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Bien que sa création soit souvent attribuée à une loi signée par le président Woodrow Wilson, les mystères entourant la naissance de LA Banque Centrale la plus puissante au monde : la Réserve Fédérale Américaine, révèlent une tout autre réalité. 

À une époque où l'idée même d'une banque centrale était accueillie avec méfiance par le peuple américain, cette institution monétaire centrale a censée être conçue pour atténuer les crises financières, a finalement exacerbé les problèmes qu'elle était censée résoudre.

Forcément, cela a donné lieu à tout un tas de théories parfois farfelus, notamment concernant sa nature, sa prétendue propriété privée ainsi que son rôle au sein du gouvernement. 

Qu’en est-il concrètement ? Quelles sont les idées préconçues sur la Réserve fédérale, quelles sont les ramifications de son influence sur l'économie américaine et mondiale et l’institution est-elle réellement un organisme privé ?

Les Seigneurs qui contrôlent notre argent

Bonjour à toute la communauté et bienvenue pour une nouvelle vidéo, je suis Mathieu de la chaîne Libre&Riche !

Bien que son acte fondateur indique qu’elle a été créée par une loi du 23 décembre 1913 , et promulguée par le président Woodrow Wilson, en réalité, il existe une histoire secrète, concernant la Réserve fédérale et les mystères entourant sa naissance. 

Si aujourd’hui, il est communément admis, bien malheureusement soit dit en passant, qu’une entité monétaire centrale, telle qu’une banque centrale, est quelque chose de normal, si ce n’est d’indispensable, il faut savoir qu’à l’époque, les hommes d'affaires, les entreprises et même le peuple américain lui-même, depuis leur indépendance, ont été réticents à créer des organisations qui servent à renforcer le pouvoir central et notamment celui de l’État.

L'existence d'une banque centrale intervenant afin de réguler les opérations monétaires faisait donc partie du lot des rejets fermes de ceux qui défendaient avec acharnement les principes fédéraux qui ont donné naissance à la nation.

En fait, les États-Unis avaient déjà connu deux précédentes tentatives de création d'une banque centrale. La première d’entre elle eu lieu pendant la présidence de George Washington, en 1791, et malgré la farouche opposition de Thomas Jefferson, la banque a duré 20 ans.

La deuxième tentative fut révoquée par Andrew Jackson qui, en 1836, démantela la banque centrale et mit fin aux aspirations d'avoir une entité qui réglementerait les opérations financières.

Ainsi, les États-Unis étaient particulièrement méfiants vis-à-vis des organisations aux mains du pouvoir central.

Pendant près de 80 ans, le pays de l’oncle Sam s’est retrouvé sans banque centrale, mais les premières années du vingtième siècle ont été marquées par de profondes crises financières, en particulier une grave en 1907.

À partir de cet instant, certains Américains sont devenus persuadés que le pays avait besoin d'une sorte de réforme bancaire et monétaire qui, lorsqu’il serait menacé par des paniques financières, fournirait une bouée de secours afin de sauver l’économie de la récession.

Mais bien sûr, la méfiance des banquiers et des hommes d'affaires devait être vaincue. C'est ainsi que l'histoire secrète de la Réserve fédérale a commencé à se tisser.

Notre histoire commence en 1910. Par une froide journée de décembre, le sénateur Nelson Aldrich, accompagné de six autres personnes, monte dans un wagon de train à New York à destination de Jekyll Island, au large de la Géorgie.

L’excuse était une journée de chasse et toutes les précautions avaient été prises pour éviter d'être repéré par les journalistes, et pour cause. Parmi les six hommes que Nelson Aldrich a rassemblé figuraient des dirigeants de banques, des fonctionnaires et certaines des personnes les plus riches de la planète à l'époque.

À leur arrivée sur l'île, ils ont tenu une réunion de neuf jours qui portait sur rien de moins que la création de la Réserve fédérale américaine dont l’acte fondateur verra le jour le 23 décembre 1913, c’est-à-dire, il y a de cela, bientôt pile 110 ans.

Pourtant, si la FED fut supposément créée pour mettre un terme aux paniques financières, non seulement, elle ne les a pas empêchés, mais, en plus, durant les 80 années précédant sa création, le système bancaire américain avait fonctionné sans recourir à aucun prêteur en dernier ressort, privilégié par l'État.

Cela ne veut pas dire que les institutions financières du pays n'avaient pas connu de crises, mais la plupart de ces crises résultaient de réglementations gouvernementales. 

Par exemple, certaines de ses réglementations visaient à interdire aux banques d’être présentes dans plusieurs États, ce qui les empêchait de diversifier territorialement leur portefeuille d'investissements.

De même, les banques ne pouvaient émettre que des billets en acquérant simultanément des dettes d'État ou fédérales, une restriction qui leur liait les mains pour satisfaire la demande de liquidité de leurs clients et les condamnait à des paniques récurrentes de méfiance.

Cependant, toutes les paniques, y compris la célèbre de 1907, ont été résolues sans qu'aucune intervention d’une quelconque entité centrale ne soit nécessaire.

Ce sont les banquiers eux-mêmes qui étaient chargés de liquider les entités insolvables et de refinancer les autres qui, étant solvables, se trouvaient en situation d'illiquidité.

De cette manière, les entités qui privatisaient les gains, privatisaient également les pertes et assumaient leurs propres responsabilités, à la différence du système actuel où ce sont les citoyens qui finissent par payer pour les erreurs des autres, système dans lequel les gains sont privatisés et les pertes sont socialisées.

Grâce à cela, et malgré l'influence désastreuse des réglementations, les crises économiques antérieures à la FED ont eu une durée moyenne plus courte que celle d'aujourd'hui et les reprises se sont déclenchées avec plus d'intensité.

Évidemment, les banquiers préféraient que le coût du renflouement de leurs pairs imprudents ne leur incombe pas, et qu’il s’agisse plutôt de la société dans son ensemble qui paient les pots cassés.

C'est ainsi que des pressions politiques et des conspirations dans l'ombre ont fini par donner lieu, il y a maintenant plus d’un siècle, à la Réserve fédérale, c'est-à-dire un monopole d'État sur la création d’une monnaie de cours forcé dont le but, on ne peut plus explicite, est de refinancer ces entités financières, qui ont été irresponsables, de ne pas honorer leurs engagements à court terme. 

Si, au cours de ses premiers jours de vie, la FED était plutôt  bien gérée, en l’espace de quelques années seulement, la gouvernance de l’institution centrale fut de plus en plus négligente.

En effet, la FED, qui n’acceptait de venir en aide qu’aux institutions les mieux gérées et avec de solides garanties, s’est mise à concéder des prêts en contrepartie d’un large éventails d’actifs, parfois de moins bonne qualité, notamment dans le but d'inclure de la dette publique à long terme et de faciliter le financement bon marché du Trésor.

Les banques se frottent les mains : elles jouissent enfin d'une offre de crédit garantie et suffisamment élastique pour multiplier allègrement et imprudemment leurs investissements.

Les graines d’un désastre furent semées, et en à peine moins de deux décennies après sa création, la plus grande crise économique de l'histoire frappa les États-Unis. Ainsi, le monopole d'État, créé sous prétexte de stabilisation du système financier du pays, a tout simplement conduit à une faillite complète du système grâce à la folle expansion du crédit qu'il avait lui-même encouragé des années auparavant.

Ainsi, si un tel échec aurait mené à une conclusion radicale au cours du dix-neuvième siècle, c’est-à-dire la fermeture de la Réserve Fédérale, c’est tout le contraire qui fut suivi. Après la Grande Dépression, les élites politiques et bancaires ont continué à s'unir pour continuer à accroître les pouvoirs de cette institution, au point de l'avoir érigée de facto en banque centrale de la planète entière et de l'avoir libérée de son obligation de conversion en or des billets et des dépôts, de manière définitive, notamment après le 15 août 1971 et la fin du système de Bretton Woods.

Une fuite en avant permanente qui nous a conduit par la suite à plusieurs grandes catastrophes macroéconomiques dont, notamment, la stagflation des années 70 ou de la crise de 2008 ou encore la crise inflationniste actuelle, toutes trois alimentées par l’intervention des banques centrales.

En bref : illiquidité bancaire, surendettement public et privé, dépréciation des monnaies, volatilité extrême des taux d'intérêt et, pour couronner le tout, allongement de la durée et de l'intensité des crises économiques.

La FED : entité publique ou privée ?

Arrivé à ce stade, il est fréquent d’entendre que les deux principales banques centrales autour de la planète, que sont la réserve fédérale américaine et la banque centrale européenne, sont privées et donc, qu’un groupe de personnes influentes profiteraient de leur pouvoir en tirer des bénéfices dans l’ombre. 

Ces considérations alimentent ainsi le discours démagogique de nombreux étatistes qui se plaisent à imputer au marché, à la déréglementation et à la liberté des mouvements des capitaux les désastres que nous subissons actuellement. 

Si le marché est mauvais et l'État est bon, si nous avons besoin de plus d'État et moins de marché, si le monde de la finance, et même nos vies, sont dirigés par des groupes et des entreprises privées malveillantes, comment se fait-il que les crises, tant du côté des États-Unis qu'en Europe, soient de la responsabilité de certaines entités qui sont des monopoles publics ?

L’échappatoire trouvée par certains afin de garder intacts leurs préjugés réside dans le fait que la Réserve fédérale américaine, la banque centrale par excellence, est en fait une entité privée. De cette façon, les désastres qui saccagent l’économie sont non pas de la responsabilité des États, mais des hommes d'affaires avides qui contrôlent la FED pour leur propre bénéfice.

Du coup, qu’en est-il concrètement ?

Le fait que, certains indicateurs semblent, en effet, suggérer, voire corroborer, la nature privée de la Réserve Fédérale Américaine. 

En effet, non seulement la FED est formellement indépendante du gouvernement, mais, en plus, la propriété de l’institution monétaire centrale est bien aux 12 banques régionales de la Réserve fédérale, dont les actionnaires sont toutes les banques privées qui sont membres du système de financement de la Fed.

Il faut savoir qu’environ 40 pour cent de toutes les banques américaines sont des banques membres et, par conséquent, des actionnaires de la Réserve Fédérale.

En bref, dans la mesure où la propriété de la FED est privée et sa gestion est indépendante du gouvernement, nous n’avons pas besoin d’arguments supplémentaire pour conclure qu'il s'agit bien d'une banque privée.

Eh bien, en réalité, pas vraiment…

Si l'on souhaite approfondir le sujet et éviter les analyses superficielles, il est indispensable d’étudier trois caractéristiques fondamentales qui régissent la FED que sont la genèse de ses statuts, la sélection de son équipe dirigeante et la nature de son capital social.

1° Concernant la première caractéristique, on sait que toutes les sociétés privées sont régies par des statuts approuvés en assemblée générale des actionnaires dans la limites fixée par la loi. Dans le cas de la réserve fédérale, ce n’est pas tant que ses statuts seraient liés à une réglementation d'État, mais plutôt qu’il s’agit précisément d’une réglementation d'État à part entière, et plus particulièrement la Federal Reserve Act. 

Autrement dit, ce ne sont pas les actionnaires qui s'accordent sur le règlement et les modalités de fonctionnement de l'entreprise, mais plutôt l'État qui contrôle l'ensemble de son fonctionnement. 

Il est donc assez loufoque de qualifier de “propriétaires” des individus qui n'ont strictement aucune capacité à déterminer les modalités d’organisation de leur entreprise. Or, pour pouvoir orienter une institution comme bon nous semble, encore faut-il avoir un pouvoir décisionnel sur celle-ci, ce qui n’est pas le cas des actionnaires de la réserve fédérale.

2° La deuxième caractéristique se trouve dans la sélection de l'équipe dirigeante. Le Conseil des gouverneurs de la Fed, qui est l'organe qui fixe le ratio de réserves obligatoires, les taux directeurs, qui supervise le système bancaire du pays de manière générale et qui établit les réglementations financières les plus diverses, est nommé dans son intégralité par le Président des États-Unis et confirmé par le Sénat. 

Ainsi, c’est le Président des États-Unis, en collaboration avec le Sénat, qui nomme le conseil des gouverneurs, qui contrôle tous les rouages ​​de la politique monétaire de la banque centrale.

Une nouvelle fois, il est difficile d’appeler “entreprise privée” une entité au sein de laquelle aucun des actionnaires n’a le pouvoir de remplacer les administrateurs et de décider de la politique suivie par l'entreprise.

On comprend donc que, le fait que la FED soit indépendante du gouvernement, n’enlève rien au fait que le Conseil des gouverneurs de la Fed, soit nommé par le Président américain. Les dirigeants sont donc nommés par des hommes politiques et non par leurs actionnaires présumés. 

D’ailleurs, comme le reconnaît la FED elle-même sur son site internet :

“Certains observateurs considèrent à tort que la Réserve fédérale est une entité privée parce que les Reserve Banks sont organisées de la même manière que des sociétés privées [...] Les banques commerciales membres du système de la réserve fédérale détiennent des actions dans la Reserve Bank de leur district. Cependant, posséder des actions de la Reserve Bank est assez différent de posséder des actions dans une société privée. Les Reserve Banks ne sont pas exploitées dans un but lucratif et la propriété d'un certain nombre d'actions est, selon la loi, une condition d'adhésion au système. En fait, les Reserve Banks sont tenues par la loi de transférer les bénéfices nets au Trésor américain”.

“Par conséquent, la Réserve fédérale peut être décrite plus précisément comme "indépendante au sein du gouvernement" plutôt que comme "indépendante du gouvernement”.

C'est-à-dire que la FED elle-même reconnaît qu'elle est un organisme d'État, mais indépendant du reste des bureaucrates qui composent l'État. Exactement comme la Banque Centrale Européenne.

3° Finalement, reste enfin à élucider la question de la nature de son capital social. En effet, les plus sceptiques d’entre vous pourraient penser que, certes, ce sont les politiciens qui établissent les règles et nomment les dirigeants de la FED, mais sa nature reste celle d'une société avec des actionnaires privés à 100 pour cent.

Eh bien une nouvelle fois, pas vraiment…

En fait, chaque banque privée membre du système de la Réserve fédérale doit être actionnaire de la banque régionale de son district : les banques ayant une présence nationale ont l'obligation légale d'être membres et donc actionnaires. Concrètement, dès qu'une banque obtient le statut de membre, elle se doit de devenir également “actionnaire”, en détenant une part du capital de la FED régionale où elle est rattachée égale à 6 pour cent de son propre capital.

