | Libre et riche

L'économie chinoise se trouve actuellement en difficulté et certains économistes font de sombres prédictions sur l’avenir du pays.

La Chine connaît le pire niveau de croissance depuis 1976 ! De plus, un krach immobilier a commencé comme nous l'avions vu dans un précédent article, et on observe une fuite des investisseurs étrangers du pays. 

Qu’est-il en train de se passer ?

Quels sont les défis auxquels l’empire du milieu est soumis ?

Une dictature en difficulté

2022 est une année spéciale : pour la première fois, depuis des décennies, des économies comme les États-Unis ou la zone euro auront connu une croissance économique plus élevée que la Chine.

Depuis des années la Chine enregistrait des taux de croissance de l’ordre de 7 à 10% passant à 3% pour 2022. 

Il est totalement justifié que d’affirmer qu’un rythme de croissance de 7 à 10 % année après année n’est pas viable sur le long terme. Cela est tout à fait naturel que, au fur et à mesure qu’un pays se développe, sa capacité à croître se tarit.

Pour autant, compte tenu du niveau actuel de développement économique, le PIB chinois continue d'être plutôt faible

À titre d’exemple, le Produit Intérieur Brut par tête en PPA  et à prix constants de la France et des États-Unis, c’est-à-dire en Parité de Pouvoir d’Achat, sont près de 3 fois et 4 fois plus élevés respectivement que celui de la Chine.

Tout ceci s’explique par la politique zéro covid mise en place par le Parti communiste chinois maintenant l'économie à l'arrêt.

Mais ce serait une erreur que de croire que la seule cause ayant impactée l'économie chinoise en 2022 soit uniquement la politique de covid-zéro.

Même si l’économie chinoise retrouve de hauts niveaux de croissances à court-terme, sur le moyen-terme, le pays va devoir faire face à un grand défi.

Les 3 défis de la Chine

1. Sa dette

Ces dernières années, la Chine a accumulé une quantité de dettes stupéfiantes et en un temps incroyablement court.

Entre 2010 et aujourd’hui, la dette privée chinoise est passée de 10.000 milliards de dollars à 51.900 milliards de dollars, soit une multiplication par 5 !

En fait, la situation de la Chine s’explique pour le modèle de croissance sur lequel le pays s'appuie ainsi que les objectifs fixés par le parti. 

Ainsi, en 2013, le président chinois Xi Jinping, annonçait la mise en place des “nouvelles routes de la soie”.  Ses ambitions économiques, diplomatiques et stratégiques mondiales de la Chine était d'étendre l’influence du pays. 

Pour autant, ce rêve de domination internationale n’a rien de nouveau et remonte en réalité à Mao Zedong qui avait pour ambition de redonner la puissance d'antan à la Chine d’ici 2049.

Au début du XXIème siècle, la croissance chinoise permettait au pays de se développer et de sortir de la pauvreté. 

Jusqu'en 2007, l'économie chinoise s'est développée principalement grâce à son secteur exportateur qui était en plein essor. 

La Chine avait et continue d'avoir un secteur exportateur extrêmement compétitif, notamment en ce qui concerne la vente massive de marchandises.

De son côté, l’Occident finançait l’achat de ces marchandises en grande partie au travers de son endettement.

Par exemple, dans le cas des États-Unis, le pays s'endettait majoritairement envers la Chine.

La Chine dégageait régulièrement un excédent courant, c’est-à-dire qu’il exportait bien plus qu’il n’importait. 

Un cercle d’endettement s’était mis en place, avec d’une part les Etats-unis qui s’endettaient en partie vis-à-vis de la Chine et d’autre part, la Chine qui lui vendait ses marchandises. 

Le problème c’est qu’en 2007, la crise financière frappe de plein fouet l'Occident et évidemment, la capacité d’endettement de ces pays a diminué. On a donc assisté à un phénomène de désendettement, notamment de la part des agents privés qui cherchaient à liquider leurs actifs afin de rembourser leurs dettes.

De ce fait, les autorités chinoises ont compris à partir de 2008 qu'un changement de cycle s'annonçait : l'Occident n'allait plus acheter les marchandises chinoises en s'endettant.

Ainsi, les autorités chinoises ont décidé de changer la stratégie de croissance du pays:  au lieu de focaliser l'activité économique sur les exportations, l’objectif était désormais de donner beaucoup plus d’importance à la consommation intérieure.

2007 a donc marqué la fin de l’énorme croissance chinoise …

La question se posait donc de savoir comment maintenir ces taux de croissance sachant que le moteur de la dette occidentale allait ralentir.

La réponse apportée par les autorités chinoises était de favoriser la consommation intérieure grâce à l'emprunt. Ainsi, la dette privée des ménages et des entreprises chinoises a tout simplement doublé. 

La Chine dépend donc de son propre endettement et forcément, il arrive un moment où cela devient particulièrement dangereux. En effet, l'excès de dette a tendance à générer des bulles d'actifs…

Si cet excès de dette finance de mauvais investissements et que ces investissements ne sont pas rentables, il devient difficile de faire face à ses engagements ce qui provoque l’effondrement de l’économie du pays.

2. Son immobilier

La vente de maisons en Chine continue de s’effondrer.

Et ce phénomène se répète avec la production industrielle, avec un recul au deuxième trimestre et une stagnation au quatrième trimestre, trimestres qui coïncident justement avec les périodes durant lesquelles l'économie chinoise s’est refermée en raison des politiques de zéro-covid.

Les ventes de maisons ont plongé sur l’ensemble de l’année, de la même manière que l’indice des prix immobiliers s’est retourné en début d’année dernière, ce qui illustre qu’une crise immobilière profonde est en cours.

