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Les erreurs financières typiques à 20, 30 et 40 ans

A 20, 30 ou 40 ans, les problématiques de placement ne sont pas les mêmes.
Maximiser son potentiel de gain pendant la phase d’épargne, puis stabiliser son placement à l’approche de l’objectif semble être la meilleure stratégie. En somme, mieux vaut investir tôt, même des petites sommes. 

Aussi ayant pour mission de t’aider à atteindre la liberté financière, nous allons te donner des conseils et techniques avisés pour que tu saches déceler les dangers et pièges qui t’attendent au tournant. 

1) Les erreurs financières à éviter à 20 ans

À 20 ans, on se sent invulnérable et on a envie de conquérir le monde.
C’est souvent durant cette période que l’on obtient son premier emploi, ses premiers salaires mais qu'on commet aussi les inévitables premières erreurs financières, puisque peu expérimenté pour affronter certaines situations critiques et peu éclairé face à l’épargne.
L’avantage à 20 ans c’est que tu peux vivre, encore chez tes parents, ainsi tu n’as pas forcément de dépenses relatives au logement et charges afférentes; tu peux dans cette situation disposer intégralement de ton salaire, qui te donne "le droit", selon toi, de t’offrir ce qu’il y a de mieux.
Partant de ce constat, et si tu adoptes de bonnes habitudes et appliques les bonnes consignes, tu as de très fortes chances d’être confortablement installé à 30 ans; de quoi charger de motivation ta vie future.

Erreur financière N°1 : "Tout claquer dans un signe extérieur de richesse"

À 20 ans, la première erreur à ne surtout pas commettre, est d'acheter une voiture à un coût élevé, bien au-dessus de tes moyens, type voiture de sport, ou de marque réputée, juste pour épater la galerie.
S’il est vrai qu’une auto offre liberté et indépendance, elle ne doit pas représenter une charge financière trop lourde à supporter, et il faut éviter de contracter un crédit auto que ce soit pour un véhicule neuf ou d'occasion. Garde en tête qu'au delà de la dépense pour l'achat même, vont s’ajouter les frais d’entretien, l'assurance, le carburant généralement élevé, surtout que la voiture ne sera pas seulement utiliser pour les aller-retour vers ton lieu de travail mais aussi pour les sorties et autres divertissements, autant de frais récurrents qui vont venir amputer ton salaire mensuel. Cette erreur hélas, est très souvent commise par de nombreux  jeunes.
Prenons un exemple avec chiffres à l’appui :
Imagine que tu achètes une voiture neuve qui vaut 20 000€ financée sur 5 ans avec un intérêt de 1% réalisé avec un emprunt étudiant, par exemple.
On ajoute le carburant, lié aux déplacements professionnels mais aussi personnels, soit approximativement 120€ par mois, plus les frais d’assurance tout risque pour une auto neuve, soit environ 40€ par mois, auxquels s'ajoutent environ 300€ à l'année de réparation et autres imprévus. Autrement dit, l’on peut légitimement considérer que tu vas dépenser 527€ tous les mois, c’est-à-dire l’équivalent de 38% de ton salaire en partant sur une base de 1 400€ net par mois.
En revanche, si tu conviens qu’il est plus judicieux d’utiliser les transports en commun qui te couterons approximativement 200€ à l'année, tu pourras investir ces frais économisés, soit 6 122€ par an, sur une période de 5 ans avec une rentabilité moyenne de 4%, ce qui te permettra de cumuler près de 34 500€.
Si l’on rallonge cette période à 10 ans, l’on atteint près de 76 500€ ! En 5 ans supplémentaires, tu doubles ton capital. Comme tu peux le constater, le pouvoir des intérêts composés est considérable ainsi tu dois prendre conscience, que chaque dépense, chaque gaspillage d’argent, te pénalise fortement et qu'il t'appartient de gérer ton budget plus raisonnablement, par des achats moins onéreux, tout aussi convenable.
D’où l’intérêt de saisir ce coût d’opportunité en investissant intelligemment. Les sommes dépensées te permettant de vivre au-dessus de tes moyens, en achetant une voiture par exemple, sont celles que te n’investiras pas afin de te permettre de prospérer sur le long terme.
Ne vaut-il pas mieux célébrer tes 30 ans en ayant commencé à construire un portefeuille de valeurs qui te génèrent des bénéfices et des dividendes, plutôt que d’être endetté à cause d’une voiture qui se déprécie d’année en année ? 