En outre, bien que les grandes banques, avec un capital social plus important, auront tendance à être les actionnaires majoritaires des banques régionales de la FED, ces dernières ne peuvent même pas influencer la prise de décision dans la mesure où, chaque actionnaire n'a droit qu'à une seule voix quel que soit le nombre d'actions détenues, de sorte qu’une grande banque a le même poids qu’une petite banque.

Mais les particularités ayant trait au capital social de la Réserve Fédérale Américaine ne s'arrêtent pas là. Les actionnaires ne peuvent ni vendre ni utiliser leurs actions en garantie. Autrement dit, leur capital y est nécessairement immobilisé tant qu'ils restent membres du système. 

Une nouvelle fois, parler d’entité privée, un organisme dans lequel, il ne nous est pas possible de disposer des titres de propriété est assez peu logique.

Concrètement, lorsque l’on est actionnaire, trois grands droits nous sont attribués : 

Le premier ayant trait aux droits politiques, c’est-à-dire la capacité à participer aux prises de décisions au sein de la société, sont très limités.

Le deuxième concernant les droits patrimoniaux, c’est-à-dire la possibilité de disposer de ses titres, sont bafoués.

Et finalement, le troisième qui traite des droits financiers, c’est-à-dire toucher des dividendes, est le seul existant, bien que restreint et fixé par la loi à 6 pour cent du montant investit.

Plus précisément, si les bénéfices réalisés par la Réserve Fédérale sont suffisants, les dividendes versés ne peuvent être supérieurs ou inférieurs à 6 pour cent du capital libéré, ce qui est, il est vrai, un dividende particulièrement élevé.

Pour autant, en pratique, cela signifie que seule une infime partie des bénéfices annuels de la FED reviennent à leurs prétendus propriétaires, alors que la totalité devrait leur revenir, s’il s’agissait d’une vraie entreprise privée.

En effet, selon la loi, tous les bénéfices restants vont au Trésor public. 

Ainsi, par exemple, sur les 1.854 milliards de dollars de bénéfices que la Réserve fédérale a obtenu depuis sa constitution, 1.827 milliards de dollars ont été distribués au Trésor et agences étatiques et seulement 27 milliards ont été distribués aux actionnaires, c’est-à-dire les banques.

Autrement dit, le Trésor a absorbé 98,5 pour cent de l’ensemble des bénéfices de la FED depuis sa création.

En bref, la question que l’on peut légitimement se poser est : dans quelle mesure une entité dont les statuts sont de droit étatique, où l'équipe dirigeante est majoritairement désignée par l'État et dont les bénéfices reviennent à près de 99 pour cent à l'État, peut-elle réellement être considérée comme “privée” ?

Dans strictement aucune !

La réalité, c'est que la FED a un actionnaire prédominant dans l'ombre qui est l'État : c'est lui qui écrit les statuts, qui nomme et supervise l'équipe dirigeante et qui empoche pratiquement tous les bénéfices. 

Les actionnaires privés, à savoir les banques membres, n’ont d’actionnaire que le nom, sont obligés de financer avec leur capital la Réserve fédérale en échange de bénéficier de privilèges de refinancement à bas coûts, mais qui ne contrôlent pratiquement rien dans la pratique.

Il s'agit donc plus d'une immobilisation forcée, bien que rémunérée, du capital, qu’un droit de propriété sur le système, au grand dam des démagogues et des prêcheurs d’un grand complot illuminati.

En ce qui concerne la Banque Centrale Européenne, strictement aucune ambiguïté ne plane, dans la mesure où les membres du directoire de l’institution sont nommés par les membres du Conseil Européen, Conseil Européen, lui-même constitué des chefs d’État ou de gouvernement des États membre de l’Union Européenne, et que la totalité du capital de la BCE appartient aux banques nationales qui sont en la possession des différents États membres et donc que la totalité des dividendes leur sont attribués.

Les investisseurs se ruent sur les liquidités, craignant une récession plus tard dans l'année... 

D’ailleurs même Warren Buffett qui a récemment présenté les résultats du conglomérat Berkshire Hathaway pour le premier trimestre de 2023 a continué de remplir son coffre fort dont la pile de cash s’élève désormais à 130,6 milliards de dollars !

Ces investisseurs versent, entre autres, des milliards et des milliards de dollars dans des placements équivalents à des liquidités tels que des fonds du marché monétaire.

Or, aussi paradoxal que cela puisse paraître, depuis maintenant plusieurs années, chaque fois que l’on expérimente de nouvelles tensions au sein du système financier, provoquant la faillite de banques et de nombreux problèmes d’ordre économique, ce que l’on appelle couramment les fonds du marché monétaire, ou Money Market Mutual Funds en anglais, font la une des journaux économiques et financiers.

Certains l’ont peut être déjà oublié ou ne le savaient pas, mais lorsque la crise des subprimes a éclaté en 2007, ce sont justement ces fonds du marché monétaire qui se sont retrouvés face à ce que l’on pourrait assimiler à une sorte de panique bancaire.

Aujourd’hui encore, les problèmes que les banques américaines expérimentent en cette année 2023 entretiennent une relation particulièrement étroite avec ce type de fonds et les références dans les journaux spécialisés refont surface.

Or, pour mieux comprendre la situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement, il est tout simplement primordial de comprendre le fonctionnement et les caractéristiques de ce type de véhicule !

Qu’en est-il concrètement ?

En quoi ces véhicules sont-ils responsables des tensions financières actuelles et quelles perspectives futures sont envisageables ?

Glass Steagal Act, réglementation Q et MMMF

De manière générale, les fonds du marché monétaire sont une alternative aux dépôts bancaires. Cette alternative bien connue dans le monde financier reste pourtant plus ou moins méconnue du grand public.

De ce fait, par nature, ces fonds sont en concurrence directe avec le secteur bancaire traditionnel, concurrence qui gagne de plus en plus de terrain et semble accaparer des parts de marché toujours plus grandes faisant tomber comme des dominos les banques les moins solides et notamment les banques régionales aux États-Unis.

La question que l’on peut légitimement se poser est donc : pourquoi et comment ces véhicules sont-ils apparus ?

En fait, les fonds du marché monétaire sont devenus à la mode au cours des années 70 comme alternative aux dépôts bancaires traditionnels à cause de l’interdiction des banques de payer des taux d'intérêt élevés dans un environnement inflationniste.

Il faut remonter à ce que l’on a appelé à l’époque, la Réglementation Q qui est une réglementation américaine créée dans le cadre de la loi Glass-Steagal Act en 1933 durant la Grande Dépression. 

Cette réglementation se déclinait sous la forme de deux mesures visant, d’une part, à interdire aux banques de verser des intérêts sur les dépôts à vue de leurs clients, c’est-à-dire les comptes courants traditionnels, et, d’autre part, à plafonner les taux d’intérêt payés sur les dépôts à terme, c’est-à-dire les comptes d’épargne plus ou moins “bloqués”.

Il faut reconnaître que l’environnement qui a suivi la mise en place de cette disposition n’a pas causé immédiatement des problèmes au secteur bancaire. 

En effet, à l’exception de la Seconde Guerre Mondiale, entre le début des années 50 et le début des années 70, l’environnement inflationniste était plutôt stable, permettant aux taux d’intérêt d’être relativement bas ce qui ne portait pas nécessairement atteinte aux banques qui de toute manière se voyaient limitées dans leur capacité à payer des intérêts sur les dépôts de leurs clients.

Cela est assez logique puisqu’en fin de compte, pour qu'un plafonnement de prix puisse poser problème, il faut que le prix du marché soit supérieur au prix plafond, sinon la mesure n'a aucun effet.

Ce serait comme dire, il est interdit de vendre une baguette de pain à plus de 10 euros l’unité alors que, dans la pratique, sauf exception pour le pain de luxe peut-être, aucune boulangerie ne vend du pain à plus de 10 euros la baguette !

Il fallait donc attendre que l’inflation redémarre et que les taux d’intérêt augmentent, afin de lutter contre l’inflation, pour que les méfaits de cette réglementation deviennent perceptibles.

Les problèmes de la réglementation Q sont donc apparus à partir des années 70, années durant lesquelles l’inflation recommençait à atteindre des niveaux à deux chiffres.

Sur le plan économique, les années 70 sont d’ailleurs marquées par l'apparition d’une situation de stagflation, c’est-à-dire une période de stagnation économique et des chiffres d'inflation élevés ce qui, d’un point de vue des théories keynésiennes, était censé être impossible.

Tout comme la situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement, la Réserve Fédérale Américaine se trouve ainsi dans l’obligation d’adopter des mesures de politique monétaire restrictive au travers de hausses de taux d'intérêt afin d’endiguer la hausse inflationniste qui ne retombera à des niveaux convenables qu’une dizaine d’année plus tard.

Le problème c’est que, dans le même temps, les citoyens souhaitaient non seulement profiter de cette hausse des taux pour ainsi mieux rémunérer leur épargne, mais aussi et surtout, ils souhaitaient se protéger contre l’inflation.

Néanmoins, étant donné que les banques ne pouvaient pas payer d'intérêts à leurs déposants en raison de la réglementation Q, les épargnants ont commencé à chercher de nouvelles alternatives.

De ce fait, pour y remédier et éviter de perdre des clients, les banques ont mis en place diverses stratégies pour contourner l'interdiction, en offrant des cadeaux à leurs clients, en leur permettant de profiter de services bancaires à faibles coûts, voire gratuitement ou encore, en octroyant des crédits à taux réduits pour les personnes détenant des comptes spécifiques chez ces entités financières.

En d’autres termes, devant l'impossibilité d'offrir des taux d'intérêt explicites en raison de la réglementation Q, les banques ont proposé le paiement de taux d'intérêt implicites sous une forme différente à la traditionnelle.

Cependant, ce mode de fonctionnement a ses limites et à la fin des années 1960, avec la hausse de l'inflation et des taux d'intérêt à court terme, les paiements en nature des banques ne suffisaient plus à attirer les fonds des clients. 

Cela a donc eu pour conséquence d’obliger les directeurs de banques à développer de nouvelles solutions et c’est en 1974, que sont créés les NOW accounts, acronyme anglais de “Negotiable Order of Withdrawal”, que l’on pourrait traduire par Compte d'Ordre de Retrait Négociable.

Les comptes NOW sont une forme de dépôt à vue classique mais qui, grâce à l’ingénierie financière, sont passés outre l'interdiction de paiement d'intérêts de la réglementation Q. 

Néanmoins, là encore, l’État est  venu fourrer son nez avec cette fois-ci un plafonnement de la rémunération à 5 pour cent jusqu'en 1986, date à laquelle la plupart des limites de taux d'intérêt ont été supprimées et jusqu’en 2011, date à partir de laquelle la réglementation Q à purement et simplement été abrogée.

Comme on peut le voir sur le graphique à l’écran, tout au long des années 70 et des années 80, le principal taux directeur de la Réserve Fédérale Américaine était supérieur à la limite des 5 pour cent imposée aux comptes NOW.

Autrement dit, l’énième tentative de la part des banques pour attirer les fonds de client était vaine, ce qui a une nouvelle fois poussé l’ingénierie financière guidée par la créativité humaine, toujours en avance sur le régulateur, à créer une alternative à la répression financière imposée par Washington : c'est à ce stade que les fonds du marché monétaire ont gagné en popularité et s’est développé la banque dans l’ombre.

Banques VS MMMF : l’émergence du Shadow Banking

Arrivé à ce stade, on est en mesure de mieux comprendre comment les politiciens ont littéralement détruit les banques traditionnelles et ont contribué au développement de ce que l’on appelle en finance le Shadow Banking ou banque dans l’ombre en français.

En effet, compte tenu du plafonnement des taux d’intérêt, dans un environnement d’inflation galopante, portant préjudice avant tout aux épargnants et donc, par voie de conséquences aux banques, les fonds monétaires sont devenus une alternative aux dépôts bancaires.

Pourtant, il convient de rester conscient que les fonds du marché monétaire ressemblent plus à des fonds d’investissement traditionnels, que l’on appelle OPCVM, pour Organismes de Placement Collectifs à Valeur Mobilières, qu’à des banques classiques. 

Par conséquent, dans la mesure où lorsque l’on place de l’argent dans ce type de véhicule, l’épargnant ne possède pas un compte courant comme cela est le cas avec la banque, il est légitime de considérer qu’il ne s’agit pas d’un substitut parfait aux dépôts bancaires et donc que la concurrence n’est pas totale.

Et pourtant …

En réalité, les fonds du marché monétaire ont des caractéristiques uniques qui les rendent très similaires aux dépôts.

Pour mieux comprendre, il est possible de se focaliser sur la NAV, acronyme anglais de Net Asset Value, ou valeur liquidative en français.

Pour faire simple, la valeur liquidative correspond à la valeur estimée d'un véhicule d’investissement valorisé au prix du marché à un moment précis. 

Autrement dit, comme son nom l’indique, c'est la valeur que l'on obtiendrait si l'on devait liquider le fonds, c’est-à-dire le fermer, en vendant les actifs et en remboursant les dettes pour ensuite récupérer l’argent.

Le résultat est ensuite réparti entre les différents propriétaires du fonds, c’est-à-dire les actionnaires.

On peut donc facilement calculer la NAV au travers de cette formule, ce qui correspond étroitement à ce que l’on appelle valeur comptable pour les entreprises traditionnelles.

La valeur liquidative des fonds est mise à jour périodiquement et dès que la valeur des actifs et des passifs augmente ou diminue, la valeur des actions de ce fonds changera également.

Là encore, on voit que, dans la mesure où la valeur liquidative évolue constamment, un fonds d’investissement ne semble pas être la meilleure alternative aux dépôts bancaires.

En effet, dans le cas des banques traditionnelles la valeur est pour ainsi dire “bloquée”.

Si un individu dépose 1.000 dollars dans une banque, a priori, la valeur nominale du compte bancaire sera toujours de 1.000 dollars et non 950 ou 1.100 dollars.

Et c'est là qu'intervient la particularité des fonds du marché monétaire : leur valeur liquidative est bloquée à 1 dollar. C'est-à-dire que chaque part du fonds commun de placement vaut exactement un dollar. 

Si le fonds commun de placement réalise un profit, la valeur liquidative reste bloquée à 1 dollar et la différence est versée sous forme d'intérêts. 