C’est pour cette raison que le parti communiste chinois a récemment levé les restrictions qu'il s'imposait lui-même pour limiter la croissance du crédit immobilier. 

C'est-à-dire que le parti communiste entend relancer l'investissement immobilier en Chine et ainsi regonfler la bulle immobilière.

La Chine qui se trouve donc dans une impasse n’a pas d’autre choix que de nouveau parier sur l’immobilier comme moyen de relancer une économie affaiblie.

3. Sa démographie

En 2022, la population chinoise a diminué pour la première fois depuis 1960, c’est-à-dire depuis plus de 60 ans !

Pour se faire une idée du phénomène, la population chinoise a diminué de 850.000 personnes par rapport à 2021. Une partie de cette baisse était due aux décès liés au Covid mais la principale raison expliquant cet évènement concerne la baisse du taux de natalité découlant de la politique de l’enfant unique de la Chine. 

Le taux de natalité en Chine baisse année après année depuis longtemps et malgré les efforts des autorités pour le relancer, les mesures restent vaines.

A cela s’ajoute: 

Ainsi, la Chine a sans aucun doute commis sa plus grande erreur stratégique en instaurant la politique de l’enfant unique dans les années 70. 

En ce sens, il y a fort à parier que la chine a très probablement déjà atteint son pic de population et que désormais, la démographie chinoise va baisser plus ou moins continuellement année après année.

Or, un pays qui perd de la population suppose moins de dynamiques, moins d'entrepreneurs, moins d’innovation et donc beaucoup moins de potentiel de croissance.

En d’autres termes, si 2022 a été la pire année depuis 1976 pour la Chine, sans compter 2020, on peut sans aucun doute s’attendre à ce que cette date ne marque en réalité que le début d’un déclin en devenir …

Les sanctions européennes sur le pétrole russe| Poutine en difficulté?

En décembre 2022, la coalition occidentale a pris la décision d’adopter un énième train de sanctions vis-à-vis de la Russie.

Cette condamnation a pour vocation d’affecter les revenus pétroliers du Kremlin afin de clore au plus vite les actions belliqueuses du pays et le conflit en Ukraine qui dure maintenant depuis près d’un an !

En agissant de la sorte, les pays occidentaux ont donc déclenché le plus grand ensemble de sanctions énergétiques jamais imposées à un seul pays.

Or, deux mois plus tard, beaucoup de personnes semblent penser que le plafonnement des prix est un grand succès, alors qu’une deuxième série de sanctions européennes, sur le gasoil et d'autres produits raffinés, est entrée en vigueur ce dimanche 5 février

Les nouvelles sanctions pourraient-elles enfin s’avérer efficaces ?

Nouvelles sanctions

La politique d'interdiction et de plafonnement des prix du pétrole brut russe de décembre n'a vraisemblablement pas porté ses fruits.

Après une légère accalmie, pendant que les entreprises européennes cherchaient à se conformer au nouveau plafonnement des prix, les expéditions ont repris à un rythme soutenu, non pas vers l'Europe, mais vers la Chine et l'Inde. 

À titre d’exemple, les exportations russes de pétrole brut, c’est-à-dire de pétrole non raffiné, ont atteint en moyenne 3,7 millions de barils par jour au cours des quatre semaines précédant le 29 janvier. 

Or, compte tenu de cette situation, un partisan du plafonnement des prix et des sanctions occidentales dirait que cela prouve l’efficacité des sanctions. 

Beaucoup de personnes mettent en avant l'écart de prix entre, d’une part, le pétrole Brent, qui est la référence mondiale et, d’autre part, le brut russe Oural

Ainsi, aujourd’hui, le pétrole russe est vendu avec une décote d’environ 38%, c’est-à-dire qu’il se vend 38% moins chers que son homologue européen.

Oui mais il y a un problème !

Aujourd’hui, le pétrole russe ne se vend clairement plus via les canaux traditionnels. Alors que les raffineurs et négociants européens avaient l'habitude de publier les prix pratiqués avec leurs partenaires russes, cette pratique n’est pas appliquée par les acteurs asiatiques qui fixent les prix en privé sans les communiquer.

Les données auxquelles nous avons accès aujourd’hui vis-à-vis de la Russie sont certainement inexactes. En effet, les acteurs réalisant des échanges avec la Russie font croire que les prix pratiqués sont faibles.

En tout cas, une chose est sûre, JAMAIS le volume de pétrole brut exporté depuis la Russie n’avait été aussi élevé qu’en janvier 2023.

L'Europe, qui, jusqu’alors, était le plus gros acheteur de pétrole brut russe, a choisi d’adopter des sanctions et de plafonner le prix de différents produits.

Les sanctions européennes concrètement

Il faut savoir que, dans le cas du pétrole, il est capital de bien distinguer: 

Les 3 mesures de plafonnement en vigueur : 

  1. Premier plafond : 60 dollars le baril, appliqué depuis le 5 décembre 2022, vise le pétrole brut.
  2. Deuxième plafond : 100 dollars le baril, appliqué depuis le 5 février 2023, vise les produits raffinés comme le gasoil ou le kérosène. 
  3. Troisième plafond : 45 dollars le baril, appliqué également depuis le 5 février 2023. Il vise les autres produits raffinés comme le fioul ou le mazout. 

Ainsi, les acteurs intervenant sur le marché de l’or noir ont l’interdiction de fournir des services de transport maritime de produits pétroliers vers des pays tiers, une assistance technique, des services de courtage, un financement ou une quelconque aide financière en lien avec le transport maritime de produits pétroliers vers des pays tiers ou vers l’Union Européenne si un des trois types de produits ont été acheté à un niveau suppérieur à un des trois plafonds.