Ne te précipite pas pour "voler de tes propres ailes"

Les jeunes de 20ans veulent à tout prix "voler de leurs propres ailes" parfois au détriment de la raison, c'est l'origine de la deuxième erreur.
Combien sont partis puis revenus quelques mois après chez leurs parents quand il se sont retrouvés dans l’impossibilité d’assumer des frais trop lourds.
C'est pourquoi quand cela est possible, il ne faut pas exclure trop vite l'aubaine que représente resster vivre chez ses parents. Ne pas continuer à vivre dans le cocon familiale moyennant, par exemple, une petite contribution financière, quand on en a l'opportunité est une grossière erreur.
En effet, en restant vivre chez tes parents, tu peux en profiter pour épargner puisque tes dépenses sont bien moins importantes que si tu vivais seul dans un appartement. Tu bénéficies de revenus que tu économises et t'offres la possibilité de placer judicieusement afin d’investir. Tu mets à profit tes premières années pour adopter de bonnes habitudes financières.
A ce sujet, Robert Kiyosaki, célèbre entrepreneur américain, dont la fortune personnelle est estimée à environ 80 millions de dollars, conseille de ne surtout pas quitter la maison de ses parents, avant de détenir au moins, un ou deux actifs, qui génèrent des dividendes. C’est la raison pour laquelle nous te conseillons de rester chez ta famille tant que possible, ce qui te laisse le temps de te constituer un matelas financier qui te sécurisera.
Ce choix te concède la sécurité du gite et du couvert que les parents offrent à leur enfant. Toutefois tes parents ne seront pas toujours là pour t’aider, d’où l’intérêt de ne pas hésiter à faire des investissements plus risqués à 20 ans car ces années protégées ne reviendront jamais. À cet âge, le seul souci doit être d'acquérir de bonnes habitudes financières et de développer l'habitude d'épargner et d'investir. 

Erreur financière n°3 : S'endetter pour satisfaire un achat compulsif

L’une des erreurs récurrentes chez les jeunes de 20 ans consiste à s’endetter pour acheter le dernier smartphone à la mode avec des prêts à intérêt, ou des vêtements de marque superflus, qui une fois possédés, qui viennent alimentés une armoire déjà bien inutilement remplie, soit pour s’offrir des vacances de rêve ou des sorties grands standing. Se condamner à ce genre de dettes pour des plaisirs frivoles est une erreur fatale, qui risque de t'entraîner très jeune, dans le cercle infernal des découverts et problèmes bancaires ! 

À 20 ans, là où tu ne dois pas hésiter à investir, par contre, c'est dans ton éducation. Parce qu'investir dans ton éducation, c’est investir dans ton avenir et ton potentiel d'enrichissement, et c’est là l’un des investissement les plus importants et judicieux que tu peux réaliser au cours de ta vie.

2) Les pièges financiers à déceler à 30 ans

La trentaine est souvent considérée comme une période bénie, un âge où tout est possible !
Tu possèdes une certaine maturité et tu es installé dans ta carrière, tu commences à dégager suffisamment de revenus pour pouvoir te constituer un petit matelas d’épargne, tu commences à "faire ton nid".
Toutefois malgré la maturité, à cet âge, on commet encore des erreurs, dont 4 sont récurrentes et contre lesquelles il est important se prémunir.