Si, à l’inverse, le fonds d'investissement enregistre des pertes, tant qu'elles ne sont pas importantes, la valeur liquidative reste bloquée à 1 dollar également. 

Autrement dit, chaque dollar versé à un fonds du marché monétaire vaut exactement un dollar. Ce n'est que lorsque les investissements du fonds les rendent suffisamment mauvais que la parité avec le dollar est rompue : l’expression utilisée en finance pour dire que la NAV casse la parité avec le dollar est “breaking the buck”.

Ainsi, dans la pratique, en “bloquant” la valeur liquidative à 1 dollar, les fonds du marché monétaire sont en concurrence directe avec le système bancaire traditionnel. 

En fin de compte, chaque part du fonds a une valeur bloquée d'un dollar de la même manière qu'un dépôt bancaire a sa valeur “bloquée” en termes de dollars. Si je dépose 1.000 dollars dans un fonds du marché monétaire, je me retrouve avec 1.000 parts d’une valeur unitaire d’un dollar.

Le mécanisme est donc assez similaire avec le fonctionnement d’un compte bancaire.

Comment Washington a détruit les banques traditionnelles

De plus et pour couronner le tout, les particularités spécifiques aux comptes bancaires et aux parts de fonds du marché monétaire font qu’avec la réglementation Q, Washington a littéralement détruit les banques.

En effet, l’argent déposé dans une banque ne nous appartient pas, nous ne possédons non pas un titre de propriété mais une créance vis-à-vis de la banque. Les dépôts d’une banque sont donc une dette que l’entité a vis-à-vis de ses clients et cette dernière s’engage à les rembourser lorsque ces derniers le lui réclame.

Or, dans le cas des parts d’un fond du marché monétaire, il s’agit bel et bien de titres de propriété, que l’on pourrait assimiler à des actions. Il ne s’agit donc pas de titres de dettes.

L’un des avantages des dépôts bancaires aux États-Unis, c’est que, contrairement aux parts des fonds du marchés monétaires, ils sont garantis par le Fonds de Garantie des Dépôts jusqu'à 250.000 dollars, montant qui est de 100.000 euros au sein de la zone euro.

Les parts de fonds monétaires, n'étant pas des dépôts, elles ne sont garanties par aucun organisme public. Si le fonds du marché monétaire investi mal, les investisseurs pourraient perdre toutes leurs économies. 

Néanmoins, fait intéressant, les fonds du marché monétaire qui ont “broke the buck” se comptent sur les doigts d'une main et généralement, même dans une telle situation, les investisseurs ont récupéré la quasi-totalité de leur argent.

Finalement, en ce qui concerne la business model des deux  types d’entités financières, tandis que les banques se trouvent avec un bilan déséquilibré et donc particulièrement risqué, le bilan d’un fonds du marché monétaire est équilibré et, en principe, particulièrement sain.

En effet, les banques investissent à long-terme, sur plusieurs décennies, en se finançant à très court-terme, sur des durées extrêmement courtes.

D’ailleurs, cela s’observe très facilement sur cette représentation du bilan des banques américaines. À titre illustratif, plus de 44 pour cent des investissements des banques sont des investissements sous la forme de prêts majoritairement à long-terme financés par des dépôts à très court-terme.

Les fonds du marché monétaire quant à eux ne sont ni plus ni moins que des fonds d'investissement dont la politique est de placer l’argent des épargnants dans des actifs à très court-terme et présentants très peu de risques de façon à ce que les investisseurs puissent récupérer leur argent en revendant leurs parts du fonds très rapidement et sans enregistrer de perte en capital tout en obtenant un certain rendement sur l’argent placé.

C'est l'une des raisons pour lesquelles ces fonds sont particulièrement stables. De plus, le risque de taux d'intérêt, c’est-à-dire la variation de la valeur des actifs due aux variations des taux d'intérêt, est un risque qui affecte fortement les actifs du secteur bancaire et a un impact très limité sur les actifs des fonds monétaires.

Compte tenu de ce que l’on vient de voir et comme l’illustre ce graphique, les fonds monétaires ont connu une forte croissance peu de temps après leur création accaparant plus de 15 pour cent des parts du marché en l’espace de quelques mois jusqu’à atteindre les 35% en 2001 et 2008.

La baisse des taux qui s’est suivie après la crise des subprimes leur a fait perdre en attractivité, toujours est-il que, désormais, avec la hausse de l’inflation et la remontée des taux d’intérêt, il redevient pertinent d’opter pour ces véhicules de placement et d’ailleurs les encours ne cessent de croître depuis plusieurs mois !

Finalement, on comprend que la situation dans laquelle le système financier se trouve aujourd’hui n’est aucunement dû à un capitalisme sauvage qui serait coupable de vouloir toujours privilégier le profit au détriment d’une prise de risque inconsidérée mais bel et bien à une répression financière et monétaire au travers de la réglementation qui a mis en exergue ses limites à partir des années 70 poussant à l’émergence d’alternatives aux banques.

Cette même réglementation qui est responsable de la création du shadow banking et qui, dans le même temps, cherche désormais à lutter contre ce système dont elle est à l’origine.

Aujourd’hui, ces alternatives, qui étaient presque tombées dans l’oubli, suite à la décennie de taux bas, refont surface et pourraient bien porter le coup de grâce aux banques qui se trouvent en extrême difficulté …

L’enfer est pavé de bonnes intentions et, parfois, il est intéressant d’étudier l’histoire pour mieux comprendre le présent et mieux se positionner vis-à-vis du futur !

Les actions de la banque américaine First Republik Bank, se sont effondrées de 98%

La First Republic Bank devient donc la seconde plus grande faillite de l’histoire des banques américaines après la Silicon Valley Bank

Qu’en est-il concrètement ?Quelles sont les tensions au sein du secteur bancaire ?

Une nouvelle banque en faillite  

Les difficultés financières ne sont pas prêt de toucher à leur fin aux États-Unis tant que les taux d'intérêt resteront à des niveaux aussi élevés.

En effet, les tensions poursuivront leur accumulation au sein du système financier… 

La situation dans laquelle se trouve la First Republik Bank était plus qu’envisageable et prévisible…

Comme on peut le voir sur ce graphique, nous assistons à un phénomène qui ne s’était plus observé depuis près d’un siècle.

Les dépôts bancaires aux États-Unis diminuent à une vitesse jamais enregistrée depuis près de 100 ans.

Cela met donc en exergue la pression à laquelle sont confrontés les établissements de crédits US.

D’ailleurs les derniers résultats financiers de la First Republic Bank étaient catastrophiques: elle perdait des dépôts en quantités massives alors que, dans le même temps, ses actifs, c'est-à-dire ce qu'elle finance en contrepartie de ses dépôts étaient majoritairement des actifs à long terme.

De plus, il faut rester conscient qu’il existe une relation inverse entre les taux d'intérêt et la valeur des actifs, de manière générale et d’autant plus en ce qui concerne les titres de dettes telles que les obligations.

Concrètement, il y a 2 facteurs à prendre en compte : la variation des taux d’intérêt d’une part et la durée de l’actif de l’autre.

En d’autres termes, plus les taux d'intérêt augmentent et plus la durée est longue, plus la valeur d’un actif se détériore.

Exemple:

Sur ce graphique on peut voir la sensibilité d’une obligation pour une augmentation des taux d’un point de pourcentage et selon plusieurs échéances : 

Par exemple, pour une dette à 10 ans, le passage des taux de 4 à 5% fera chuter sa valeur de près de 8% !

Cette même variation d’un point de pourcentage pour une dette à 10 ans aura en revanche un impact plus élevé pour un passage des taux de 0 à 1 % !

On voit donc que, plus la durée est élevée et plus la hausse des taux démarre de bas, plus l’impact sur la valeur des obligations sera grand.

Si on reprend le graphique précédent appliqué à la situation actuelle, cela suppose une chute de près de 21% sur la valeur des obligations américaines à 10 ans.

Grâce à cet exemple, on comprend que toutes les personnes qui nous disaient, qu’il ne fallait pas s'inquiéter d’une hausse des taux car il y avait de la marge faisaient soit preuve de mauvaise foi, soit démontraient leur incompréhension la plus totale des mécanismes présentés et de la sensibilité d’une obligation.

Ainsi, pour la First Republic Bank, le problème c’est que ses actifs sont principalement des actifs à long-terme.

En ce qui concerne ses comptes financiers du premier trimestre 2023, le bilan est catastrophique. 

Au cours du dernier trimestre de 2022, la First Republic Bank avait plus de 176 milliards de dollars de dépôts et, en l’espace de seulement trois mois,  le montant des dépôts n’était plus que de 104 milliards de dollars. Il y a donc plus de 70 milliards de dollars qui ont été retirés de la banque !

Le problème c’est qu’en réalité la situation est pire que celle que l’on pourrait croire puisque des grandes banques américaines ont cherché à renforcer la liquidité de la First Republic Bank en lui augmentant ses dépôts de 30 milliards de dollars

Ainsi, le montant des dépôts s’est réduit non pas de 70 milliards de dollars mais de 100 milliards de dollars (70+30).

Remarque:

Pour rappel, les banques sont des intermédiaires financiers qui permettent à ce que des individus s’endettent d’un côté, en contrepartie de son propre endettement de l’autre.

Autrement dit, la banque prête de l’argent à une personne, crédit qui apparaît à l’actif de son bilan et, en contrepartie, la banque s’endette, elle doit de l’argent à une autre personne, argent qui apparaît dans les dépôts de la banque c’est-à-dire au passif de son bilan.

On comprend donc que, lorsque la source de financement d’une banque, qui apparaît au son passif de son bilan, diminue d’un montant aussi conséquent, l’entité financière se retrouve face à un dilemme.

First Republic Bank : un dilemme insoutenable ?

La First Republic Bank, se trouve face à un dilemme insoutenable

1° Soit elle décide de remplacer sa source de financement de 70 milliards de dollars bon marché pour une nouvelle source de financement de 70 milliards de dollars plus coûteuse,

2° Soit elle décide purement et simplement de ne pas trouver de nouvelles sources de financement et, auquel cas, elle devra réduire d’autant ses investissements, c’est-à-dire le montant de son actif.

En l’état actuel des choses, il semblerait que la First Republic Bank ait opté pour ces 2 solutions, qui peuvent être complémentaires.

  1. Première solution

En ce qui concerne la première solution, la réduction du montant des dépôts a été compensée d’une part, par des prêts de grandes banques américaines ( la Réserve Fédérale Américaine). 

Ainsi, grâce à cette manœuvre, la First Republic Bank est parvenue à compenser les retraits massifs de dépôts.

Mais ce sauvetage temporaire s’est fait au prix fort puisqu’en cas de tourmente financière et de perte de confiance généralisée, l’entité se retrouve dans l’obligation de remplacer une source de financement bon marché, par une nouvelle source de financement bien plus onéreuse. 

Autrement dit, rien qu’avec ce mode de refinancement à court-terme de 80 milliards de dollars et avec de tels taux d’intérêt, c’est comme si, tous les ans, la First Republic Bank se trouvait dans l’obligation de payer l'équivalent de 4 milliards de dollars d’intérêts.

Autrement dit, rien que le remboursement des intérêts sur 80 milliards de dollars d’emprunt à court-terme effacerait en grande partie les revenus enregistrés par la banque.

Le pire de tout dans cette situation c'est que plus la banque accumule les pertes plus elle se trouvera en difficulté financière et plus elle aura besoin de se refinancer à court-terme et à des taux qui poursuivent leur hausse.

  1. Deuxième solution

La seule façon réaliste de le faire serait donc d’opter pour la seconde solution qui consiste à vendre ses actifs à faible rendement et utiliser le produit pour rembourser le financement à coût élevé. 

C’est d’ailleurs pour cette raison que juste après la publication de ses comptes financiers du premier trimestre 2023, la banque a fait savoir qu’elle entend liquider entre 50 et 100 milliards de dollars d'actifs, soit environ un tiers de son actif total.

Cela n’a évidemment pas rassuré les marchés qui connaissent la situation de la banque américaine et son cours boursier s’est automatiquement mis à chuter brutalement. 

Le problème c’est que, tout comme la Silicon Valley Bank, cette solution n’en est pas une, notamment en cette période de hausse des taux d'intérêt.

En effet, les titres de dettes perdent de la valeur lorsque les taux augmentent et encore plus lorsqu’il s’agit d’actifs à long-terme.

Ainsi, si la First Republic Bank se défaisait d’une partie de ses actifs, elle ne ferait qu’empirer la situation.

De nombreuses banques ont donc encore d'importantes pertes non réalisées et d'importants décalages entre la durée des actifs et des passifs.

De plus, il ne faut pas oublier que des grandes banques ont prêté de très grosses sommes à la First Republic Bank. Ainsi, la fermeture de la First Republic Bank pourrait avoir un effet domino et fragiliser le système bancaire.

Depuis que le Parti républicain a pris le contrôle de la Chambre des représentants, les États-Unis sont piégés dans une impasse qui pourrait déclencher une crise économique

Les républicains ont refusé d'augmenter le plafond de la dette américaine, une limite législative sur le montant d'argent que Washington peut emprunter pour payer ses factures, à moins que le Président américain Joe Biden ne consente à d'importantes réductions de dépenses qu'il a jusqu'à présent rejetées. 

La situation devient de plus en plus tendue !  Cela se reflète notamment sur les spread des Credit Default Swap, c’est-à-dire sur le coût d’une assurance contre un défaut américain, qui atteignent un niveau très largement supérieur à celui de 2011. 

Techniquement parlant, les États-Unis ont atteint leur plafond d'endettement en janvier de cette année et les outils que le département du Trésor américain utilise pour maintenir Washington dans ses limites ne peuvent malheureusement pas fonctionner indéfiniment. 

Si les républicains et les démocrates ne parviennent pas à un accord d'ici la fin juin, le pays fera défaut pour la première fois de son histoire…

Plafond de la dette : la grande impasse

Aux États-Unis, c’est le Congrès américain, qui fixe une limite à l'endettement maximum auquel le Trésor américain peut avoir recours. Autrement dit, si la dette totale déjà émise par le Trésor américain a atteint la limite autorisée par le Congrès, le Trésor n'est plus légalement autorisé à emprunter.

Les États-Unis sont la seule grande économie au monde dont le Congrès doit régulièrement relever le plafond d'endettement public autorisé. 