En connaissant ces différents plafonds, il est aisé de comprendre que, si un pays comme la Chine ou l'Inde achètent un baril de gasoil russe, les entreprises européennes ne pourront pas financer le transport du pétrole de la Russie vers l'Inde.

Les pays asiatiques: les nouveaux gagnants

Le problème c’est que les pays européens sont extrêmement dépendants du gasoil. 

Ainsi, pour contourner ces plafonds, la Russie ne vend non plus de pétrole raffiné mais du pétrole brut, notamment à l’Inde qui se charge de le raffiner et de le vendre aux pays européens et aux États-Unis.

La Russie ne peut plus vendre son pétrole brut à l'Union européenne et aux États-Unis mais il lui est toujours possible de l’exporter à des pays tiers.

Il suffit qu’il y ait un intermédiaire au milieu et ça y est, plus aucune restriction ne s’applique et il peut donc librement circuler…

Les raffineurs indiens peuvent donc acheter du pétrole brut russe très bon marché, afin de le transformer en gasoil et ainsi le vendre au prix du marché sans aucun plafonnement puisque le pétrole n’est plus censé être d’origine russe.

Et c’est exactement ce que l’on observe actuellement puisque l’Inde a acheté une quantité record de pétrole russe le mois dernier.

Dans le même temps, l’Inde a expédié l’équivalent de 89.000 barils et 172.000 barils par jour d'essence et de diesel aux États-Unis et en Europe.

Le développement d’un marché parallèle 

Depuis le début de la guerre en Ukraine, les entreprises occidentales, se sont retirées du commerce, de l'expédition et de l'assurance du pétrole russe. 

A leur place, de nouveaux venus ont aidé à écouler le brut du pays : Hong Kong et Dubaï. 

Jamais une telle situation n’avait été vécue auparavant et le système énergétique mondial devient de plus en plus dispersé, divisé et dangereux.

Le besoin de la Russie pour cette chaîne d'approvisionnement alternative, présente depuis le début de la guerre, est devenue plus pressante après le 5 décembre, lorsqu'un ensemble de sanctions occidentales est entré en vigueur.

Le marché gris

Sauf qu’une nouvelle infrastructure de transport maritime et de financement dans l’ombre s’est développée et ce marché, que l’on appelle le “marché gris”, a eu le temps de croître, bien avant que les nouvelles sanctions soient appliquées.

Des pétroliers en piteux état, vieux d'un demi-siècle, naviguent vers des clients clandestins.

Ils sont renommés et repeints avec pour objectif de mélanger le pétrole russe à d'autres pétroles, afin de brouiller les pistes et ainsi empêcher de tracer l’origine de l’or noir.

Jusqu’à ce que la mesure de plafonnement des prix soit appliquée, la Grèce jouait un rôle déterminant dans la capacité qu’avait la Russie à livrer en pétrole ses partenaires commerciaux. 

La Grèce s’est opposée au plafonnement des prix et aux mesures visant à sanctionner le pétrole russe. Ainsi, nous assistons aujourd’hui à une explosion des ventes de pétroliers d'occasion en provenance du pays hellénique.

Et sur le long terme?

Reste à savoir si les raffineries en Inde ou dans d'autres pays tiers ont une capacité de raffinage suffisante pour remplacer les raffineries russes, européennes et américaines.

Cela semble être le cas puisque la plupart des achats réalisés par l’Inde et la Chine sont directement raffinés et revendus.

Cependant,  dans le cas où la réponse venait à être négative dans les mois à venir, nous pourrions assister à un rétrécissement des volumes de gasoil. 

Les sanctions nuisent aux finances publiques russes, et nous avons eu l’occasion d’en parler dans un précédent article, pour autant, les dommages restent encore relativement faibles.

Cette situation plus que loufoque est révélatrice de la situation dans laquelle nous nous trouvons : nous avons besoin du pétrole russe et nous souhaitons avoir du pétrole russe mais nous ne voulons pas l'acheter directement à la Russie.

Ainsi nous payons le pétrole plus cher à l’Inde qui provient de russie. 

La fin du CASH | La Monnaie Digitale de Banque Centrale est Officielle !

Bientôt, la façon dont nous utilisons notre argent sera complètement bouleversée !

L'argent liquide va disparaître et les gouvernements ainsi que les banques centrales du monde entier veulent que les citoyens cessent d'utiliser le cash pour effectuer leurs transactions et optent pour de la monnaie numérique.

Tout cela sera rendu possible grâce au développement du numérique et notamment la mise en place du dollar numérique, également appelé CBDC (Central Bank Digital Currency). D'ailleurs nous avions déjà abordé le sujet dans un précédent article.

Le Forum de Davos en a fait un sujet de discussion au cours de la précédente réunion qui s’est tenue en janvier de cette année. 

Selon l'Atlantic Council GeoEconomics Center, 114 pays sont à divers stades d'exploration des CBDC. Déjà 11 pays ont émis une CBDC en janvier 2023 dont notamment, la Jamaïque, les Bahamas ou encore le Nigéria.

D’ailleurs, plusieurs tests ont déjà été effectués et, par exemple, en novembre de l’année dernière, la Réserve fédérale terminait la première phase d'un test avec des CBDC qui consistait à effectuer un virement international.

Désormais, il y a un autre test qui est effectué par une fondation appelée le Digital Dollar Project.

L'objectif du test est de pouvoir acheter et vendre des actions en utilisant des dollars numériques au lieu d'utiliser des dollars déposés sur un compte bancaire.

Quels sont les mystères de la fin annoncée du cash et quelles pourraient être les conséquences dans notre vie quotidienne ?

