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La fin du CASH | La Monnaie Digitale de Banque Centrale est Officielle !

Bientôt, la façon dont nous utilisons notre argent sera complètement bouleversée !

L'argent liquide va disparaître et les gouvernements ainsi que les banques centrales du monde entier veulent que les citoyens cessent d'utiliser le cash pour effectuer leurs transactions et optent pour de la monnaie numérique.

Tout cela sera rendu possible grâce au développement du numérique et notamment la mise en place du dollar numérique, également appelé CBDC (Central Bank Digital Currency). D'ailleurs nous avions déjà abordé le sujet dans un précédent article.

Le Forum de Davos en a fait un sujet de discussion au cours de la précédente réunion qui s’est tenue en janvier de cette année. 

Selon l'Atlantic Council GeoEconomics Center, 114 pays sont à divers stades d'exploration des CBDC. Déjà 11 pays ont émis une CBDC en janvier 2023 dont notamment, la Jamaïque, les Bahamas ou encore le Nigéria.

D’ailleurs, plusieurs tests ont déjà été effectués et, par exemple, en novembre de l’année dernière, la Réserve fédérale terminait la première phase d'un test avec des CBDC qui consistait à effectuer un virement international.

Désormais, il y a un autre test qui est effectué par une fondation appelée le Digital Dollar Project.

L'objectif du test est de pouvoir acheter et vendre des actions en utilisant des dollars numériques au lieu d'utiliser des dollars déposés sur un compte bancaire.

Quels sont les mystères de la fin annoncée du cash et quelles pourraient être les conséquences dans notre vie quotidienne ?

Le combat contre le Cash

Ce graphique illustre à quel point les moyens de paiement utilisés par les citoyens sont similaires selon les pays bien qu’il existe quelques divergences, notamment du côté des pays asiatiques.

En effet, on observe que, globalement, l’utilisation du cash est minoritaire par rapport aux autres moyens de paiement dans l’ensemble des pays. 

La particularité de la Chine et de certains autres pays asiatiques réside dans la réalisation de paiements au travers des téléphones portables.

Il existe une concurrence entre la monnaie dite “moderne” et la monnaie “physique". 

Ce phénomène n'est pas nouveau et l'histoire est remplie d’exemples où une innovation détruit des usages anciens pour les remplacer par des nouveaux. C’est l’économiste autrichien Joseph Schumpeter qui avait théorisé ce phénomène : la “destruction créatrice”.

Les banques centrales et commerciales, les applications mobiles ainsi que les gouvernements poussent petit-à-petit à ce que l'argent physique soit abandonné pour transiter vers une utilisation exclusivement numérique.  

En France, pratiquement tout est fait pour limiter l’utilisation du cash et, par exemple, les paiements entre particuliers ne sont pas limités mais un écrit est nécessaire pour une transaction au-delà de 1.500 euros. Le paiement d’impôts et de taxes est limité à 300 euros et le paiement en espèces d’un particulier à un professionnel est limité à 1.000 euros

Les risques de la fin du cash et l’avènement des CBDC

En fait, cette tentative de bannir l'argent liquide du monde pourrait entraîner l'exclusion totale de millions de personnes de l'économie mondiale étant donné que de nombreuses personnes n’ont toujours pas accès à des comptes bancaires

Une étude réalisée par l'Organisation des Nations Unies a révélé que plus d'un tiers de la population mondiale n'a jamais utilisé Internet, soit 2,7 milliards d’individus.

Autrement dit, il y a clairement un problème de bancarisation pour toutes ces personnes qui se verraient de facto exclues du système de paiement et donc, de l’économie. 

L’élimination du cash nous exposerait à une série de risques :

Risque 1: faillite et perte potentielle de l’argent déposé.

En théorie, en cas de faillite d’une banque, chaque compte bancaire est censé jouir d’une garantie apportée par le FGDR.

Le Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution est chargé d’une mission d’intérêt général puisqu’il est l’opérateur de crise du secteur bancaire et financier et protège les avoirs des clients en les indemnisant en cas de défaillance de leur établissement. 

La règle à ce jour, c’est 100.000 euros par déposant et par établissement pour les comptes chèques et livrets et 70.000 euros par client et par établissement pour les titres.

Ce plafond de garantie s’applique quel que soit le nombre de comptes de dépôts ouverts auprès du même établissement bien que dans la pratique, il y avait en novembre 2022 l’équivalent de 2.800 milliards d’euros tout type de dépôts bancaires confondus pour un montant de garantie de dépôts de seulement 5,8 milliards d’euros, soit 0,21 pour cent du montant nécessaire pour couvrir l’ensemble des dépôts …

Et c’est ici que les CBDC (monnaies digitales de banque centrale) pourraient apporter une solution.

En effet, il est plus risqué de détenir de la monnaie auprès d’une banque commerciale qu’une banque centrale

Or, aujourd’hui, la seule solution pour ne plus être créancier d’une banque commerciale c’est de convertir l’argent de ses comptes bancaires en pièces et billets.

Le problème, c’est que les transactions ne peuvent plus être tracées, d’où l’instauration d’une CBDC.

Le problème, c’est qu’avec la fin du cash et l’instauration d’une telle monnaie, il serait, dans les faits, pratiquement impossible de s’extraire du bancaire qui deviendrait, de facto, un monopole de l’État.

Risque 2: la confidentialité et le respect de la vie privée.

La mise en application d’un tel instrument est susceptible de permettre aux autorités de connaître avec un très haut niveau de fiabilité l’ensemble de nos habitudes quotidiennes.

En effet l’objectif est de contrôler l’économie avec précision en évitant l’évasion fiscale. Cette monnaie digitale permettrait de contrôler voire même orienter la consommation des individus…

Les gouvernements auraient directement accès à nos finances personnelles et connaîtraient notre mode de vie. De plus, ils pourraient  appliquer un impôt supplémentaire pour toute épargne jugée comme étant excédentaire afin de pousser à la consommation et à l’accroissement des dépenses pour ainsi stimuler l’économie.

Risque 3: Les potentielles défaillances dans le système bancaire nous empêchant d’accéder à l’argent sur nos comptes.

Si la numérisation de l’économie apporte de nombreux avantages, son accessibilité est liée à notre connectabilité.

Or, en l’absence de connexion internet, en cas de panne ou de cyberattaque, l’accès serait automatiquement limité.

Risque 4: Monnaie fondante, périssable ou l’application d'une taxe sur des montants d’épargne trop importants

Une publication dans le Wall Street Journal, a mis en avant une étude qui démontre que l'utilisation de monnaie électronique nous pousse à dépenser plus d’argent ! En effet, il nous est plus difficile de s’imaginer à quel point le montant de monnaie diminue par rapport au fait de “lâcher” des billets.  Ceci explique en partie pourquoi notre société de consommation est autant développée. C'est pourquoi lorsque nous utilisons de l'argent numérique, nous courons plus de risques de dépenser inutilement et même de dépenser l'argent que nous n'avons pas en utilisant les cartes de crédit parce que le cerveau traite les dépenses différemment.

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