Le fameux plafond de 31.400 milliards de dollars a été atteint mi-janvier…  Les États-Unis échappent jusqu'ici au défaut de paiement à coups de mesures temporaires.

Le dirigeant républicain McCarthy exige que des coupes budgétaires soient décidées mais Joe Biden refuse. 

Or, si les démocrates et les républicains ne parviennent pas à s'entendre, les États-Unis pourraient se retrouver dès cet été dans l'incapacité d'honorer leurs échéances, une situation inédite et dangereuse pour l'économie mondiale

Tout cela sans compter le "Tax Day", qui est passé le 18 avril révèle des recettes fiscales décevantes

Ce défaut serait sans précédent et ses conséquences exactes sont difficiles à prévoir bien que cette situation n’est pas inconnue. Les politiciens américains ont déjà utilisé le plafond de la dette comme un moyen de pression vis-à-vis du parti politique opposé. Cependant un compromis a toujours été trouvé. 

Exemple

En 2011 la crise du plafond de la dette a entraîné l’effondrement des actions mondiales. Au fur et à mesure que ce rapport de force se poursuivait, la valeur du dollar s'est affaiblie.

Toujours est-il que cet évènement pourrait s’avérer être encore plus dévastateur que les fois précédentes.

En effet, l'inflation est plus élevée qu'elle ne l'a été depuis quatre décennies et les taux d'intérêt ont atteint un sommet de 15 ans !

Le danger d’un dépassement du plafond de la dette

Parce que les États-Unis sont la plus grande économie du monde, toute crise à laquelle le pays est confronté se propagera au reste des économies mondiales.

D’ailleurs, pour Washington, les dégâts d'une grave crise du plafond de la dette ne se limiteront pas au domaine strictement économique

Aujourd'hui, les États-Unis tirent un énorme pouvoir géopolitique du statut du dollar en tant que première monnaie mondiale

Ainsi, étant donné que la plupart des échanges internationaux se font en dollars américains, les États-Unis ont la capacité de s’endetter dans d’énormes proportions.

Ce rapport de force leur permet ainsi de financer continuellement une balance commerciale largement déficitaire, c’est-à-dire d’importer plus de marchandises que ce qu’ils n’en exportent.

L'utilisation généralisée du dollar permet également à Washington d’appliquer facilement des sanctions à l’encontre de certains de ses adversaires.

Une grave crise du plafond de la dette,pourrait contribuer à faire chuter la confiance qu’a une partie du monde vis-à-vis du dollar

Problème: la crise commence à s'installer véritablement, les taux d'intérêt des bons du Trésor américain pourraient grimper à mesure qu'ils deviennent des investissements plus risqués.

Aujourd'hui, cependant, les taux d'intérêt élevés signifient que la plupart des économies sont confrontées à des conditions financières plus strictes et à des coûts d'emprunt élevés. De plus, de nombreux pays ne se sont pas complètement remis des conséquences économiques de la pandémie

Dette américaine et défaut de paiement

Cela n’est un secret pour personne, les gouvernements qui enregistrent régulièrement des déficits se trouvent dans  l’obligation de s’endetter continuellement.

Or, une dette a une échéance ! Dans un tel cas de figure, le gouvernement n’a pas d’autres choix que de faire rouler sa dette, c’est-à-dire s’endetter pour financer une partie de ses dépenses et rembourser ses dettes.

Un défaut de paiement ne serait donc pas sans conséquences bien que tous les défauts ne se valent pas !

Dans tous les cas, quelle que soit l’origine, ce défaut de paiement pourrait se matérialiser

  1. Soit au travers d’une répudiation de la dette. Autrement dit, l’État dit qu’il ne paierai pas car je n’en ai pas les moyens et donc ce sont les créanciers, c’est-à-dire ceux qui lui ont prêté qui devront assumer les pertes.
  2. Soit au travers d’un avilissement de la monnaie, c’est-à-dire par l’intermédiaire d'une augmentation de l’inflation.
  3. Soit par un refus pur et simple de la part du gouvernement de rembourser sa dette bien qu’il en possède la capacité économique afin de ne pas affronter les sacrifices trop onéreux que cette situation supposerait.

Dans le cas des États-Unis par exemple, 70 pour cent de la dette est détenue par des investisseurs américains…

La particularité de la situation actuelle c’est qu’au cours des derniers mois, le gouvernement américain est venu puiser dans sa trésorerie au lieu d'emprunter.

Les conséquences d’une suspension des paiements

En l’état actuel des choses, le gouvernement américain est solvable : cela est indéniable. Néanmoins, un défaut temporaire de paiement sur la dette publique américaine aurait certaines implications.

En effet, un défaut de paiement, même temporaire, générerait à la fois des problèmes de solvabilité et des problèmes de liquidité chez de nombreux agents. 

En conclusion, même si le défaut sera très probablement évité, les fluctuations pourraient avoir des effets profonds et imprévus sur les marchés, d’autant plus dans les conditions économiques et financières actuelles.

Aujourd’hui et ce depuis maintenant plusieurs décennies le dollar est LA devise mondiale de référence. 

En effet, l’analyse objective des données nous montre à quel point cette devise reste une monnaie de réserve internationale pour de nombreux pays et pour les échanges réalisés au sein du commerce mondial. Elle représente près de 60% des réserves internationales d’après le FMI, c’est-à-dire le Fonds Monétaire International.

La contrepartie c’est que système monétaire et de crédit est centré sur le billet vert et donc, par voie de conséquence, la part des dettes internationales, des échanges commerciaux, des classes d'actifs ou encore des volumes d’échanges sur le marché des devises sont libellées en dollars.

Or, curieusement, un phénomène particulièrement intéressant, c’est que l'accès direct à la liquidité en dollars n'est disponible que pour les entités situées aux États-Unis.

Pourtant, dans un système basé sur le crédit et dont le système monétaire est d’une importance capitale pour le bon fonctionnement de l’économie et de nos sociétés, le reste du monde est également incité à tirer parti des dollars américains. 

Le mois dernier, la BRI, la Banque des Règlements Internationaux, a dévoilé qu’il y aurait plus de 65.000 milliards de dollars de dettes cachées dans des banques offshore et des banques dans l’ombre.

La question que l’on peut légitimement se poser est : quelles pourraient être les conséquences de tels montants de dettes cachées ?

Et doit-on s’en inquiéter, plus particulièrement en tant qu’investisseurs ?

Le Roi dollar !

Avant même de commencer, il est fondamental de bien comprendre comment et pourquoi le dollar américain occupe une telle importance au niveau mondial.

La position du dollar en tant que leader international des devises ne fait aucun doute, mais il faut savoir que cela n’a pas toujours été le cas.

Petit historique

En effet, jusqu’à ce qu’éclate la première guerre mondiale, trois devises se partageaient le gâteau des réserves monétaires internationales : la livre sterling, le franc français ainsi que le mark allemand

Or, passé 1950 le dollar les détrône toutes. 

Les raisons de l’hégémonie actuelle et historique du dollar s’explique par le pétrodollar.

Suite à la Seconde Guerre mondiale et les accords de Bretton Woods, le dollar était plus que jamais la monnaie de référence mondiale.

Le dollar est l’instrument qui régit le système économique mondial et il est très difficile pour un pays de s’en sortir s'il n'a pas de dollars. 

Sauf qu’au cours de l’histoire, il y a eu une une période où cette hégémonie a failli prendre fin, c’était le 15 août 1971. Richard Nixon avait annoncé la fin de la convertibilité du dollar. 

L'étalon or

Pour rappel, jusqu’à cette date, le dollar était convertible en or, il s’agissait d’un étalon-dollar-or. Cela signifiait que les différentes banques centrales faisant parties de l’accord pouvaient convertir leur réserves de dollars en or comme nous l'avions vu dans un précédent article.

Le problème c’est qu’avec la guerre de Corée, la guerre du Vietnam et l’augmentation des dépenses publiques, la Réserve fédérale a commencé à émettre bien plus de dollars que les réserves d'or qu’elle possédait réellement pour adosser sa valeur à celle du billet vert poussant ainsi Nixon à prendre cette décision et faisant chuter par la même occasion la valeur du dollar.

Or, le fait est que cette décision, censée être temporaire est devenue permanente. 

Le pétrodollar

Pour faire face au risque d'un effondrement du système monétaire mondial avec le dollar comme monnaie de référence, les États-Unis se sont tournés vers les pétrodollars.

C’est donc en 1974 que les États-Unis et l'Arabie saoudite ont convenu que tous les achats de pétrole seraient effectués en dollars. Le pétrole étant le plus grand marché de matières premières de la planète, cela allait donner un avantage considérable au billet vert.

En échange de la facturation du pétrole en dollars, l'Arabie saoudite et d'autres États arabes ont ainsi obtenu l’assurance et la protection des États-Unis.

En plus de ces accords, la mise en place du pétrodollar a placé les pays producteurs de pétrole dans une situation où leur réserves de dollars américains étaient largement excédentaires.

Et forcément, il y a un coût d’opportunité à détenir autant de dollars, raison pour laquelle il fallait que ces pays en fassent quelque chose. Du coup, quoi de mieux que d’utiliser ces mêmes dollars pour les investir aux États-Unis et notamment acheter de la dette publique américaine.

En ce sens, ces accords et la mise en place du Pétrodollar ont donc permis aux États-Unis d'être inondés d'argent et de pétrole bon marché. 

On voit d’ailleurs au travers de ce graphique l’étroite relation entre la capitalisation de marché libellé en devises étrangères et les réserves monétaires mondiales : 

D'énormes montants de dette cachée !

Désormais, on est en mesure de comprendre, les raisons de tels montants de dettes cachées.

Pour commencer, il faut savoir que si par exemple une compagnie d'assurance japonaise souhaite investir dans la dette de l’État américain, c’est-à-dire des obligations du trésor, elle a nécessairement besoin, au préalable, d'un financement en dollar pour réaliser cette transaction, de la même manière qu'une entreprise brésilienne a besoin d'un financement en dollars pour développer ses activités internationales.

Il existe différentes façons d’obtenir des dollars pour développer ces activités : soit l’entité vend un bien ou une marchandise, disons une voiture, contre des dollars, soit l’entité s’endette en dollars et reçoit donc des billets verts.

Or, quand il s’agit de faire usage de dettes, notamment d’émission d’obligations, ces opérations sont comptabilisées on-balance sheet, c’est-à-dire qu’elles apparaissent au bilan comptable de l’entité.

Pour autant, il existe également des moyens d'obtenir des financements en dollar off-balance sheet, c’est-à-dire “hors-bilan”.

Cela se fait notamment au travers de ce que l’on appelle en finance des dérivés de change, principalement sous la forme de swaps de change et de swaps de devises

Ce sont ces différents instruments que la BRI appelle la “dette cachée”.

Le swap de change:

Il se réalise en deux étapes. Par exemple, j’ai des euros, je les utilise pour acheter du dollar à une société américaine à un certain taux de change et je m’engage à racheter mes euros à une date fixée et à un taux de change convenu à l’avance.

Il y a donc deux transactions: une aujourd’hui et une dans le futur.

Le swap de devises:

Le fonctionnement est le même, simplement que l’opération est à plus long terme et il y a également un échange d'intérêts en cours de période entre les deux entités. Le swap de devises est donc à mi-chemin entre le swap de change et le swap de taux.

Sachant cela, la question que l’on peut tout naturellement se poser est : pourquoi la BRI qualifie ces dérivés de change en dollars de “dette cachée” ?

Tout simplement parce que les règles comptables permettent que ces opérations soient hors-bilan et comme l’explique la BRI, “les swaps de change, les contrats à terme et les swaps de devises créent des obligations de paiement à terme en dollars qui n'apparaissent pas dans les bilans et ne figurent pas dans les statistiques standard de la dette”.

Ainsi, la Banque des Règlements Internationaux estime le financement hors-bilan en dollars d’entités se trouvant en dehors des États-Unis à environ 65.000 milliards de dollars, soit environ plus de deux fois celui enregistré au bilan.

Ainsi ces instruments dérivés sont utilisés par les banques et les sociétés non bancaires pour le financement à court terme et pour se couvrir contre le risque de change de leur portefeuille, notamment lorsqu’elles réalisent des transactions internationales.

Ainsi, une augmentation de 1 milliard de dollars du commerce mondial trimestriel sur une période de 6 mois est associée à une augmentation de 660 millions de dollars des positions des entreprises sur les dérivés de change.

En d'autres termes, si une entreprise brésilienne obtient un accès continu à des flux de trésorerie en dollars en raison de ses activités commerciales, l'utilisation de swaps de change sera en fait utilisée pour atténuer les risques d’une fluctuation des taux de change entre le réal brésilien et le dollar par exemple.

Deux grand problèmes : 

  1. Le premier, c’est que les besoins de financement en dollars pour les entités situées en dehors des États-Unis, puisqu’encore une fois, le dollar est utilisé pour réaliser les transactions internationales, signifie qu'un flux continu de nouveaux dollars est nécessaire pour que ce système reste en équilibre.
  2. Le deuxième, c’est qu’il existe un décalage entre les échéances actif/passif.

Ainsi, avec ce système du financement hors bilan des dérivés de change, bien souvent, ce sont des opérations à très court terme et, généralement, non seulement les échéances des swaps de change sont inférieures à un an dans 80 pour cent des cas, mais, en plus, ces swaps de change inférieur à un an en réalité majoritairement composé d’instrument arrivant à échéance dans moins d’une semaine voire même au jour le jour !

La courte échéance des swaps de change rend donc les institutions vulnérables aux restrictions d’accès au refinancement en dollars.

Lorsque les conditions de marché sont bonnes, investir dans des actifs à long terme, des obligations à 10 ans en se refinançant à court-terme, au travers des swaps de change à moins d’un an, n’est pas problématique puisqu’il suffit de “rouler” le swap, c’est-à-dire réaliser de nouveau l’opération lorsque l’instrument arrive à maturité.

Un autre problème...

Le problème c’est qu’en période de forte volatilité et de resserrement des conditions de financement, les liquidités s'assèchent et les problèmes émergent …

Pour le moment, c'est un problème de financement théorique étant donné qu’il s’agit d’un marché liquide et activement négocié qui fournit un financement et une couverture quotidienne pour les institutions financières.