Le combat contre le Cash

Ce graphique illustre à quel point les moyens de paiement utilisés par les citoyens sont similaires selon les pays bien qu’il existe quelques divergences, notamment du côté des pays asiatiques.

En effet, on observe que, globalement, l’utilisation du cash est minoritaire par rapport aux autres moyens de paiement dans l’ensemble des pays. 

La particularité de la Chine et de certains autres pays asiatiques réside dans la réalisation de paiements au travers des téléphones portables.

Il existe une concurrence entre la monnaie dite “moderne” et la monnaie “physique". 

Ce phénomène n'est pas nouveau et l'histoire est remplie d’exemples où une innovation détruit des usages anciens pour les remplacer par des nouveaux. C’est l’économiste autrichien Joseph Schumpeter qui avait théorisé ce phénomène : la “destruction créatrice”.

Les banques centrales et commerciales, les applications mobiles ainsi que les gouvernements poussent petit-à-petit à ce que l'argent physique soit abandonné pour transiter vers une utilisation exclusivement numérique.  

En France, pratiquement tout est fait pour limiter l’utilisation du cash et, par exemple, les paiements entre particuliers ne sont pas limités mais un écrit est nécessaire pour une transaction au-delà de 1.500 euros. Le paiement d’impôts et de taxes est limité à 300 euros et le paiement en espèces d’un particulier à un professionnel est limité à 1.000 euros

Les risques de la fin du cash et l’avènement des CBDC

En fait, cette tentative de bannir l'argent liquide du monde pourrait entraîner l'exclusion totale de millions de personnes de l'économie mondiale étant donné que de nombreuses personnes n’ont toujours pas accès à des comptes bancaires

Une étude réalisée par l'Organisation des Nations Unies a révélé que plus d'un tiers de la population mondiale n'a jamais utilisé Internet, soit 2,7 milliards d’individus.

Autrement dit, il y a clairement un problème de bancarisation pour toutes ces personnes qui se verraient de facto exclues du système de paiement et donc, de l’économie. 

L’élimination du cash nous exposerait à une série de risques :

Risque 1: faillite et perte potentielle de l’argent déposé.

En théorie, en cas de faillite d’une banque, chaque compte bancaire est censé jouir d’une garantie apportée par le FGDR.

Le Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution est chargé d’une mission d’intérêt général puisqu’il est l’opérateur de crise du secteur bancaire et financier et protège les avoirs des clients en les indemnisant en cas de défaillance de leur établissement. 

La règle à ce jour, c’est 100.000 euros par déposant et par établissement pour les comptes chèques et livrets et 70.000 euros par client et par établissement pour les titres.

Ce plafond de garantie s’applique quel que soit le nombre de comptes de dépôts ouverts auprès du même établissement bien que dans la pratique, il y avait en novembre 2022 l’équivalent de 2.800 milliards d’euros tout type de dépôts bancaires confondus pour un montant de garantie de dépôts de seulement 5,8 milliards d’euros, soit 0,21 pour cent du montant nécessaire pour couvrir l’ensemble des dépôts …

Et c’est ici que les CBDC (monnaies digitales de banque centrale) pourraient apporter une solution.

En effet, il est plus risqué de détenir de la monnaie auprès d’une banque commerciale qu’une banque centrale

Or, aujourd’hui, la seule solution pour ne plus être créancier d’une banque commerciale c’est de convertir l’argent de ses comptes bancaires en pièces et billets.

Le problème, c’est que les transactions ne peuvent plus être tracées, d’où l’instauration d’une CBDC.

Le problème, c’est qu’avec la fin du cash et l’instauration d’une telle monnaie, il serait, dans les faits, pratiquement impossible de s’extraire du bancaire qui deviendrait, de facto, un monopole de l’État.

Risque 2: la confidentialité et le respect de la vie privée.

La mise en application d’un tel instrument est susceptible de permettre aux autorités de connaître avec un très haut niveau de fiabilité l’ensemble de nos habitudes quotidiennes.

En effet l’objectif est de contrôler l’économie avec précision en évitant l’évasion fiscale. Cette monnaie digitale permettrait de contrôler voire même orienter la consommation des individus…

Les gouvernements auraient directement accès à nos finances personnelles et connaîtraient notre mode de vie. De plus, ils pourraient  appliquer un impôt supplémentaire pour toute épargne jugée comme étant excédentaire afin de pousser à la consommation et à l’accroissement des dépenses pour ainsi stimuler l’économie.

Risque 3: Les potentielles défaillances dans le système bancaire nous empêchant d’accéder à l’argent sur nos comptes.

Si la numérisation de l’économie apporte de nombreux avantages, son accessibilité est liée à notre connectabilité.

Or, en l’absence de connexion internet, en cas de panne ou de cyberattaque, l’accès serait automatiquement limité.

Risque 4: Monnaie fondante, périssable ou l’application d'une taxe sur des montants d’épargne trop importants

Une publication dans le Wall Street Journal, a mis en avant une étude qui démontre que l'utilisation de monnaie électronique nous pousse à dépenser plus d’argent ! En effet, il nous est plus difficile de s’imaginer à quel point le montant de monnaie diminue par rapport au fait de “lâcher” des billets.  Ceci explique en partie pourquoi notre société de consommation est autant développée. C'est pourquoi lorsque nous utilisons de l'argent numérique, nous courons plus de risques de dépenser inutilement et même de dépenser l'argent que nous n'avons pas en utilisant les cartes de crédit parce que le cerveau traite les dépenses différemment.

Explosion des achats d’or des Banques Centrales en 2022 et passage de Libre&Riche sur TF1 Grand Reportage “La Fièvre de l’OR” !