Erreur financière n°1 à 30 ans : hypothéquer pour acheter

La principale erreur financière à la trentaine est d’hypothéquer son bien pour acheter sa résidence principale sur le long terme, et cela peut représenter un fardeau lourd de conséquences.
En effet, un fort endettement à rembourser ne te permettra jamais de prospérer financièrement. L'hypothèque classique de 100% à 35 ans peut s’avérer être l’une des plus grosses erreurs de ta vie. 

Penser qu'on est "trop jeune pour penser à la retraite"

La seconde erreur financière typique des trentenaires, est de s’estimer trop jeune pour planifier sa retraite. Le temps passe vite et, comme dans la fable de La Fontaine « la Cigale et la Fourmi », si tu ne prépares pas l’avenir, tu te trouveras fort dépourvu lorsque les jours difficiles surviendront.
Comme évoque dans nos différents contenus, la sécurité sociale est un système pyramidale, or, si le nombre de cotisants diminue trop par rapport au nombre de retraités, tout s'effondre. Raison pour laquelle, il faut prévoir l’avenir très tôt de façon à toujours être indépendamment installé. Ainsi, il n’est jamais trop tôt pour économiser. Prends au sérieux ton avenir et commence à cotiser régulièrement. La bonne nouvelle est qu'il existe des produits financiers performants ainsi que, dans certains pays, des régimes de retraite dont les avantages fiscaux sont intéressants. Nous te recommandons grandement, de réaliser des prélèvements automatiques périodiques dans des ETF à long terme comme nous en avions parlé dans une vidéo précédente. N'hésite pas à voir avec ton entreprise si celle-ci ne propose pas de plan d'épargne retraite afin de bénéficier d'avantages fiscaux également. 

Et trop jeune pour se prémunir contre les aléas de la vie

On peut se méprendre, à se penser trop jeune -ou même immortel- pour contracter, par exemple, une assurance-vie pour transmettre son patrimoine dans des conditions fiscale avantageuses et au moins une assurance décès qui versera un capital ou une rente aux bénéficiaire dans le cas de ton décès. Tu pourras ainsi protéger ta famille, et les années passants, il est dans ton intérêt et celui de ta famille, de prévoir "une poire pour la soif"

Mais trop vieux pour continuer à apprendre

La quatrième et dernière erreur qui peut surprendre est de t’estimer trop vieux pour consacrer une partie de ton capital dans ta propre formation.
En effet, à 30 ans, après avoir obtenu des diplômes ou une formation, on néglige la poursuite de l’apprentissage et l’acquisition de connaissances qui permettent au cerveau d’être toujours performant et d'augmenter notre valeur sur le marché du travail ou notre potentiel d'entreprenariat.
Ces compétences vont aussi t’être nécessaires, si dans un futur plus ou moins proche, tu souhaites changer d’orientation professionnelle.
Nous te conseillons donc, de dédier une partie de tes ressources financières, par le biais d’un compte qui lui est propre, pour assister à des conférences, réaliser des séminaires ou encore acheter des livres. Chez LIBRE & RICHE, nous proposons aussi plusieurs formations pour augmenter tes chances d'atteindre la liberté financière ou de créer ta propre entreprise.
Au final comme à 20 ans, ton éducation n'est jamais une dépense, mais un investissement dans tous les sens du terme. 

3) Finance et investissement : les erreurs fatales à 40 ans

A l’approche de la quarantaine, la carrière progresse et la capacité d’épargne aussi.
N'oublions pas cependant que nous courons un marathon et non un sprint ! Ainsi à 40 ans, il faut non seulement continuer à construire le travail de planification financière de nos 20 ans et de nos 30 ans, mais aussi potentiellement veiller à l’éducation, la scolarité des enfants, la capitalisation et sa propre retraite. C’est le début de la diversification patrimoniale et l’étude des diverses opportunités qu’offrent les marchés financiers, tels que les plan d’épargne en action, assurance-vie, placement de long terme, la bourse, les ETF

