La face cachée de l’économie - Les Seigneurs qui Contrôlent Réellement notre argent ! Libre et riche
Bien que sa création soit souvent attribuée à une loi signée par le président Woodrow Wilson, les mystères entourant la naissance de LA Banque Centrale la plus puissante au monde : la Réserve Fédérale Américaine, révèlent une tout autre réalité.
À une époque où l'idée même d'une banque centrale était accueillie avec méfiance par le peuple américain, cette institution monétaire centrale a censée être conçue pour atténuer les crises financières, a finalement exacerbé les problèmes qu'elle était censée résoudre.
Forcément, cela a donné lieu à tout un tas de théories parfois farfelus, notamment concernant sa nature, sa prétendue propriété privée ainsi que son rôle au sein du gouvernement.
Qu’en est-il concrètement ? Quelles sont les idées préconçues sur la Réserve fédérale, quelles sont les ramifications de son influence sur l'économie américaine et mondiale et l’institution est-elle réellement un organisme privé ?
Les Seigneurs qui contrôlent notre argent
Bonjour à toute la communauté et bienvenue pour une nouvelle vidéo, je suis Mathieu de la chaîne Libre&Riche !
Bien que son acte fondateur indique qu’elle a été créée par une loi du 23 décembre 1913 , et promulguée par le président Woodrow Wilson, en réalité, il existe une histoire secrète, concernant la Réserve fédérale et les mystères entourant sa naissance.
Si aujourd’hui, il est communément admis, bien malheureusement soit dit en passant, qu’une entité monétaire centrale, telle qu’une banque centrale, est quelque chose de normal, si ce n’est d’indispensable, il faut savoir qu’à l’époque, les hommes d'affaires, les entreprises et même le peuple américain lui-même, depuis leur indépendance, ont été réticents à créer des organisations qui servent à renforcer le pouvoir central et notamment celui de l’État.
L'existence d'une banque centrale intervenant afin de réguler les opérations monétaires faisait donc partie du lot des rejets fermes de ceux qui défendaient avec acharnement les principes fédéraux qui ont donné naissance à la nation.
En fait, les États-Unis avaient déjà connu deux précédentes tentatives de création d'une banque centrale. La première d’entre elle eu lieu pendant la présidence de George Washington, en 1791, et malgré la farouche opposition de Thomas Jefferson, la banque a duré 20 ans.
La deuxième tentative fut révoquée par Andrew Jackson qui, en 1836, démantela la banque centrale et mit fin aux aspirations d'avoir une entité qui réglementerait les opérations financières.
Ainsi, les États-Unis étaient particulièrement méfiants vis-à-vis des organisations aux mains du pouvoir central.
Pendant près de 80 ans, le pays de l’oncle Sam s’est retrouvé sans banque centrale, mais les premières années du vingtième siècle ont été marquées par de profondes crises financières, en particulier une grave en 1907.
À partir de cet instant, certains Américains sont devenus persuadés que le pays avait besoin d'une sorte de réforme bancaire et monétaire qui, lorsqu’il serait menacé par des paniques financières, fournirait une bouée de secours afin de sauver l’économie de la récession.
Mais bien sûr, la méfiance des banquiers et des hommes d'affaires devait être vaincue. C'est ainsi que l'histoire secrète de la Réserve fédérale a commencé à se tisser.
Notre histoire commence en 1910. Par une froide journée de décembre, le sénateur Nelson Aldrich, accompagné de six autres personnes, monte dans un wagon de train à New York à destination de Jekyll Island, au large de la Géorgie.
L’excuse était une journée de chasse et toutes les précautions avaient été prises pour éviter d'être repéré par les journalistes, et pour cause. Parmi les six hommes que Nelson Aldrich a rassemblé figuraient des dirigeants de banques, des fonctionnaires et certaines des personnes les plus riches de la planète à l'époque.
À leur arrivée sur l'île, ils ont tenu une réunion de neuf jours qui portait sur rien de moins que la création de la Réserve fédérale américaine dont l’acte fondateur verra le jour le 23 décembre 1913, c’est-à-dire, il y a de cela, bientôt pile 110 ans.
Pourtant, si la FED fut supposément créée pour mettre un terme aux paniques financières, non seulement, elle ne les a pas empêchés, mais, en plus, durant les 80 années précédant sa création, le système bancaire américain avait fonctionné sans recourir à aucun prêteur en dernier ressort, privilégié par l'État.
Cela ne veut pas dire que les institutions financières du pays n'avaient pas connu de crises, mais la plupart de ces crises résultaient de réglementations gouvernementales.
Par exemple, certaines de ses réglementations visaient à interdire aux banques d’être présentes dans plusieurs États, ce qui les empêchait de diversifier territorialement leur portefeuille d'investissements.