Les achats d'or de la part des Banques Centrales ont atteint un record historique sur les 55 dernières années en 2022 !

Trois points à retenir du dernier rapport du World Gold Council

2022 a été non seulement la treizième année consécutive d'achats nets du métal doré, mais également le deuxième niveau d’achat le plus élevé jamais enregistré depuis 1950.

Ces estimations prennent seulement en compte les données déclarées par les banques centrales et omettent donc probablement les opérations non-déclarées.

Selon le World Gold Council, ces achats mettent en évidence deux facteurs clés des décisions des banques centrales de détenir de l'or : 

Il n'est donc pas surprenant qu'au cours d'une année marquée par l'incertitude géopolitique et l'inflation galopante, les banques centrales aient choisi de continuer à ajouter de l'or dans leurs coffres et à un rythme accéléré.

C’est la Banque Centrale de Turquie qui a annoncé le plus gros achat en 2022.

Curieusement, l'Irlande a été la seule banque centrale des marchés développés à augmenter ses réserves d'or au cours de l'année, avec des achats de 3 tonnes au premier trimestre.

Le World Gold Council conclu que : 

“Pour l'avenir, nous voyons peu de raisons de douter que les banques centrales resteront positives envers l'or et continueront d'être des acheteurs nets en 2023”.

Investir dans l’or en 2023

Investir dans l’or reste donc pertinent, encore faut-il le faire en utilisant des acteurs de qualité et de confiance !

C’est précisément pour cette raison que GOLD AVENUE est à nos yeux LE meilleur acteur puisqu’il est le revendeur officiel de la raffinerie PAMP que nous avons pu visiter à plusieurs reprises et dont les coulisses vous avaient été dévoilés au cours de précédentes vidéos

Libre & Riche visite une fonderie d'or avec TF1 ! Que se chache t-il derrière la fabrication de l'or et comment investir dans ce métal précieux ?
On vous dis tout !

La dernière vidéo a d’ailleurs été tournée en même temps que notre passage dans Grand Reportage la Fièvre de l’OR sur TF1 le dimanche 5 février 2023. Aux côtés d’Alessandro Soldati, le CEO de GOLD AVENUE, nous avons visité la raffinerie PAMP.

Ce qui est intéressant avec GOLD AVENUE c’est qu’il est possible de combiner tous les avantages, à la fois de l’or physique et également des ETF sans leurs inconvénients puisqu’il est possible d’acheter de l’or physique et ensuite le stocker directement hors-bilan dans des coffres-forts en Suisse gratuitement et j’insiste sur le terme “hors bilan”.

Hors-bilan signifie tout simplement que l’or vous appartient réellement puisqu’il est stocké dans des coffres-forts : on parle de “off-balance-sheet” en finance.

En plus de cette donnée, les coffres-forts de GOLD AVENUE sont notés triple A, la note la plus élevée, hors du système bancaire et le stockage est totalement gratuit jusqu’à 10.000 euros.

Un avantage supplémentaire, c’est que dans la mesure où il s'agit d'une entreprise Suisse, il existe ce que l’on appelle des ports francs permettant de ne payer aucune TVA.

Pour investir dans l’or grâce à GOLD AVENUE, c’est par ici : 

Corruption des institutions européennes et scandale du Qatargate

Bien que la coupe du monde de foot soit terminée, le Qatar fait encore la Une des journaux mais cette fois-ci pour corruption

Cette petite nation arabe, a certes fait sensation en tant qu’hôte du mondial de football, mais sera désormais au centre de 3 des plus grands scandales mondiaux

De toute évidence, les efforts acharnés de son ambitieux émir pour attirer l'attention du monde ont fonctionné, mais peu favorablement.  Au lieu de cela, le Qatar est désormais en lice pour remporter la Coupe du monde de la corruption.

Or, cette situation pourrait s’avérer particulièrement préoccupante compte tenu de la situation énergétique de l’Europe comme nous l'avions traité dans un précédent article et notamment de notre future dépendance au GNL (Gaz Naturel Liquéfié).

Pourquoi sommes-nous face à un véritable carnage au sein des institutions européennes ? 

Et comment cette situation pourrait chambouler l’horizon géopolitique et énergétique mondial ?

Qatar : les Rois du GNL

En 1971 le Qatar devient gagne son indépendance vis-à-vis du Royaume-Uni.

Si sa population n'est composée que de 225.000 habitants, le pays est rempli d’une main-d'œuvre étrangère de 1,5 million d'individus mal payés. Le Qatar est la 4ème nation la plus riche au monde en termes de PIB par habitant en Parité de Pouvoir d’Achat comme on peut le voir sur ce graphique:

La raison d’une telle richesse est simple : le gaz !

La nation désertique est fabuleusement riche car sous son sable se trouvent les 3ème plus grandes  réserves de gaz naturel  et de pétrole au monde.

 A partir des années 70, le pays a exploité ce potentiel devenant ainsi l'un des plus grands exportateurs mondiaux de GNL.

Le Qatar détrône la Russie

Le Qatar est susceptible de devenir le partenaire de choix pour l’approvisionnement des pays européens en ressources énergétiques en substitution de la Russie.

2023 pourrait donc marquer l'essor de nouvelles alliances puisque la guerre en Ukraine et la crise énergétique renversent l’ordre international.

Les Qataris se préparent à commencer à exporter leur gaz vers l'Allemagne pour remplacer celui de Russie et Doha souhaite diversifier ses partenaires commerciaux, en commençant par la Chine

L'Occident sera certainement obligée de fermer les yeux sur ces alliances et/ou violations des droits de l'homme en échange de l'obtention de ressources énergétiques.