Erreur financière n°1 à 40 ans

L’erreur principale commise par les quadragénaires est d’acheter une résidence secondaire quand bien même le prêt de la demeure principale est toujours effectif.
Par exemple, acquérir une maison au bord de mer en vue d’y passer les vacances d’été ou les week-ends, peut être tentant, mais cet achat va engendrer inévitablement des frais supplémentaires.
En effet, les taxes, les assurances, les charges liées à l’eau, l’électricité, internet vont être multipliés par 2 mais surtout un autre prêt bancaire va s’ajouter à celui déjà existant.
Ce sont autant de risques pour ton pouvoir d’achat, ton économie. Par contre, si tu choisis de louer ta résidence secondaire, tu peux peut-être, espérer en tirer quelques avantages, à condition d’accepter de laisser ta maison à des vacanciers, et de planifier rigoureusement l’opération en calculant les dépenses et évaluer s’il n’est pas plus judicieux d’investir cet argent, dans des placements bien plus rentables, et bien moins stressant, pour anticiper ta retraite. 

L'excès de confiance face aux risques

Fréquemment, le quadragénaire, devenu trop sûr de lui, a tendance à s'exposer plus facilement aux risques liés aux investissements financiers. Cet excès de confiance est à surveiller à 40 ans, il peut être judicieux de s'entourer d'un conseiller en investissement financier ou un Conseiller en Gestion de Patrimoine. Au fur et à mesure, il te faut mieux planifier tes investissements et éviter absolument les erreurs financières qui peuvent entrainer des désagréments longs à réparer et t'être fatal. Tu devras forcément considérer d'investir dans des actifs moins risqués qu'auparavant. Un expert en la matière pourra donc t'indiquer si tu utilises mal ton argent, il sera en mesure d'orienter au mieux tes investissement et t'aider à optimiser ta fiscalité. 

Erreur classique n°3 : le manque d'anticipation budgétaire

À 40 ans, le manque d’anticipation budgétaire est encore une erreur très courante, malgré l'expérience et la maturité. Par exemple, si tu as des enfants, tu sais que les dépenses vont être proportionnelles à leur période de croissance et que les frais augmenteront aussi au fur et à mesure des années.
Au delà de ton propre budget, tu vas devoir assumer leurs dépenses scolaires, alimentaires et bien plus encore, pour soutenir leur démarrage dans la vie active, s’ils décident de rester au domicile après 20 ans afin de faire des économises.
D’après l’institut de recherches économiques et sociales l’IRES, ces dépenses représenteraient un coût de 9000€ par an en moyenne, par enfant de moins de 20 ans, soit 750 euros par mois. Ainsi la dépense monétaire engagée par les parents pour « produire » un enfant et l’amener à ses 20 ans, s’élève en moyenne à environ 180 000 euros ce qui correspond en 20 années à 9000 euros par an.
Le but n'est pas ici de décourager les futurs parents mais par souci de transparence, il est dans ton intérêt, de prévoir tous les frais futurs pour mieux les appréhender et évidemment avoir des enfants de manière responsable, pas trop tôt, mais lorsque tu auras une certaine stabilité financière et professionnelle au risque de condamner plus de 20 ans de prospérité financière. 

Erreur finale à 40 ans : ne pas évoluer

Finalement la dernière erreur serait de ne pas envisager de créer sa propre entreprise ou développer un business fructueux, car à 40 ans on a, non seulement validé des domaines de compétences et on a l’expérience professionnelle, mais on a souvent aussi du capital pour démarrer un projet. On a aussi cumulé les contacts et les connaissances qui viennent avantager ce type d'aventure.
À 40 ans donc, il faut sérieusement envisager, si ce n'est pas déjà fait, de tirer parti de son expérience au travers d'un business pour ne pas stagner et mettre à profit ses années de travail.

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