De même, les banques ne pouvaient émettre que des billets en acquérant simultanément des dettes d'État ou fédérales, une restriction qui leur liait les mains pour satisfaire la demande de liquidité de leurs clients et les condamnait à des paniques récurrentes de méfiance.
Cependant, toutes les paniques, y compris la célèbre de 1907, ont été résolues sans qu'aucune intervention d’une quelconque entité centrale ne soit nécessaire.
Ce sont les banquiers eux-mêmes qui étaient chargés de liquider les entités insolvables et de refinancer les autres qui, étant solvables, se trouvaient en situation d'illiquidité.
De cette manière, les entités qui privatisaient les gains, privatisaient également les pertes et assumaient leurs propres responsabilités, à la différence du système actuel où ce sont les citoyens qui finissent par payer pour les erreurs des autres, système dans lequel les gains sont privatisés et les pertes sont socialisées.
Grâce à cela, et malgré l'influence désastreuse des réglementations, les crises économiques antérieures à la FED ont eu une durée moyenne plus courte que celle d'aujourd'hui et les reprises se sont déclenchées avec plus d'intensité.
Évidemment, les banquiers préféraient que le coût du renflouement de leurs pairs imprudents ne leur incombe pas, et qu’il s’agisse plutôt de la société dans son ensemble qui paient les pots cassés.
C'est ainsi que des pressions politiques et des conspirations dans l'ombre ont fini par donner lieu, il y a maintenant plus d’un siècle, à la Réserve fédérale, c'est-à-dire un monopole d'État sur la création d’une monnaie de cours forcé dont le but, on ne peut plus explicite, est de refinancer ces entités financières, qui ont été irresponsables, de ne pas honorer leurs engagements à court terme.
Si, au cours de ses premiers jours de vie, la FED était plutôt bien gérée, en l’espace de quelques années seulement, la gouvernance de l’institution centrale fut de plus en plus négligente.
En effet, la FED, qui n’acceptait de venir en aide qu’aux institutions les mieux gérées et avec de solides garanties, s’est mise à concéder des prêts en contrepartie d’un large éventails d’actifs, parfois de moins bonne qualité, notamment dans le but d'inclure de la dette publique à long terme et de faciliter le financement bon marché du Trésor.
Les banques se frottent les mains : elles jouissent enfin d'une offre de crédit garantie et suffisamment élastique pour multiplier allègrement et imprudemment leurs investissements.
Les graines d’un désastre furent semées, et en à peine moins de deux décennies après sa création, la plus grande crise économique de l'histoire frappa les États-Unis. Ainsi, le monopole d'État, créé sous prétexte de stabilisation du système financier du pays, a tout simplement conduit à une faillite complète du système grâce à la folle expansion du crédit qu'il avait lui-même encouragé des années auparavant.
Ainsi, si un tel échec aurait mené à une conclusion radicale au cours du dix-neuvième siècle, c’est-à-dire la fermeture de la Réserve Fédérale, c’est tout le contraire qui fut suivi. Après la Grande Dépression, les élites politiques et bancaires ont continué à s'unir pour continuer à accroître les pouvoirs de cette institution, au point de l'avoir érigée de facto en banque centrale de la planète entière et de l'avoir libérée de son obligation de conversion en or des billets et des dépôts, de manière définitive, notamment après le 15 août 1971 et la fin du système de Bretton Woods.
Une fuite en avant permanente qui nous a conduit par la suite à plusieurs grandes catastrophes macroéconomiques dont, notamment, la stagflation des années 70 ou de la crise de 2008 ou encore la crise inflationniste actuelle, toutes trois alimentées par l’intervention des banques centrales.
En bref : illiquidité bancaire, surendettement public et privé, dépréciation des monnaies, volatilité extrême des taux d'intérêt et, pour couronner le tout, allongement de la durée et de l'intensité des crises économiques.
La FED : entité publique ou privée ?
Arrivé à ce stade, il est fréquent d’entendre que les deux principales banques centrales autour de la planète, que sont la réserve fédérale américaine et la banque centrale européenne, sont privées et donc, qu’un groupe de personnes influentes profiteraient de leur pouvoir en tirer des bénéfices dans l’ombre.
Ces considérations alimentent ainsi le discours démagogique de nombreux étatistes qui se plaisent à imputer au marché, à la déréglementation et à la liberté des mouvements des capitaux les désastres que nous subissons actuellement.
Si le marché est mauvais et l'État est bon, si nous avons besoin de plus d'État et moins de marché, si le monde de la finance, et même nos vies, sont dirigés par des groupes et des entreprises privées malveillantes, comment se fait-il que les crises, tant du côté des États-Unis qu'en Europe, soient de la responsabilité de certaines entités qui sont des monopoles publics ?