Or, ces nouvelles alliances et cette nouvelle potentielle dépendance des pays européens vis-à-vis des Qataris est susceptible de mettre en exergue de multiples scandales et corruptions.

Corruption et Scandale du Qatargate

Une chose est sûre, le scandale du Qatargate n'est pas un cas isolé : l'Union Européenne souffre clairement d’un problème d'ingérence extérieure et de corruption.

Ainsi, bien au Parlement européen qu'à la Commission européenne, nul ne peut recevoir de cadeaux d’une valeur supérieure à 150 euros et 50 euros. Le Qatargate est susceptible de révéler une corruption d’ordre systémique.

Par exemple, le Qatar a construit la plus grande base militaire du Moyen-Orient pour l'armée américaine, qui a été utilisée comme base de départ pour les invasions de l'Irak, de l'Afghanistan et du Koweït.

L'affaire Eva Kaili et des autres eurodéputés

Les affaires ne s’arrêtent pas là puisque pour un membre du parlement européen, Eva Kaili vit ou plutôt vivait comme une star de cinéma. 

La politicienne grecque passait son temps libre sur des yachts dans la mer Egée, dans des discothèques, sortait avec des mannequins comme Naomi Campbell et passait ses vacances dans les Caraïbes avec le célèbre Richard Branson. 

Aujourd’hui, l’ancienne présentatrice TV de 44 ans est dans une prison bruxelloise sous surveillance constante. Elle est accusée par les procureurs belges d’avoir accepté de l’argent et des cadeaux du Qatar et du Maroc contre ses votes dans les prises de décisions parlementaires.  

L’intrigue reste à résoudre : Est-ce que Kaili est innocente ? A-t-elle profité d’un contrôle parlementaire laxiste pour se remplir les poches et profiter d’une vie de luxe ? 

Quelle qu’en soit la réponse, il ne fait aucun doute que le scandale du Qatargate secoue l’Union européenne. 

Mais Kaili n’est pas la seule … Médiapart mais aussi d’autres médias et journalistes, ont révélé qu’un paquet de personnalités sont impliquées dans les affaires du qatargate : politiciens, sportifs et business mans. 

L’affaire révèle le niveau de corruption juste incroyable du Parlement européen et de nos politiciens de manière générale. En effet, l’émirat a dépensé des milliards de dollars pour les stades et les infrastructures logistiques mais également plusieurs millions de dollars pour les membres de l’instance dirigeante de la FIFA ainsi que pour les membres du Parlement européen.

Le parlement est un partenaire de la politique européenne dans de nombreux domaines et il se qualifie comme le champion des droits de l’homme.Pourtant le niveau de corruption semble remettre en question ses dires...

Les procureurs pensent que le Qatar a versé des pots-de-vin pour que les parlementaires soutiennent les projets de l’Émirat afin de poursuivre la construction de ses stades en exploitant une main-d'œuvre pas chère. 

En effet, l’économie du Qatar repose en grande partie sur l’exploitation d’une main-d'œuvre étrangère. Avec la coupe du monde et l’intensification des chantiers, les migrants ont été, semble-t-il, exploités entraînant de nombreux décès

Bien qu’il soit très difficile d’estimer le nombre de morts liés aux chantiers de la Coupe du monde, le journal britannique estime à plus de 6.500 le nombre de décès.

Paradoxalement, le 21 novembre dernier Eva Kaili défendait le Qatar contre les critiques sur son bilan en matière de droits du travail. 

Elle est aujourd’hui derrière les barreaux. Son incarcération a eu lieu le dimanche 11 décembre et la justice fédérale belge enquête sur plusieurs autres eurodéputés. Les policiers ont retrouvé de l’argent liquide chez certains parlementaires et l’on parle de plus d’un million cinq cent mille euros destinés aux eurodéputés. 

Le comportement de ces eurodéputés reflète bien leur mépris général pour la règle de droit et les droits humains

Il faut savoir que le pire dans tout ça, c’est que la plupart des parlementaires sont plus malins que Kaili et utilisent d’autres méthodes moins visibles pour vendre leurs services. 

Dépendance européenne et scandales futurs à répétition

Finalement, il faut savoir que la situation n’est pas prête de s’améliorer étant donné que, contrairement à ce que certaines personnes semblent croire, les tensions sur le gaz ne sont pas prêtes d’être terminées.

Les tensions sur le gaz terminées ?

En effet, certains analystes indiquent que l’euro, représenté par la courbe noire, est revenu à ses niveaux d’avant-guerre, par rapport au dollar. De la même manière que les termes de l'échange, représentés par la courbe bleue, c’est-à-dire les prix des exportations par rapport au prix des importations, se sont améliorés.

Ainsi, ils utilisent ces deux données pour prétendre que le choc énergétique serait terminé.

Or, la réalité est loin d’être aussi simple …

En effet, s’il est vrai que le prix du gaz européen s’est littéralement effondré depuis ses niveaux historiquement élevés d’août 2022.

De manière assez synthétique, une des justifications expliquant la chute des prix du gaz: 

Or, cette situation est un trompe l'œil car la chute des prix du gaz pourrait être considérée comme un signal de fin du choc énergétique.

Un choc énergétique caché

Sauf que ce n’est pas le cas dans la mesure où les importations de gaz par l'Allemagne sont en baisse de 40% par rapport aux niveaux de 2019, ce qui constitue donc bien un choc massif et continu : 

L'industrie allemande, autrefois considérée comme la locomotive européenne, subit un changement massif susceptible de faire entrer en récession les pays européens. C’est la raison pour laquelle, le gaz naturel russe, qui représentait jusqu’alors environ 40% des importations de l'UE doit nécessairement être remplacé

Or, dans le même temps, la crise diplomatique entre le Maroc et l'Algérie a entravé l'approvisionnement des pays du sud de l'Europe. Ainsi, les États-Unis ont contacté le Qatar pour satisfaire la demande européenne.