Pour autant, il ne faut pas oublier qu’en septembre 2008, le marché des swaps de change s’était soudainement figé, les investisseurs étrangers se ruant sur les dollars américains, obligeant la Réserve Fédérale Américaine à créer des lignes de swap avec toutes les grandes banques centrales de la planète. Ce fut également le cas en 2020, lors de la crise du covid

Situation catastrophique?

Bien que des dizaines de milliers de milliards de financements hors-bilan en dollars américains peut sembler effrayant, il convient de nuancer l’analyse.

D'abord, parce que le "hors bilan" n’est pas synonyme d’explosion et ce, d’autant plus que l’utilisation de dérivés de change implique l'existence de chambres de compensation, de comptes de marge et la valorisation d’actifs au prix du marché.

Et ensuite, parce qu’une partie de ce financement en dollars neutralise les positions en dollars existantes. Si une entreprise étrangère vend des matières premières en dollars américains, elle atténue le risque en se couvrant de la fluctuation des devises au travers de ces instruments dérivés.

Toujours est-il que le modèle monétaire et financier actuel centré sur le dollars incite les entités étrangères à emprunter en dollars ce qui les assujettis à de nombreuses tensions en plus des symptômes de l’inflation importée.

L'abondance des besoins de financement en dollars pour les entités situées hors des États-Unis signifie qu'un flux continu de nouveaux dollars est nécessaire pour que le système reste en équilibre et dès que ce mécanisme de lubrification s'arrête, le marché se grippe notamment lorsque les échéances entre actifs et passif ne coïncident pas.

Si, traditionnellement, le rôle des banques centrales a été celui de “prêteur en dernier ressort” c’est-à-dire des entités vers lesquelles on peut se tourner pour obtenir des fonds en urgence, après avoir épuisé toutes les autres possibilités. Depuis la grande crise financière de 2008, les banques centrales, sont en quelques sortes devenues des emprunteurs de premier ressort.

Ainsi, après plus d’une décennie de Quantitative Easing et l’adoption de politiques monétaires accommodantes, depuis l’année dernière, ces deux grandes entités, ont choisi de mettre en place le processus inverse : le Quantitative Tightening qui permettrait de lutter contre l’inflation.

Or, les dernières données publiées semblent indiquer que l’inflation est en train de se modérer, comme nous l'avions vu dans un précédent article.

Pourquoi en réalité, les restrictions monétaires actuelles mises en place par les banques centrales ne pourront pas durer ? Pourquoi nous pourrions très probablement assister à un retour à des politiques moins restrictives dès cette année ?

Quantitative Easing et situation monétaire

Tous les jours nous utilisons la monnaie et pourtant le fonctionnement de notre système monétaire est encore profondément incompris. Pourtant, sans maîtriser ces concepts de base, il est impossible de bien appréhender le fonctionnement économique mondial.

Si le nombre de personnes consternées par la taille des bilans des banques centrales à cause des politiques d’assouplissement quantitatifs successifs, en réalité, il convient de rester conscient que ce sont en grande partie les exigences réglementaires post-crise des subprimes de 2008.

Dans le cadre de sa mission de “normalisation” de la politique monétaire, tant la FED que la BCE, ont progressivement annoncé en 2022 qu'elles mettraient fin aux achats nets d’obligations d’États afin de réduire la taille de leur bilan respectif.

Bien que souvent oublié par un grand nombre de personne, l’objectif premier du quantitative easing n’était non pas d’injecter de la monnaie au sein de l’économie, mais bel et bien de baisser davantage les taux d’intérêt afin de stimuler l’activité.

En effet, dans la mesure où il existe une relation inverse entre prix des obligations et taux d’intérêt: 

  • une augmentation des achats d'obligations provoquant une hausse de leur prix équivaut à une baisse des taux d'intérêt 
  • tandis qu’une diminution des achats d'obligations provoquant une baisse de leur prix équivaut à une hausse des taux d'intérêt. 

Ainsi, lorsque la banque centrale achète des obligations, elle ne le fait pas directement auprès de l’État mais auprès d’institutions qui ont elles-mêmes acheté au préalable ces titres de dettes.

La partie "création monétaire" est ce qui rend nerveux un grand nombre de personnes. 

Pourtant, il faut savoir que pour chaque dollar ou euro "créé", la banque centrale achète un équivalent à de la monnaie, ici des obligations d’États.

Autrement dit, il y a un échange d’une forme de monnaie, les obligations d’États, contre une autre forme de monnaie, les réserves de banques centrales.

Ici, deux précisions importantes sont nécessaire : 

Des actifs monétaires similaires

Financièrement parlant, une obligation d’État et un billet de monnaie sont des actifs monétaires similaires dans la mesure où leur valeur reposent tous les deux dans la confiance accordée à un État.

Une multitude de monnaies

Il existe non pas une, deux ou trois formes de monnaie mais une multitude. Toutefois, on distingue 3 types de monnaies :

-Les pièces et les billets : on parle de monnaie fiduciaire. Cette monnaie est créée par la banque centrale. 

-La monnaie électronique: elle se trouve dans nos comptes bancaires, on parle de monnaie scripturale. Cette monnaie est créée par les banques commerciales. 

-Les réserves : on parle de monnaie de banque centrale. Cette monnaie est créée par la banque centrale au moment de racheter notamment de la dette d'État. 

Ainsi, lorsqu’une banque centrale rachète une obligation d’État à une banque, l’obligation achetée se fait en réalité avec des réserves nouvellement créées pour l’occasion et elle les “enferme” entre guillemets, à l’intérieur de son bilan.

Exemple: 

Imaginons un État qui est en déficit public, c’est-à-dire qu’il dépense plus d’argent que ce qu’il n’en gagne. Dans une telle situation, l'État en question va s’endetter sur les marchés en émettant une obligation à 10 ans de 100 euros par exemple.

Il est donc possible de représenter le bilan comptable de l’État avec, pour rappel, un actif qui est toujours égal au passif. 

Au passif, c’est-à-dire au niveau des dettes, l’État émet une obligation de 100 euros et la contrepartie à l’actif est sa capacité théorique à lever de l’impôt afin de rembourser ses dettes.

Ici, on suppose que c’est une banque commerciale qui lui prête de l’argent. Ainsi, le bilan de la banque commerciale sera représenté de la sorte: 

À l’actif apparaît l’obligation et au passif le dépôt d’une même valeur, ici 100 euros.

Maintenant, supposons que, grâce au quantitative easing, la banque centrale rachète cette obligation à la banque commerciale. Dans un tel cas de figure, l’obligation apparaît désormais au sein de l’actif du bilan comptable de la banque centrale qui crée des réserves, c’est-à-dire de la monnaie de banque centrale spécialement pour l’occasion.

Désormais, le bilan de la banque commerciale est modifié et à l’actif, au lieu des obligations qu’elle avait acheté à l’État puis revendu à la banque centrale, apparaissent les réserves.

Encore une fois, ici il y a un simple échange d’une forme de monnaie, les obligations d’États, contre une autre forme de monnaie, les réserves de banques centrales.

Cela ne fait aucune différence dans la capacité de la banque à créer du crédit

L’un des déterminants de l’expansion accrue de 2020 réside dans les déficits massifs des différents gouvernements de la planète qui ont stimulé la demande alors même que l’offre était réduite voire bloquée, générant des goulots d'étranglement et donc des hausses de prix massives.

Que la banque détienne des obligations d’État ou des réserves auprès de la banque centrale n'a strictement aucune importance quant à sa prise de décision de prêter davantage ou pas.

L’une des seules différences réside dans le fait qu’en rachetant les obligations dans le cadre du QE, la banque centrale élimine le risque de taux d'intérêt du marché. 

En effet, il existe une relation inverse entre les taux d’intérêt et le prix d’une obligation. Aussi, si les taux venaient à monter, comme cela est le cas actuellement, alors les banques en possession d’obligations d’États verraient la valeur de leur investissement chuter. 

Ainsi, en achetant les obligations, la banque centrale endosse donc le risque de taux et cela est effectivement particulièrement néfaste pour l’économie.

Le risque n’est donc pas tant celui sur lequel la quasi-totalité des néophytes se focalisent, c’est-à-dire celui de la création monétaire, mais bel est de bien de baisse artificielle du risque.

Quantitative Tightening et future situation monétaire

Aujourd’hui, nous nous trouvons donc dans une situation monétaire particulière dans la mesure où elle est caractérisée par l’inverse du QE : le QT, pour Quantitative Tightening.

Ce resserrement quantitatif vise donc à diminuer le bilan des banques centrales et plus précisément d’un montant de 95 milliards de dollars par mois dans le cas de la Réserve Fédérale Américaine.

Aujourd’hui, le problème qui se pose c’est que, si la FED souhaitait faire retomber le montant de son bilan à la même valeur que celle en vigueur avant la crise financière à environ 1.000 milliards de dollars, il faudrait patienter plus de 6 ans et demie avec un rythme de réduction de 95 milliards de dollars par mois.

À première vue, ramener le bilan aux niveaux d’avant crise des subprimes est donc impossible à moins que la contraction ne dépasse les 300 milliards de dollars par mois afin de rester sur un délai de contraction raisonnable d’environ 2 ans.

Le fait est que même si la FED voulait le faire, en fait, elle ne pourrait pas.

En effet, si l’on se focalise sur la composition du bilan de la FED et notamment sur la partie du passif, quatre grandes composantes en ressortent : 

La monnaie physique

La monnaie fiduciaire, représente pas moins de 2.300 milliards de dollars.

Avant la crise des subprimes, les pièces et billets en circulation avaient une valeur supérieure à 800 milliards de dollars et représentaient donc 90 pour cent du bilan de la FED qui était valorisé à l’époque à moins de 900 milliards de dollars.

La diminution de la quantité de pièces et de billets étant extrêmement complexe et n’étant en tout cas pas visée par le resserrement de la politique monétaire, on peut d’ores et déjà conclure que la valeur plancher du bilan de la FED est de minimum 2.300 milliards de dollars !

Le compte du trésor

Il s’agit en quelque sorte du compte bancaire du gouvernement qui est conservé auprès de la banque centrale.

Actuellement, le solde est d’environ 400 milliards de dollars et il n'est clairement pas sous le contrôle de la Banque Centrale puisqu’elle ne fait que lui fournir un compte bancaire spécial

De plus, le solde n'est pas affecté par le resserrement de la politique monétaire : sa valeur peut donc aussi bien croître que diminuer. 

Les réserves bancaires

La monnaie de banque centrale que les banques commerciales et d'autres institutions possèdent auprès de la Réserve Fédérale ou de la BCE, pour un montant  3.000 milliards de dollars.

On l’a vu précédemment, lorsque la banque centrale met en place le Quantitative Easing, c’est ce compte qui est crédité en l’échange d’obligations d’État

Ce sont donc précisément ces réserves sur lesquelles la banque centrale exerce un contrôle et qui doivent diminuer au cours du Quantitative Tightening. 

Les opérations Reverse Repo

Les opérations de Reverse Repo, pour Reverse Repurchase Agreement. On parle de mise en pension en français et c’est la situation durant laquelle la Banque Centrale prête des liquidités aux banques sur le très court-terme.  Viennent ensuite les dépôts étrangers ou encore le capital de la banque centrale pour un montant total de 2.800 milliards de dollars dont près de 2.300 milliards rien que pour les opérations de Reverse Repo.

Ainsi, ces quatre composantes sont les principaux éléments constitutifs du passif du bilan de la FED et on peut voir comment il a évolué dans le temps depuis la crise de 2007.

Les limites du QT et le retour de la “planche à billets”

Une donnée à prendre en compte c’est que jusque durant la crise financière de 2008, la FED ne payait pas d'intérêts sur les réserves excédentaires des banques commerciales. En conséquence, les banques commerciales avaient tout intérêt à investir ou utiliser cet argent autrement plutôt que de le faire dormir. 

C’est, entre autres, ce qui a contribué à ce que les institutions financières soient constamment à la recherche d’actifs toujours plus rentables mais aussi toujours plus risqués.

On voit d’ailleurs à quel point ces prêts interbancaires se sont développés à partir des années 90, jusqu’à finalement disparaître presque totalement au moment où le marché interbancaire s’est grippé, les liquidités s'étant asséchées, obligeant les banques à se tourner vers la banque centrale pour éviter un effondrement du système monétaire et financier. 

Or, le mode de financement s’est tout simplement métamorphosé et, désormais, ce sont les réserves qui jouent ce rôle, réserves créées par la Banque Centrale.

Il faut savoir qu’il y a une limite dans le nombre de dettes d’États puisqu’il est nécessaire que ces derniers s’endettent constamment pour que les banques puisses y augmenter leur exposition et ce, d’autant plus, que les dettes arrivant à échéances doivent être renouvelées pour que les banques maintiennent stable leur exposition.

Pour y remédier et ainsi satisfaire les exigences des nouvelles réglementation, une solution se trouvait dans la création de réserves de la part de la Banque Centrale puisque, les réserves sont une forme de monnaie et les dettes d’État le sont également !

La contrepartie c’est que, désormais, ces réserves sont devenues indispensables et certains effets négatifs ont pu être observés lors de la crise Repo de septembre 2019, après que la FED avait démarré son resserrement monétaire en 2017, faisant exploser les taux Repo : 

Une situation complexe

Ainsi, aujourd’hui, si la FED se trouve dans une situation plus que complexe avec deux grandes composantes que sont les réserves et les Reverses Repo.

On peut donc dire que l’énorme bilan des Banques Centrale a surtout permis de maintenir la stabilité du système financier en raison du changement de la réglementation et de la composition du système bancaire. 

Ces facteurs signifient que la contraction totale possible du bilan de la FED est particulièrement limitée et pourrait très probablement prendre fin dès cette année 2023

Le rythme de contraction ralentira probablement plus tôt que prévu et avant le terme auquel la plupart des personnes s’attendent.

Au-delà du Quantitative Easing, la vraie question à se poser est donc : est-ce que l’accumulation de réglementation suite à la crise des subprimes a réellement permis une réduction des risques au sein des marchés ? 

Il est fort probable que, plus qu’une réduction, nous ayons tout simplement assisté à un déplacement du risque.

Le marché boursier augmentera-t-il CONTINUELLEMENT ?

En tant qu’investisseurs, il existe une hypothèse selon laquelle, les marchés boursiers augmenteront continuellement, c’est-à-dire que pour une période allant de 20, 30, 40 ans ou même plus, il semblerait que nous obtiendrions à long terme des rendements positifs.
Toutefois, est-ce vraiment le cas ?
Pouvons nous investir sans crainte, en estimant que les marchés boursiers n’auraient de cesse de croître ?