L’échappatoire trouvée par certains afin de garder intacts leurs préjugés réside dans le fait que la Réserve fédérale américaine, la banque centrale par excellence, est en fait une entité privée. De cette façon, les désastres qui saccagent l’économie sont non pas de la responsabilité des États, mais des hommes d'affaires avides qui contrôlent la FED pour leur propre bénéfice.
Du coup, qu’en est-il concrètement ?
Le fait que, certains indicateurs semblent, en effet, suggérer, voire corroborer, la nature privée de la Réserve Fédérale Américaine.
En effet, non seulement la FED est formellement indépendante du gouvernement, mais, en plus, la propriété de l’institution monétaire centrale est bien aux 12 banques régionales de la Réserve fédérale, dont les actionnaires sont toutes les banques privées qui sont membres du système de financement de la Fed.
Il faut savoir qu’environ 40 pour cent de toutes les banques américaines sont des banques membres et, par conséquent, des actionnaires de la Réserve Fédérale.
En bref, dans la mesure où la propriété de la FED est privée et sa gestion est indépendante du gouvernement, nous n’avons pas besoin d’arguments supplémentaire pour conclure qu'il s'agit bien d'une banque privée.
Eh bien, en réalité, pas vraiment…
Si l'on souhaite approfondir le sujet et éviter les analyses superficielles, il est indispensable d’étudier trois caractéristiques fondamentales qui régissent la FED que sont la genèse de ses statuts, la sélection de son équipe dirigeante et la nature de son capital social.
1° Concernant la première caractéristique, on sait que toutes les sociétés privées sont régies par des statuts approuvés en assemblée générale des actionnaires dans la limites fixée par la loi. Dans le cas de la réserve fédérale, ce n’est pas tant que ses statuts seraient liés à une réglementation d'État, mais plutôt qu’il s’agit précisément d’une réglementation d'État à part entière, et plus particulièrement la Federal Reserve Act.
Autrement dit, ce ne sont pas les actionnaires qui s'accordent sur le règlement et les modalités de fonctionnement de l'entreprise, mais plutôt l'État qui contrôle l'ensemble de son fonctionnement.
Il est donc assez loufoque de qualifier de “propriétaires” des individus qui n'ont strictement aucune capacité à déterminer les modalités d’organisation de leur entreprise. Or, pour pouvoir orienter une institution comme bon nous semble, encore faut-il avoir un pouvoir décisionnel sur celle-ci, ce qui n’est pas le cas des actionnaires de la réserve fédérale.
2° La deuxième caractéristique se trouve dans la sélection de l'équipe dirigeante. Le Conseil des gouverneurs de la Fed, qui est l'organe qui fixe le ratio de réserves obligatoires, les taux directeurs, qui supervise le système bancaire du pays de manière générale et qui établit les réglementations financières les plus diverses, est nommé dans son intégralité par le Président des États-Unis et confirmé par le Sénat.
Ainsi, c’est le Président des États-Unis, en collaboration avec le Sénat, qui nomme le conseil des gouverneurs, qui contrôle tous les rouages de la politique monétaire de la banque centrale.
Une nouvelle fois, il est difficile d’appeler “entreprise privée” une entité au sein de laquelle aucun des actionnaires n’a le pouvoir de remplacer les administrateurs et de décider de la politique suivie par l'entreprise.
On comprend donc que, le fait que la FED soit indépendante du gouvernement, n’enlève rien au fait que le Conseil des gouverneurs de la Fed, soit nommé par le Président américain. Les dirigeants sont donc nommés par des hommes politiques et non par leurs actionnaires présumés.
D’ailleurs, comme le reconnaît la FED elle-même sur son site internet :
“Certains observateurs considèrent à tort que la Réserve fédérale est une entité privée parce que les Reserve Banks sont organisées de la même manière que des sociétés privées [...] Les banques commerciales membres du système de la réserve fédérale détiennent des actions dans la Reserve Bank de leur district. Cependant, posséder des actions de la Reserve Bank est assez différent de posséder des actions dans une société privée. Les Reserve Banks ne sont pas exploitées dans un but lucratif et la propriété d'un certain nombre d'actions est, selon la loi, une condition d'adhésion au système. En fait, les Reserve Banks sont tenues par la loi de transférer les bénéfices nets au Trésor américain”.
“Par conséquent, la Réserve fédérale peut être décrite plus précisément comme "indépendante au sein du gouvernement" plutôt que comme "indépendante du gouvernement”.
C'est-à-dire que la FED elle-même reconnaît qu'elle est un organisme d'État, mais indépendant du reste des bureaucrates qui composent l'État. Exactement comme la Banque Centrale Européenne.