Dépendance énergétique des pays européens

Ceci rned bien compte du risque de dépendance des pays européens et de notre soumission grandissante au gaz et maintenant au GNL.

En effet, avec l’application des sanctions russes, quels que soient les scénarios envisagés, c’est la composante importation de GNL qui prime afin de remplacer le gaz du Kremlin.

En ce sens, compte tenu de l’influence grandissante du Qatar qui n’hésite pas à faire usage de pratiques douteuses pour influencer les dirigeants et ainsi les rallier à sa cause, il y a fort à parier que les scandales de corruptions ne soient encore qu’à leurs balbutiements …

Comment Apple a vendu son âme à la Chine | Une entreprise vouée à disparaître ?!

Alors que la publication des résultats des entreprises fait rage, un œil attentif est porté tout particulièrement sur les sociétés technologiques.

En effet, compte tenu de la hausse des taux d’intérêt qui a eu lieu tout au long de l’année 2022, au cours de cette année 2023, ces dernières ont clairement été les premières touchées.

Parmi toutes ces entreprises, il y en a une qui fait actuellement parler d’elle, il s’agit de la plus grande société au monde : Apple.  

La marque à la pomme a lié son destin à la Chine. Or, aujourd'hui, les États-Unis exercent une forte pression sur Apple pour qu'elle se désengage de ce pays, dans un contexte de vives tensions.

Qu’est-ce qui se cache réellement derrière la réussite d’Apple ? 

Pourquoi l’entreprise a-t-elle littéralement vendu son âme à la Chine et face aux tensions géopolitiques entre le pays de l’oncle Sam et l’Empire du Milieu, comment le futur d’Apple pourrait être compromis ? 

L'émergence d’un géant

Les plus vieux d’entre vous s’en souviennent certainement, pendant de nombreuses années, l’entreprise Nokia dominait très clairement le marché des téléphones portables avec, en 2007, plus de 900 millions d’utilisateurs. À l’époque Nokia représentait plus de 62% des téléphones en circulation. 

Sa domination du marché semblait si grande que même Forbes avait publié un article de couverture sur l'entreprise posant par la même occasion une question rhétorique : “Quelqu'un peut-il attraper le roi du téléphone portable ?”. 

Et bien en 2007 est également l’année du lancement de l'iPhone de Steve Jobs.

Ainsi 2007 marque également le déclin du cours des actions Nokia, perdant plus de 90% de leur valeur en l’espace de quelques années : 

L'histoire de la façon dont le fabricant finlandais de téléphone a été pris au dépourvu par l'iPhone est bien connue. L'histoire raconte que Nokia n'avait pas assez de connaissances en logiciels pour suivre le visionnaire d'Apple, Steve Jobs.

Bien que l’écran tactile était le cheval de bataille, il n’était pas le seul avantage d’Apple ! 

Apple dépassait Nokia également en termes de ressources humaines et technologiques ! 

Cet exploit n’aurait jamais été possible sans compter sur le secteur manufacturier de la Chine.

Comment Apple est devenu dépendant de la Chine ? 

En 2007 Apple occupait la deuxième place du podium du classement des 25 meilleures chaînes d’approvisionnement du monde avant d’atteindre la première place durant 7 années consécutives. Pourtant  l’entreprise avait mauvaise réputation

Les analystes de l’époque se sont rendu compte que l’entreprise externalisait sa production en Chine et entretenait une relation étroite avec le pays. 

Au cours des quinze dernières années, Apple a envoyé ses meilleurs concepteurs de produits et ses meilleurs ingénieurs en Chine. Ainsi, ces employés ont joué un rôle essentiel dans ce nouveau processus de production en supervisant les détails de fabrication et en surveillant de près les fournisseurs. 

Apple s’est mis à dépenser des milliards de dollars pour construire ses appareils, développant une réelle expertise de niche sans concurrence directe ce qui a transformé l’entreprise et le pays tout entier.

Les compétences technologiques dont dispose actuellement la Chine ne seraient non pas le produit du leadership technologique chinois mais le fait qu'Apple se soit implanté et qu’il ait développé ses compétences technologiques. 

C’est d’ailleurs Tim Cook, qui à cette époque était directeur de l’exploitation. Il est donc à l’origine de ce transfert de production d’Apple des Etats-Unis vers la Chine permettant à la marque à la pomme de connaître une croissance remarquable . 

Mais, évidemment, cette décision qui s’est avérée payante, a créé une relation de dépendance de l’entreprise vis-à-vis de la Chine, ce pays autoritaire et gouverné par Xi Jinping.

À titre illustratif, plus de 95% des principaux produits d’Apple, c’est-à-dire Iphones, AirPods, Mac ou encore Ipads, sont fabriqués en Chine.

Cette situation met en exergue le contraste existant notamment avec Samsung qui a fait le choix de réduire fortement sa fabrication en Chine

Bien que les tensions se soient intensifiées entre la Chine et les Etats-Unis ces dernières années, Apple a continué d’investir massivement en Chine. Désormais, Apple subit une pression intense de la part des investisseurs et des politiciens américains vis-à-vis de ce rapport entre l’entreprise et la Chine. 

Si la décision de transférer toute sa production en Chine a fait le succès fulgurant d'Apple, elle a donc étroitement lié son destin à ce pays. Ainsi, il est difficile pour Apple de se désengager de la Chine aujourd'hui tout en restant Apple. 