Les ETF pour parier sur le marché

Quiconque investit en bourse sur le long terme à partir d’ETF, n’a pas besoin de vérifier la bonne santé des entreprises : en effet, l’investisseur achète un fonds qui est indexé à un indice boursier, c’est-à-dire, qui le réplique.

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Investir dans les ETF offre l’avantage considérable de ne pas avoir à se préoccuper de l’investissement dans la mesure où l’indice ne gardera que les entreprises saines financièrement, expulsant automatiquement les autres.

Une entreprise a une durée de vie limitée, elle peut être centenaire, elle connaîtra nécessairement des hauts et des bas et par voie de conséquence, pourra se retrouver en difficultés et devoir sortir de l’indice alors que d’autres en meilleure santé y entreront.

COVID : Fin de la consommation et de l’investissement ?

Pour être considérée saine, l’entreprise doit pouvoir vendre ses biens ou ses services en toute liberté, ce qui n’a pas été le cas ces derniers temps à cause des différents confinements et fermetures forcées des commerces, dû à la crise du coronavirus qui a paralysé la consommation pénalisant lourdement des secteurs comme la restauration, l’hôtellerie, les voyages ou encore les loisirs, qui ont accusés de fortes pertes avec des croissances quasi nulle.

Le dynamisme de l’activité dynamique garantit la croissance, et celle-ci n’est pas prête de s’arrêter puisque nous sommes actuellement 8 milliards d’habitants sur Terre, et que l’estimation chiffre la population à 11 milliards d’ici l’année 2100. A cela s’joute, outre les pays développés, les hauts potentiels de croissance de nombreux autres en voie de développement.

L’importance de l’innovation sur l’investissement

En se développant, l’humanité voit émerger de nouveaux secteurs d’activité prometteurs comme ceux relatifs au développement durable et à l’écologie.
Ce sont donc de nouveaux vecteurs de croissances qui, utopiques hier, deviennent de plus en plus viables et rentables dans le futur.
Qui sait jusqu’où va aller la technologie et l’imagination de l’homme ?
Une bonne attitude à adopter pour avoir confiance dans le progrès humain; est d’étudier l’histoire afin de comparer ce qui a été, pour mieux envisager les perspectives de demain (comme en investissement).

La prime de risque pour l'achat d'actions

Lors d’achats d’actions, il faut tenir compte de la prime de risque.
Elle est une sorte de compensation pour le risque que l’on assume, c’est un retour sur investissement supplémentaire : nous prenons le risque de soumettre une grande partie de notre capital, aux fluctuations du marché, plutôt que de le laisser dormir sur un livret A, par exemple.
À partir du moment où l’on investit dans des actions, on percevra au moins cette prime de risque pour éviter, en cas de chute des rentabilités, de se rediriger massivement vers des placements plus sécuritaire, rendant ainsi l’investissement dans les actions plus attractif.
Il s’agit d’un simple arbitrage.
De plus, on sait que la rentabilité moyenne sur le long terme de l’investissement boursier se situe aux alentours de 6 à 8%.
Certes ce rendement pourrait baisser, mais il restera toujours plus élevé qu’un livret bancaire.

Croissance = Rendement ?

Lorsqu’un marché déterminé est saturé et ne génère plus de réelle croissance, il continue d’avoir un business model pouvant générer du cash, ainsi l’entreprise peut décider de verser des dividendes.
Certes, les actions ne vont pas prendre énormément de valeur, mais les dividendes feront que l’on obtiendra malgré tout un retour sur investissement.

Certaines entreprises ont deux manières pour générer et octroyer un rendement :
-Soit en investissant dans des projets pour permettre à l’entreprise de croître au maximum,
-Soit en distribuant les bénéfices aux actionnaires sous forme de dividendes.

On pourrait donc imaginer un monde où il n’y a plus d’augmentation majeure du prix des actions, mais où l’on bénéficierait systématiquement de dividendes. C’est pourquoi on pourrait considérer que la bourse continuerait de monter, raison pour laquelle, il est important de ne pas tomber dans le piège des graphiques qui prennent en compte ou qui excluent les dividendes

Par exemple, le CAC40 présente des courbes très différentes selon la prise en compte ou non des dividendes, comme on l’observe sur ce graphique :

Attention au type de rentabilité

Pour conclure dans l’avenir, les actions pourraient générer des rendements plus faibles, c’est pourtant la classe d’actif la plus rentable sur le long terme et ce, devant n’importe quelle autre catégorie.

Il ne faut également pas oublier que, même si l’on pourrait imaginer que les rendements des actions seront moins élevés demain que par le passé, en raison notamment de la diminution progressive de la croissance économique mondiale depuis un certain nombre d’années, cela ne signifie pas, qu’il n’y aura plus de croissance, ni même que tu gagneras moins d’argent avec les actions, car il ne faut pas oublier que le taux d’inflation est actuellement historiquement bas et que pour mesurer notre rendement avec un investissement, nous devons y soustraire l’inflation pour obtenir le rendement réel.

Si, dans le passé, la bourse nous octroyait 8% de rentabilité mais que l’inflation était de 4%, le rendement réel était d’environ 4%.
Si aujourd’hui en revanche, on obtient du 5% sur les marchés boursiers internationaux et que l’inflation n’est que de 1%, le rendement réel est toujours de 4%.

Logiquement, on pourrait avoir l’impression que notre rentabilité est inférieure, mais étant donné que l’inflation est plus faible, la rentabilité pourrait être la même.

Revenons ensemble sur les 10 précieux conseils issus du livre "Père Riche, Père Pauvre" de Robert Kiyosaki, célèbre entrepreneur américain spécialisé dans le développement personnel, qui s'est basé sur sa propre expérience pour prodiguer des conseils ultra avisés.

Plus qu’une oeuvre littéraire, ce livre inspire une philosophie de vie que je te recommande, néanmoins si tu manques de temps pour le lire, cet article te résumera la démarche pour devenir Libre et Riche.

1) La motivation pour Devenir Libre & Riche : faire le bilan, établir des objectifs et un ordre de priorité

Le chemin qui mène à la richesse est parsemé d’obstacles et très souvent, la seule solution pour les franchir est un travail acharné. Seulement, travailler sans objectifs ne mènera nulle part et pourrait même empirer ta situation.
Ainsi, pour justifier ces efforts, tu dois avant tout hiérarchiser tes priorités et élaborer un plan de manœuvre dans le but de devenir riche.
Une stratégie de départ simple à mettre en place, consiste à dresser deux listes : « je ne veux pas » et « je veux ».

Par exemple :

• "Je NE VEUX PAS que l'on me donne des ordres"

• "Je NE VEUX PAS travailler toute ma vie" 

• "Je NE VEUX PAS être dépendant de mon travail"

Et au contraire qu’est-ce que JE VEUX

• "Je VEUX être libre"

• "Je VEUX avoir le contrôle sur mon temps de travail" 

• "Je VEUX pouvoir voyager et profiter de ma famille"

Dès à présent, examine la situation, pose-toi les bonnes questions et dresse la liste de tes motivations. Ne minimise pas cet exercice qui te permettra d’y voir plus clair ce qui te mènera tout droit vers le succès.

2) Se payer d'abord : résister aux tentations, garder le cap et contrôler les dépenses

Une chose est sure, si tu as pour objectif de devenir libre financièrement, tu devras MAINTENIR LE CAP et résister aux tentations inutiles. Ceux qui deviennent riches contrôlent leurs dépenses, tu donc à leur image, t'auto-discipliner et te payer en priorité en réservant au moins 10% de tes revenus à l’épargne : sans ça tu ne deviendras jamais riche.

D’après le « quadrant du cash-flow », le relevé de compte d’une personne qui se paie en premier se représente ainsi :

Les revenus lui rapportent de l’argent, grâce auxquels elle peut payer des frais et se payer elle-même afin d’augmenter ses actifs ; ces mêmes actifs lui permettant d’augmenter ses revenus et ainsi de suite

En fin de compte, la personne qui se paie en priorité cherche à agrandir sa colonne d’actifs qui génèrent plus de revenus et conduit à la liberté financière.

En revanche, la personne qui n’épargne pas au moins 10% de ses revenus et vit au jour le jour, peut se retrouver avec un relevé de compte similaire au modèle pauvre, illustré ci-dessus :  l’argent rentre mais ressort aussi vite dans la colonne des frais.
La seule source de revenus dont cet individu dispose est son travail puisqu’il n’a aucun actif pouvant lui générer une trésorerie. Au final, la seule solution dont il dispose pour gagner plus d’argent, est soit en obtenant une augmentation salariale significative, ce qui reste assez peu probable, soit faire des heures supplémentaires donc travailler plus. 

Ainsi, garde en tête que lorsque tu économises au moins ces 10% chaque mois pour te payer en premier, tu te rapproches en réalité de ta future liberté financière, puisque tu deviens de moins en moins dépendant de ton travail et de plus en plus Libre&Riche

3) Choisis d'être Libre et Riche : rêver ta vie ou vivre tes rêves

« Fais de ta vie un rêve et de ton rêve une réalité ».

Antoine de Saint-Éxupéry

Chez Libre & Riche on te dira que tu as le choix entre rêver ta vie ou vivre tes rêves
Choisir, c'est prendre une décision active entre continuer à avoir des problèmes d’argent et devenir riche. Comme nous l’avons déjà abordé, le "pauvre" a la mauvaise habitude de rechercher les plaisirs furtifs, immédiats comme pour se récompenser de son dur labeur ! Cette mentalité va le pousser à des frais inutiles, à en abuser et le conforte ainsi dans la pauvreté, elle-même responsable d'une insatisfaction profonde qu'il va compenser par le même comportement d'auto-satisfaction : il s'enferme ainsi dans un cercle vicieux.
À l'inverse, le "riche" est celui qui a des frais calculés donc intelligents, et adopte ainsi une attitude positive qui va le le rendre encore plus riche et perpétuer le bon mindset

Un exemple à ne pas suivre :
Prendre l’habitude de partir en vacances à crédit, pratique courante, adoptée par une majorité et pourtant qui te rendra encore plus pauvre, car tu crées un déficit qu'au retour de congés, il te faudra rembourser. 

En revanche, avoir le réflexe d’épargner tous les mois 10 % de ton salaire va te permettre de financer ces extras sans avoir recours à un prêt, démarche qui te conduira vers la prospérité.

Donc tous les jours tu as la possibilité de choisir, alors choisis d’être riche !

4) Augmente tes actifs : ils achètent le superflu

Exemple :
Imaginons que tu veuilles acheter une voiture. Pose-toi la question : que ferait une personne avec une bonne éducation financière 
✅ Tout naturellement, la voiture prend place dans la colonne des passifs puisque la personne n’en tire aucun bénéfice économique, en revanche, les frais qui en découlent seront couverts grâce aux rentes que rapporte par exemple la location de d’un appartement dont cette personne est propriétaire. 

Comparons la même situation avec une personne sans intelligence financière :

❌ Le véhicule prend également place dans la colonne des passifs pour les mêmes raisons. En revanche, pour financer cet achat, l’individu fait un emprunt à la banque ce qui fait grossir sa colonne des passifs : il y a désormais non seulement le crédit à rembourser mais aussi les frais générés par la voiture.

Le problème dans ce cas est que la seule façon de faire face à ces frais, repose sur l’unique ressource du salaire. En cas d’imprévus comme, par exemple, l’achat l’électroménager tombés en panne au mauvais moment, ou tout simplement l’envie d’acheter le téléphone dernier cri, acheteur compulsif ou pas, il va sans cesse s’endetter, car pour pourvoir à ses besoins il va avoir recours aux crédits à la consommation, si alléchant, lui offrant l'immédiateté de tout posséder et tout de suite ! Engrenage dévastateur qui, au final, va l’emprisonner dans l’enfer des dettes, des découverts et agios bancaires, situation qui va devenir insupportable et bouleverser jusqu’à son propre équilibre émotionnel, son mental et sa situation familiale. Il est pris au piège de la « rat race» : pour rembourser tous ses achats il devra impérativement travailler durement dans la durée.

Si tu es toi-même dans ce cas de figure : réveille-toi ! Il n’est jamais trop tard pour adopter le bon raisonnement. Augmente ta colonne d’actifs pour pouvoir acheter, sans danger, ce que tu désires dans la vie.

5) Ne mets pas tous tes oeufs dans le même panier : diversifie et maîtrise d'autres stratégies

Parlons de blé : céréale de vie, composant central de l’alimentation humaine, consommée depuis la plus haute antiquité, qui en argot signifie "Argent".

Tout comme le boulanger suit une recette pour faire son pain, aliment de base de notre civilisation occidentale, et bien l’investisseur, pour faire de l’argent à lui aussi besoin de suivre une recette !

La formule basique pour "faire du blé" est relativement simple = étudie, travaille, économise et recommence. 

Cependant, si tu considères cette formule comme étant obsolète et qu’il te faut au mieux « Travailler plus pour gagner plus », ou pire pour pouvoir maintenir les mêmes revenus alors il est peut-être temps de trouver d’autres manières de gagner de l’argent. 

Pour reprendre l’exemple du boulanger, s’il constate qu’il a du mal à vendre son pain, il aura la capacité de diversifier ses produits en les rendant, plus moelleux, plus grandS, plus fins ou encore complet mais en dans tous les cas, il changera la recette, la formule.

En tant qu'investisseur, tu dois faire exactement comme lui : focalise-toi sur une formule.
Tu aimes la bourse ? Alors, éduque-toi le plus possible afin d’y gagner un salaire jusqu’à dominer le sujet. Chez Libre & Riche, nous te proposons même une formation en ligne en Bourse et Finance.

💡 Apprends de nouveaux procédés pour gagner de l’argent, en investissant par exemple dans l’immobilier, en créant ton affaire, ou encore dans l’art : les possibilités sont nombreuses, il ne te reste qu'à choisir une stratégie, l'approfondir, et développer tes connaissances afin de la maîtriser puis tu n'auras plus qu'à en apprendre une nouvelle !