3° Finalement, reste enfin à élucider la question de la nature de son capital social. En effet, les plus sceptiques d’entre vous pourraient penser que, certes, ce sont les politiciens qui établissent les règles et nomment les dirigeants de la FED, mais sa nature reste celle d'une société avec des actionnaires privés à 100 pour cent.
Eh bien une nouvelle fois, pas vraiment…
En fait, chaque banque privée membre du système de la Réserve fédérale doit être actionnaire de la banque régionale de son district : les banques ayant une présence nationale ont l'obligation légale d'être membres et donc actionnaires. Concrètement, dès qu'une banque obtient le statut de membre, elle se doit de devenir également “actionnaire”, en détenant une part du capital de la FED régionale où elle est rattachée égale à 6 pour cent de son propre capital.
En outre, bien que les grandes banques, avec un capital social plus important, auront tendance à être les actionnaires majoritaires des banques régionales de la FED, ces dernières ne peuvent même pas influencer la prise de décision dans la mesure où, chaque actionnaire n'a droit qu'à une seule voix quel que soit le nombre d'actions détenues, de sorte qu’une grande banque a le même poids qu’une petite banque.
Mais les particularités ayant trait au capital social de la Réserve Fédérale Américaine ne s'arrêtent pas là. Les actionnaires ne peuvent ni vendre ni utiliser leurs actions en garantie. Autrement dit, leur capital y est nécessairement immobilisé tant qu'ils restent membres du système.
Une nouvelle fois, parler d’entité privée, un organisme dans lequel, il ne nous est pas possible de disposer des titres de propriété est assez peu logique.
Concrètement, lorsque l’on est actionnaire, trois grands droits nous sont attribués :
Le premier ayant trait aux droits politiques, c’est-à-dire la capacité à participer aux prises de décisions au sein de la société, sont très limités.
Le deuxième concernant les droits patrimoniaux, c’est-à-dire la possibilité de disposer de ses titres, sont bafoués.
Et finalement, le troisième qui traite des droits financiers, c’est-à-dire toucher des dividendes, est le seul existant, bien que restreint et fixé par la loi à 6 pour cent du montant investit.
Plus précisément, si les bénéfices réalisés par la Réserve Fédérale sont suffisants, les dividendes versés ne peuvent être supérieurs ou inférieurs à 6 pour cent du capital libéré, ce qui est, il est vrai, un dividende particulièrement élevé.
Pour autant, en pratique, cela signifie que seule une infime partie des bénéfices annuels de la FED reviennent à leurs prétendus propriétaires, alors que la totalité devrait leur revenir, s’il s’agissait d’une vraie entreprise privée.
En effet, selon la loi, tous les bénéfices restants vont au Trésor public.
Ainsi, par exemple, sur les 1.854 milliards de dollars de bénéfices que la Réserve fédérale a obtenu depuis sa constitution, 1.827 milliards de dollars ont été distribués au Trésor et agences étatiques et seulement 27 milliards ont été distribués aux actionnaires, c’est-à-dire les banques.
Autrement dit, le Trésor a absorbé 98,5 pour cent de l’ensemble des bénéfices de la FED depuis sa création.
En bref, la question que l’on peut légitimement se poser est : dans quelle mesure une entité dont les statuts sont de droit étatique, où l'équipe dirigeante est majoritairement désignée par l'État et dont les bénéfices reviennent à près de 99 pour cent à l'État, peut-elle réellement être considérée comme “privée” ?
Dans strictement aucune !
La réalité, c'est que la FED a un actionnaire prédominant dans l'ombre qui est l'État : c'est lui qui écrit les statuts, qui nomme et supervise l'équipe dirigeante et qui empoche pratiquement tous les bénéfices.
Les actionnaires privés, à savoir les banques membres, n’ont d’actionnaire que le nom, sont obligés de financer avec leur capital la Réserve fédérale en échange de bénéficier de privilèges de refinancement à bas coûts, mais qui ne contrôlent pratiquement rien dans la pratique.
Il s'agit donc plus d'une immobilisation forcée, bien que rémunérée, du capital, qu’un droit de propriété sur le système, au grand dam des démagogues et des prêcheurs d’un grand complot illuminati.
En ce qui concerne la Banque Centrale Européenne, strictement aucune ambiguïté ne plane, dans la mesure où les membres du directoire de l’institution sont nommés par les membres du Conseil Européen, Conseil Européen, lui-même constitué des chefs d’État ou de gouvernement des États membre de l’Union Européenne, et que la totalité du capital de la BCE appartient aux banques nationales qui sont en la possession des différents États membres et donc que la totalité des dividendes leur sont attribués.
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