Une tragique décision …

Quoi que l’on en pense, Apple est loin d’être la première entreprise tech à avoir délocalisé sa production en Chine. En effet, HP et Compaq étaient déjà bien établies. 

Mais Apple a su tirer profit de la délocalisation en Chine de manière inédite. Au lieu de sélectionner des composants déjà prêts à l’emploi, il a préféré utiliser des pièces personnalisées tout en orchestrant leur assemblage au travers de systèmes complexes mêlant ainsi ingéniosité et flexibilité par la même occasion. 

Ainsi, une manière de mesurer l’efficacité de l’entreprise réside dans ce que l’on appelle “l’inventory turnover” ou “rotation des stocks” en français.

Cet indicateur exprime la fréquence de renouvellement des stocks ou, dit autrement, la durée que met une marchandise avant d’être vendue.

Si par exemple la rotation des stocks d’une entreprise est équivalente à 12, cela signifie que les stocks tournent 12 fois dans l’année, ce qui revient à dire que tous les mois, le stock est renouvelé car les marchandises sont vendues.

Or, dans le cas d’Apple, la rotation des stocks est d’environ 40 ! Ceci suppose un renouvellement des stocks tous les 9 jours comme on peut le voir sur ce graphique .

Cette capacité à toujours vendre et écouler le plus vite possible les stocks était d’ailleurs pathologique chez Tim Cook. En effet, il en venait même à comparer l’électronique aux produits laitiers qui périment en l’espace de quelques jours et doivent rapidement être vendus.

Ainsi, alors que la production d’Iphone augmentait toujours plus, la valeur des actifs à long terme d’Apple, principalement constitués des équipements utilisés dans la production d'appareils, est passée de 370 millions de dollars en 2009 à 7,3 milliards de dollars en 2012. 

Des techniques de production inédites

Ces investissements massifs permettaient ainsi à Apple de proposer des techniques de productions inédites sur le marché. En 2008 par exemple, l’entreprise lançait le Macbook Pro Unibody fabriqué à partir d’un seul bloc plutôt que de plusieurs pièces, offrant un niveau de précision totalement inédit pour l’époque.

Le succès de cet ordinateur est en grande partie dû à l’utilisation des “CNC machines” pour “Computer Numerical Control” ou “Commande Numérique par Calculateur” en français.

Si ces machines qui permettent de créer des pièces complexes existaient depuis des décennies leur coût était plus qu’exorbitant puisque dépassant les 500.000 dollars l’unité.

Or, pour assurer une production en masse, Apple en avait acheté plus de 10.000, transposant très rapidement ce mode de fabrication aux Iphones et aux Ipads.

Des liens étroits avec la Chine

L'ingéniosité de production d'Apple a été amplifiée par le gouvernement en place. En effet, soucieux de créer de l’emploi et de développer une certaine expertise, Apple a profité de la politique nationale chinoise.

De plus, d’étroites relations avec Apple pouvaient être bénéfiques aux sous-traitants. L’entreprise Foxconn s’est mise à assembler les pièces des produits Apple, faisant passer son Chiffre d’Affaires de 3 milliards de dollars en 2000, avant de commencer à travailler avec la marque à la pomme, à plus de 200 milliards de dollars aujourd’hui.

Les relations étaient telles que le PDG de Foxconn a créé deux immenses villes-usines à Zhengzhou et Chengdu en Chine appelées Iphone City et Ipad City respectivement.

La Chine offrait une main-d’œuvre spécialisée, abondante et peu chère ce qui se reflétait notamment par le nombre de personnes formées s’élevant à près de 24 millions d’individus et le roulement de personnel dépassait à certains moment les 300%. Ceci signifiait que certaines années, plusieurs fois par an l’ensemble de la main-d’œuvre d’une usine était remplacée. 

La contrepartie de cette implantation, c’est que la Chine est devenue leader dans ce secteur d’activité.

Comble de l’ironie, c’est Washington qui encourageait les entreprises à s’implanter en Chine afin “d’inculquer” des valeurs démocratiques au pays. 

Un pays autoritaire

Le problème c’est que Xi Jinping s’est avéré très autoritaire et les pratiques d’Apple ne sont pas allées dans le sens du respect des droits de l’homme. 

Un exemple parlant a trait aux règles imposées par les autorités chinoises durant la pandémie de Covid-19. Les employés de l’usine Foxconn étaient coupés du reste du monde pour continuer à faire fonctionner les chaînes de production. Les 200.000 employés avaient d’ailleurs essayé de prendre la fuite en novembre 2022. 

Une chose est sûre, jamais le succès d'Apple n'aurait pu être possible sans une main-d'œuvre aussi abondante et une spécialisation des compétences de ce niveau.

L’histoire d’Apple est bien plus chinoise qu'américaine …

Or, aujourd'hui, les USA exercent une forte pression sur Apple pour qu'elle se désengage de Chine.

Le problème c’est que cela n'est pas possible, tant le destin d'Apple est intimement lié à ce pays où tout a été investi et donc, pour sortir du pays de Xi Jinping, l'entreprise devrait sacrifier tout ce qui a fait son succès.

Les meilleurs designers et ingénieurs californiens d'Apple sont allés passer des périodes prolongées et ont transmis des tonnes de savoir-faire, qui se retrouve désormais entre les mains des Chinois. 

En attendant, le développement sur place d'un énorme savoir-faire technologique qui, combiné à l'ingéniosité des assembleurs d'Apple, a fait de la Chine le numéro 1 mondial des smartphones

Aujourd'hui, l'Empire du Milieu n'a plus besoin d'Apple et fabrique désormais 70% de tous les smartphones au monde, toutes marques confondues.