6) Récupérer son investissement : apprends à "donner à l'indienne"

À l'arrivée des premiers colons en Amérique, ces derniers furent déconcertés par une pratique culturelle que certains Amérindiens avaient adoptée. Par exemple, lorsqu'un colon avait froid, un Amérindien lui tendait une couverture. Tenant pour acquis que la couverture en question lui avait été offerte en cadeau, le colon était souvent offensé quand l'Amérindien venait la reprendre. Par ailleurs, les Amérindiens se mettaient en colère quand ils se rendaient compte que les colons ne voulaient pas leur rendre les objets prêtés. 

C'est l'origine historique de l'expression "donner à l'indienne".
Dans le monde des finances, donner à l’indienne se rapporte au temps que l’on va mettre pour récupérer l’investissement que l'on a réalisé.  

Pour le mesurer on utilise une formule mathématique basique : le ROI  = Return Of Investment ou Retour Sur Investissement. 

CALCUL ROI

Si on vend une maison au prix de 200 000€ alors qu’elle nous a couté 160 000€, en appliquant la formule, à ces 200 000€, il suffit de soustraire les 160 000€, le tout divisé par 160 000. On obtient 0,25 qui multiplié par 100 nous donne un ROI de 25%. Autrement dit pour chaque euro investi, tu en as perçu 0,25 cts en retour.

Lorsque tu effectues un investissement, il est fortement recommandé de faire ce calcul afin de ne choisir que le R.O.I le plus élevé possible et donc obtenir la meilleure rentabilité. Le R.O.I, c’est l’indicateur Roi !

7) Choisis tes amis : s'entourer des bonnes personnes

"Dis-moi avec qui tu restes, je te dirai qui tu es »

Pour t’entourer, tu vas vouloir sélectionner des personnes avec lesquelles tu as des affinités, des centres d’intérêt communs. Tu ne dois pas pour autant choisir tes amis en fonction de leur argent ou de leurs revenus mais plutôt en fonction de leurs connaissances et de ce qu’ils peuvent réellement t’apporter à tout point de vue : émotionnel, intellectuel, spirituel.

Concrètement, une personne qui te tire vers le bas, qui te donne de mauvais conseils ou qui te décourage n’est peut-être pas l’ami idéal au moment d’investir. 

De même, il sera plus enrichissant de demander conseil ou simplement discuter d’un projet professionnel avec un entrepreneur ambitieux, expérimenté, plutôt qu'avec, par exemple, un fonctionnaire se limite au "confort" dans sa situation depuis plus de 20 ans.

Parfois t’éloigner ou éviter momentanément des énergies négatives et du pessimisme de l'ignorance, pourra t’aider à ne pas te démotiver.

Par ailleurs, agrandir ton cercle d’amis est une très bonne idée, mais aussi étendre ton horizon en te rendant à des séminaires, des réunions où tu pourras faire connaissance avec des personnes qui ont les mêmes affinités et objectifs, te sera hautement bénéfique. 

 C’est une question de choix, de priorité : tu peux avoir des tas d’amis tous différents les uns des autres, mais le choix de ton entourage aura une influence sur le succès de ton projet et ton mental dans une stratégie d'investissement gagnante.

8) Inspiration et motivation : trouve des modèles à suivre

Enfant ou adolescent, nous avons tous des idoles. Rappelle-toi quand plus jeune, quand tu admirais Arnold Schwarzenegger, Cristiano Ronaldo, Michael Jordan ou encore Superman : tu avais des posters, tu n’avais qu’une envie c’était de les voir, les rencontrer, voir leurs films et ensuite de les imiter.

En tant qu'adulte tu peux avoir de nouveaux modèles comme Mark Zuckerberg, Warren buffet, Jeff Bezos ou encore la famille Rotchild. Ce sont des exemples de parcours à succès et modèles de réussite. 

Avoir des personnes qui t’inspirent, te permettent de valider intellectuellement que le succès existe et de te dire que, que si eux ont réussi, toi aussi tu en es capable ! Ainsi, continuer à avoir une source d’inspiration t'aidera à atteindre la liberté financière.

9) Utilise des ressources externes et délègue à de bons conseillers

De nos jours, à l’ère de l’information où tout est interconnecté, le numérique nous fournit une source de renseignements infinie et très précieuse. 
Malgré tout, la plus grande différence entre les "riches" et les "pauvres", réside dans L’UTILISATION de l’information, la discipline de mise en pratique des conseils recherchés. 

Ainsi, si tu es pénalisé par le manque d’éducation financière, tu devras la compenser par ta soif de connaissances et ton ouverture d’esprit. Promène-toi dans la maison d’un milliardaire, l’une des première chose que tu verras c’est une vaste bibliothèque de livres.
Les "pauvres" lisent des romans, des magazines pour se divertir, les "riches" lisent pour apprendre et faire grandir leur potentiel de réussir

Reprenons l’exemple de Warren Buffett: il estime que 80% de sa journée est consacrée à la lecture.

Toujours est-il que cette information pour qu’elle soit de qualité a souvent un prix. Si tu as un problème juridique par exemple, tu ne vas pas tout laisser tomber et commencer à étudier le droit pour résoudre ton problème. Logiquement, tu vas faire appel à un avocat ou un bon conseiller en fonction de son domaine de compétences.

Pour la vente ou l’achat d’une maison, tu feras appel à un professionnel du secteur immobilier. Il deviendra alors, tes yeux et tes oreilles sur le marché et te permettra de continuer tes affaires dans les meilleures conditions possibles. 

Pouvoir se focaliser sur son business et ses propres forces est la meilleure façon d’atteindre la liberté financière. C’est pourquoi faire appel à des professionnels qualifiés et compétents qui te donnent de bons conseils, te fera gagner un temps précieux et sera donc le secret pour devenir riche

10) Investir : donne avant de recevoir

Prenons l'exemple résumé dans cette histoire :

Un enfant assis dans une petite cabane, accablé par le froid hivernal, tenait dans ses bras du petit bois à utiliser pour se réchauffer.
En colère, il cria, frigorifié à la cheminée : « Lorsque tu me réchaufferas, je te donnerai du bois ! »

Qu'il s’agisse d’argent, d’amour, de joie, de ta relation aux autre : tu dois savoir qu’il te faudra d’abord donner, avant d’espérer recevoir.
Vois-le comme un échange d'énergie : si tu donnes ce que tu désires, il te sera rendu en abondance. Que tu identifies cette force comme une divinité, le karma ou autre forme d'équilibre cosmique qui nous échappe, cette force plus développée que la notre, récompense l'esprit de bonté : le monde reflète ce que tu lui donnes, tu le nourris de ce que tu souhaites recevoir en agissant ainsi.
Surnaturel ou loi métaphysique, tu valideras toi-même ce concept en réalisant qu'il t'amènera vers l'indépendance financière plus rapidement et plus sereinement.

Qui veut recevoir doit savoir donner !



Quels actifs acheter ? Quels business devrais-tu monter ? Comment vérifier la viabilité d'un projet ?
Vous êtes nombreux à nous poser ce type de questions.

Pour compléter nos nombreux contenus traitant ce sujet, notamment la vidéo où nous te présentons les systèmes CRT et LRR, que nous te recommandons de visualiser si ça n'est pas encore fait, nous te présentons aujourd'hui des formules très simples et faciles à appliquer afin de vérifier la rentabilité de ton investissement.

On pourrait croire qu'il est très complexe de calculer des gains potentiels, alors qu'on peut adopter des méthodes simples grâce à ces 5 formules utilisées par les investisseurs professionnels.

1) La Richesse dans le temps

Cette première formule est basique.
Il s’agit de calculer simplement la richesse réelle d’une personne.
En effet, nous le répétons sans cesse (et pourtant 99% des personnes n’en ont pas conscience), la richesse d’un individu ne se détermine pas en comptant l’argent ou les objets qu’il possède, mais en fonction du temps de liberté qu'il détient. Le temps libre est un luxe qu'on obtient en étant riche et indépendant financièrement.

Attention, on considère ici les personnes pouvant vivre sans emploi juste de ses épargnes, ses investissements et ses prévoyances. Ainsi, si tu souhaites connaître ton niveau de richesse, tu dois appliquer cette formule :

« Actifs liquides divisé par dépenses mensuels le tout divisé par 12 ».


EXEMPLE 1 : Imaginons une personne qui a un train de vie opulent, qui possède une voiture de sport, une grande maison et ses dépenses s’élèvent à environ 10 000€ par mois.
Concernant ses actifs liquides, elle possède au total 120 000€ provenant de son argent épargné, ses actifs financiers et ses rentes mensuelles.

Ainsi si l’on divise 120 000 (d’épargne) par 10 000 (de frais) ce qui équivaut à 10, que l’on divise à nouveau par 12, cela donne 1.

Autrement dit, cette personne ne tiendrait qu’un an avec ce qu’elle possède et sans travailler.

EXEMPLE 2 : En revanche, imaginons une personne avec un train de vie plutôt modeste, qui a des dépenses mensuelles de l’ordre de 900€ émanant de ses frais de logement, loyer ou crédit, de voitures, essence, assurance, alimentation.
Elle détient des actifs liquides provenant de son épargne en banque, des actions ainsi que des actifs financiers, pour un total de 54 000€.

On divise alors 54.000€ (d’épargne) par 900 € (de frais) ce qui donne 60, divisé à son tour par 12, soit 5.

Autrement dit, cette personne survivrait 5 ans sans avoir à travailler.

2) Le potentiel de liberté financière

Cette deuxième formule est en relation directe avec la première, et vient la compléter.

Afin d’atteindre la liberté financière, tu dois être en possession d’actifs ou d’un business qui te procure des revenus passifs, en somme : tu fournis un travail en amont et une fois ce travail d'installation effectué, cette action va te permettre de générer de l’argent automatiquement sans y consacrer plus d'efforts ou de temps.

La formule suivante déterminera ton niveau sur cette échelle.
Elle est, encore une fois, très simple : il s’agit de diviser tes revenus financiers, (c’est-à-dire ceux provenant entièrement de revenus passifs, tels que rentes locatives, dividendes, intérêts d’obligation, etc.) divisé par la totalité de tes revenus actifs (c’est-à-dire provenant du fruit de ton travail).
Le résultat sera multiplié par 100.

Cette formule va t'aider à identifier ton degré de dépendance à ton travail, mais aussi à connaître très rapidement le pourcentage de tes revenus passifs.

Prenons le cas d’un propriétaire qui loue son appartement à 300€ par mois, soit 300€ de rente nette mensuelle. Il travaille également et perçoit 1.500€ de revenu net mensuel.

On va diviser 300€ par 1.500€ ce qui représente 0,2 que l’on multiplie par 100, ce qui donne 20%. Cela signifie que nos revenus passifs représentent 20% de nos revenus actifs. Par conséquent, les 80% représentent notre taux de dépendance à notre revenu salarial.

L’objectif est donc de réduire, petit à petit cet écart, en vue de parvenir à 100% de revenus passifs ce qui suppose que l’on gagne 1.500€ de revenus passifs et 1.500€ de revenus actifs.

Si tes revenus passifs totalisent environ 90% de tes revenus actifs et que tes dépenses ne dépassent pas tes rentrées d’argent, alors tu peux envisager de renoncer à ton travail et réaliser un business ou un projet dans le but de développer tes revenus passifs.

3) Le Price Earning Ratio = PER

Imaginons que tu souhaites acheter deux biens immobiliers dont le premier est localisé dans un quartier populaire pour un coût de 100 000€ et le deuxième bien, affiché à 500 000€ et situé dans un quartier huppé.

Sur lequel des deux ton choix va t’il se porter pour faire des bénéfices ?

Il est fort probable que tu optes pour le bien le moins cher, ce qui est logique.
Cependant on va démontrer, qu’en réalité, celui à 500 000€ est bien plus rentable malgré son prix plus élevé à l’achat, que celui à 100 000€ qui est bien moins cher.

En fait, avant d’investir et savoir si un bien immobilier peut être un bon investissement, il est impératif de calculer le PER ou Price Earning Ratio. Cette formule est également largement utilisée en bourse pour repérer les bonnes ou mauvaises opportunités d’achat d’actions.
Ainsi, il te suffit de diviser le cours de l’action par son bénéfice net par action. Le résultat, te permet de savoir si celle-ci est onéreuse ou bon marché.

Ici, toutefois, il s’agit d'appliquer le PER à l’investissement immobilier en fonction du loyer locatif, ce qui va déterminer le nombre d’années nécessaires avant de pouvoir récupérer l'investissement initial.

Pour ce faire, nous divisons le prix du bien immobilier par le loyer annuel.
Le résultat nous indiquera donc le nombre d’années nécessaire pour récupérer la totalité du placement.

  1. Pour reprendre l’exemple précédent et l’expliquer, il faut supposer que la maison à 100 000€, nous octroie un bénéfice annuel de 6 000€, en le louant 500€ par mois.
    Nous divisons donc 100 000€ par 6 000€ ce qui équivaut à 16,67, c’est à dire que l’on récupèrerait notre investissement de départ dans un délai d'environ 17 ans.
  2. En revanche, la maison à 1 demi-million, concède un bénéfice annuel de 48 000€, en le louant 4 000€ par mois. En divisant 500 000€ par 48 000€ l’on obtient 10,42, ce qui signifie que nous aurions récupéré notre investissement initial en presque 10 ans 1/2.

Aussi, ce calcul démontre de façon indéniable, la meilleure rentabilité d’un investissement immobilier et dans le présent cas, il s’agit de la maison à 1 demi-million d’euros, qui, à la location, est bien plus rentable que celle à 100 000€.

Un autre moyen astucieux de déterminer la rentabilité potentielle d'un investissement est de calculer le PER moyen des différentes zones ou quartiers qui t’intéressent pour investir en immobilier. Pour ce faire, il te suffit de connaître le prix moyen de l’immobilier de la zone, et son prix moyen locatif annuel. Effectuer cette division te permettra d’analyser judicieusement et en tout état de cause, si le bien que tu souhaites acquérir est au bon prix par rapport au marché. Tu pourras appliquer la même formule, en fonction du prix du mètre carré, de la zone, la ville et ainsi de suite.
Bien évidemment le PER peut s’appliquer à n’importe quel actif, allant des actions aux investissements immobilier en passant par les produits dérivés ou encore les obligations.

4) Taux de Variation (Gains/Pertes)

Cette quatrième formule se figure de la manière suivante :

((N-1 - N)/N-1)X100 où N est égal à l’année.

Elle est tout aussi utile et efficace que les précédentes et une fois maîtrisée, elle te permettra de différencier les gains ou pertes qui découlent d’un investissement et le taux de variation du prix entre deux périodes dans le temps.

La méthode est simple toutefois, il faut bien suivre et appliquer cette règle : soustraire le prix actuel de l’actif en ta possession par le prix de l’actif lors de l’acquisition, le tout divisé par le prix d’acquisition, le résultat sera ensuite multiplié par 100.

Prenons l’exemple d’un achat d’or effectué il y 1 an, au prix de 2 000€; aujourd’hui son prix est évalué à 2 500€. Pour connaître le pourcentage du gain en 1 an, il faut soustraire 2 500, le prix actuel, par 2 000, le prix d’achat, le tout divisé par 2 000, toujours le prix d’achat, ce qui est égal à 0,25, qui, multiplié par 100, donne 25%.

On peut ainsi conclure qu'en l’espace d’une année, le prix de cet or a augmenté de 25%.
Si le résultat avait été négatif, on aurait interprété une perte d'un certain pourcentage sur le prix.

5) Ratio d’effet de levier / taux d'endettement

Cette dernière formule te permet de savoir s’il t’est possible de t’endetter un peu plus.
Comme tu le sais, dans ta quête de la liberté financière, toutes les dettes ne se valent pas.
En effet, il existe de bonnes dettes qui vont t’aider à faire usage de l’effet de levier financier et ainsi devenir Libre & Riche (si tu souhaites avoir plus d’information sur ce sujet, tu peux retrouver plus d'explication dans cet article).

Pour trouver le ratio, la formule est simple, il te suffit de diviser la somme de tes dettes par tes revenus.

Admettons que tu souhaites acheter un nouveau bien immobilier, mais tu es déjà endetté et souhaites savoir si tu seras capable de supporter une nouvelle dette mensuelle, et en retirer du cash-flow.

Pour ce faire, tu vas regrouper l’ensemble de tes dettes présentes et potentielles dans le cas où tu contractes un nouveau crédit, que tu diviseras par l’ensemble de tes revenus qu’ils soient actifs ou passifs, auxquels tu rajouteras le loyer que tu espères obtenir de ta future location immobilière, le tout multiplié par 100.

Plus concrètement : supposons que tu gagnes 2 000€ par mois incluant ton salaire et une rente d’un appartement que tu possèdes, dont le crédit contracté s’élève à 400€/par mois et tu souhaites t’endetter à nouveau pour l’acquisition d’un autre bien. Ce nouvel emprunt supposera 400€ de frais mensuels supplémentaires, toutefois en le louant il t’en rapportera potentiellement 500.
Nous ajoutons ces potentiels 500€ aux 2 000€ dans la partie des revenus, ce qui donne un total de 2 500€ et dans la partie dépenses, 400€ du précédent prêt aux 400€ du nouveau, soit un total de 800€.
Pour trouver le ratio, il suffit de diviser 800 par 2 500, ce qui donne 0,32 que l’on multiplie par 100, ce qui est égal à 32%, représentant le taux d’endettement.

Aussi, dans le cas où tu souhaites contracter un nouveau prêt bancaire pour l’achat d’un nouvel appartement à visée locative, tu t’endetterais à hauteur de 32%, tout en le louant.
Il est important de considérer que, généralement, une banque accepte de prêter à hauteur de 33% maximum. Si tu respectes ce taux d’endettement, et si ton projet est solide, tu peux envisager de le mener à bien.

Ces formules te donnent quelques premiers outils de base pour commencer à étudier sérieusement tes possibilités d'investissement. Si tu veux aller plus loin, tu peux par exemple envisager une des formations LIBRE & RICHE en Finance & Investissement ou en Stratégie Immobilière.

Nombreux sont celles et ceux qui se demandent comment augmenter la taille de leur portemonnaie, lorsqu’ils n’investissent pas leur argent et qu'ils n’ont pas d’expérience dans ce domaine.

Avant-même de vouloir investir tes économies pour les faire fructifier il va falloir que tes finances personnelles soient saines, cela représentera la colonne vertébrale des 4 piliers financiers

Si tu n’as jamais reçu d’éducation financière il est probable que tu sois endetté et dans ce cas, pour commencer, tu devras appliquer le premier pilier de la liberté financière.

Une défaillance, dans le système scolaire classique, de nos jours, est sans nul doute le manque d'éducation financière. En effet, l’école enseigne de nombreuses matières qui vont plus ou moins nous être utile une fois adulte.
Mais qu’en est-il de l'enseignement essentiel sur le plan financier afin de gérer notre budget, par exemple ?

1) Comprendre ce que signifie "être riche"

L’éducation financière est pourtant un sujet de haute importance, qui nous concerne tous, 365 jours par an, et tout au long de notre vie. 

En effet, sans éducation financière, une personne aura beau gagner beaucoup d’argent, si elle ne sait pas le gérer, elle finira logiquement par tout perdre. Nombreux sont les exemples de superstars, qui ont fini ruinées après avoir amassé des sommes folles. 

Avoir le dernier Iphone, une Ferrari ou encore une maison de prestige ne feront pas de toi une personne plus riche.

La définition de la richesse va bien plus loin que le simple matérialisme, il s’agit de la capacité d’une personne à s’auto-suffire financièrement, sans travailler, sans changer ses habitudes de consommation, durant un certain temps avec l’argent dont elle dispose.

Prenons pour exemple, un couple qui gagne 10 000€ par mois et dont les dépenses mensuelles s’élèvent à 16 000€ dû à ses crédits, son train de vie ou encore ses besoins. En appliquant la définition, et même s’il se sent en sécurité grâce aux deux salaires, il ne survivraient que 19 jours sans travailler. En revanche une personne seule qui gagne 2 000€ par mois, et dont les dépenses mensuelles s’élèvent à 800€, survivra 75 jours, c’est-à-dire 2,5 mois ! 

Du coup, au delà du salaire, qui est le plus riche ?

Un autre point à relever : beaucoup de personnes estiment que la seule manière de gagner de l’argent est par le biais du travail. 
Certes ! Loin de nous l'idée de déclarer le travail obsolète, mais il ne doit pas être l’unique source de revenu dont la personne dispose, au risque de se voir pris au piège de la « rat race », une course sans fin et autodestructrice.

Enfin, le troisième aspect qui est déterminant dans ta quête de liberté financière, c’est la « relation » que tu entretiens avec l’argent.
TA manière de penser déterminera le but que tu sauras atteindre, car tu es celui ou celle qui fixe tes propres limites. Autrement dit, une personne qui perçoit grâce à son travail un salaire fixe de 2 500€ mensuel, se programme mentalement à gagner 2 500€ et seulement 2 500€ !
Il est donc nécessaire d’ouvrir ton esprit pour accueillir l’abondance et appréhender les clefs permettant de passer au deuxième pilier.

2) Économiser avant d'investir

Lorsque tu fais le choix d’investir ton argent, tu dois commencer par l’économiser. 

Conseil n°1 : Paie-toi en premier en réservant au moins 10% de tes revenus à l’épargne !
10% n’est pas un grosse somme. Par exemple, 200€ sur un salaire de 2 000€ peut théoriquement se mettre de côté, sans impacter votre mode vie essentiel.

Par contre, si tu es endetté.e, tu peux commencer par 1% soit 20€ sur 2000, et augmenter progressivement ; le plus important étant de prendre cette bonne habitude

Pour pouvoir appliquer cette recommandation, tu dois contrôler tes frais afin d’équilibrer tes revenus et tes dépenses. En épargnant un peu tous les mois, tu disposes d’une réserve d’argent qui t'offreune marge de manœuvre plus élevée en cas d’imprévu d’une part, et d’améliorer à terme, ta situation financière.

Naturellement, lorsque tu commences à avoir une petite épargne, l’étape suivante est de savoir l’investir pour la faire fructifier ! Et pour l'envisager, il te faut connaitre le troisième pilier.

3) Comprendre la différence entre actifs et passifs

Un ACTIF est un bien qui te rapporte de l’argent, qui génère un flux financier positif tels que des actions en bourse ou un investissement immobilier.
Un PASSIF ne te rapporte rien mais au contraire te coûte et te fait perdre de l'argent.

Une grande majorité de personnes, du moins celle qui n’a pas d’éducation financière, possède seulement des passifs tels qu'une voiture, ou encore le financement des vacances par le biais d’un crédit à la consommation.

Imaginons une personne sans éducation financière : elle a un emploi qui lui rapporte un revenu grâce auquel elle peut acheter une voiture. Cet achat se place dans la colonne des passifs étant donné qu’elle n’en tire aucun bénéfice économique. Par ailleurs, pour financer l’acquisition de cette automobile, elle va faire un emprunt à la banque, crédit qui s’ajoute à la colonne des passifs déjà existant. Ainsi il lui faut, non seulement rembourser les mensualités du prêt, mais en plus faire face aux différents frais qui découlent de la possession d'une voiture : l’assurance, l’essence, les réparations, l’entretien, et c'est ainsi qu'un achat qui peut sembler indispensable ou rationnel peut mener à l'endettement.

D'ailleurs, le problème des passifs est que, très souvent, ce sont des frais qui semblent nécessaires ou indispensables.
Une maison, une voiture, le dernier téléphone plus performant, voyager pendant les vacances pour décompresser "parce qu'on l'a bien mérité". Au final, l’argent qui rémunère notre emploi sert aux frais, alimente des passifs, on s’endette, et cette même échappée d'argent nous rend toujours plus dépendant de notre travail et de notre salaire : un véritable cercle vicieux.

Mais alors, comment agit une personne ayant reçu une bonne éducation financière ?

Le secret est qu'elle sait équilibrer ses actifs et ses passifs.
Elle achète d'abord des actifs qui génèrent des revenus passifs. Par exemple, un appartement grâce auquel elle perçoit un loyer, qu’elle va ensuite réinvestir. Les excédents se retrouvent dans la colonne des actifs et la font croître. 

C'est pourquoi, pour atteindre la liberté financière, ta colonne d’actifs doit être plus importante que ta colonne des passifs. Si te veux augmenter tes dépenses et ton style de vie, tu dois d’abord accroître ta colonne d’actifs afin de maintenir ce niveau de richesse, et compenser les frais générés par l’acquisition de passifs. 

Au final, tes actifs te rendent indépendant financièrement pour, par exemple, envisager de prendre ta retraite dès aujourd’hui, puisque que tu as plus de revenus passifs que des dépenses mensuelles.

Souviens-toi de ces quelques points :

  • Le riche achète des actifs
  • La classe moyenne achète des passifs en pensant - à tort - que ce sont des actifs
  • Le pauvre n’achète que des passifs et il n’a que des frais

4) Investir intelligemment

Maintenant que tu connais les concepts d’actifs et passifs, tu peux enfin investir intelligemment.

En prenant compte le caractère temporaire d’un investissement, on peut en envisage à court terme, à moyen terme ou encore à long terme ; en fonction du risque qu’il entraine, la rente peut être fixe ou variable.

On parle de rente fixe, lorsque l’on connaît d’avance la rentabilité d’un investissement, les risques sont moins élevés mais les bénéfices plus faibles. C’est le cas d’un compte d’épargne, par exemple.

En revanche dans le cas d’une rente variable, on ne connait pas d’avance la rentabilité puisque celle-ci peut varier, c’est un investissement plus risqué, mais les bénéfices sont aussi généralement plus élevés. Le meilleur exemple reste la bourse. 

Généralement, la taille du risque est proportionnel à la rentabilité de l'investissement.

Il  existe 4 grandes sources d’investissement à la portée de tous :
1) L’immobilier : considéré comme stable, concret et immuable ce qui lui confère une position de choix parmi les domaines d'investissement. Posséder de la pierre est souvent synonyme de richesse. Si tu ne sais pas par où commencer, tu peux t'inscrire à une de nos formations en stratégie immobilière.

2) Internet : une des plus grandes révolutions de notre siècle. Environ 4 milliards de personnes y ont accès dans le monde; le marché potentiel est gigantesque. Contrairement à une boutique classique ou un magasin, internet est accessible 24/24h, 7/7 jours et 365 par an. Il exige très peu de moyens, économique et pratique puisque, où que tu sois, tant que tu disposes d’une connexion internet ton business peut fonctionner. Une idée à promouvoir ou encore un produit à vendre ? Tu peux, en un clic, les diffuser, d’autant plus que tout le monde sait utiliser un ordinateur. C'est une plateforme qui peut même constituer un tremplin vers d’autres sources d’investissement comme la bourse.

3) La bourse : l’investissement incontournable. Redoutée par beaucoup car peu connu, il est fréquent d’entendre que c’est un placement à risque. Néanmoins, le succès ou l’échec, la richesse ou la pauvreté, dépendent uniquement de l’intelligence financière de l’investisseur et du temps qu’elle y consacre. La bourse génère des milliards d’euros chaque jour, toutes les grandes industries y participent et dans presque tous les pays du monde, une bourse régie les marchés. L’avantage de la bourse c’est la durée de la rentabilité. Puisqu’aussi longtemps que la valeur existe, elle peut rapporter des millions d’euros de bénéfices, largement au-delà de la valeur initiale investie. Pour ceux qui sont prêts à se lancer nous proposons d'ailleurs une formation pour t'aider à faire tes premiers pas en bourse.

4) Monter sa propre Affaire, être Propriétaire d’une Entreprise : avec ce dernier investissement, tu peux engendrer des gains financiers relativement élevés en fonction du succès. Pour créer ta propre entreprise avoir une idée de génie n’est pas indispensable. Tu peux tout simplement importer un bien intéressant qui n’existe pas dans ton pays, et produire à moindre coût à l’étranger. Ou encore, améliorer un bien, un service qui existe déjà. Dans notre société actuelle, dite "de consommation", en perpétuelle évolution, il est nécessaire de s’adapter voire d'anticiper le progrès. Certes créer sa propre entreprise requiert du temps, de l’argent et des efforts. Néanmoins, comme mentionné précédemment des raccourcis comme Internet, permettent de réduire les coûts et de bénéficier du 2 en 1 ! Si tu veux éviter les pièges, tu peux aussi être accompagné par des formations comme celle que nous proposons en création d'entreprise.

Au final, atteindre la liberté financière commence par une prise de conscience, une attitude à avoir vis-à-vis de l’argent afin de comprendre l’importance d’un bon équilibre entre ses actifs et ses passifs. C’est ce qui te permettra de faire fructifier ton argent et obtenir ta liberté financière.